Le dirigeant libyen Mouammar Kaddafi a profité mercredi de la tribune de l'ONU à New York pour prononcer une diatribe contre l'Occident, lors d'un discours-fleuve où redites, improvisations et bizarreries ont été légion.
"Qui a dit que les talibans sont des ennemis? Oussama Ben Laden est-il un taliban? Non. Ceux qui ont attaqué le World Trade Center à New York étaient-ils talibans, étaient-ils afghans? Non", a-t-il martelé.
"Si les talibans veulent établir un Etat religieux, OK, comme le Vatican. Le Vatican constitue-t-il un danger pour nous? Non," a dit M. Kaddafi aux représentants des 192 Etats membres de l'ONU.
Il a aussi affirmé que les Arabes "ne ressentent aucune hostilité" envers les Juifs, leurs "cousins".
1h35 de discours
"C'est vous qui haïssez les Juifs et êtes antisémites. C'est vous les génocidaires responsables de l'Holocauste et des fours crématoires en Europe", a-t-il lancé aux dirigeants européens présents dans la salle.
Il a estimé que la solution à deux Etats pour résoudre le conflit israélo-palestinien n'était "pas pratique".
"Elle est même impossible et je vous prie de ne plus en parler", a-t-il dit, affirmant que la solution réside en un seul Etat démocratique pour les Juifs, les musulmans, les Palestiniens, les chrétiens et les autres, à l'exemple du Liban.
Pour sa première apparition en 40 ans de pouvoir, le bouillant colonel, qui a fait attendre l'auditoire pendant plus de cinq minutes avant de monter à la tribune, a parlé pendant une heure et 35 minutes alors que les orateurs avaient été priés de ne pas dépasser les 15 minutes par le président de l'Assemblée, Ali Triki, un ancien ministre. . . libyen.
Il est vrai que le prédécesseur de M. Kaddafi, l'Américain Barack Obama, avait lui aussi dépassé cette limite, parlant pendant 40 minutes.
Prié d'abréger à deux reprises, le "Guide" de la révolution libyenne a refusé, prenant justement prétexte du dépassement de temps de M. Obama.
http://www.jeuneafrique.com/Article...sation-de-l-Afrique-pour-la-colonisation.html
"Qui a dit que les talibans sont des ennemis? Oussama Ben Laden est-il un taliban? Non. Ceux qui ont attaqué le World Trade Center à New York étaient-ils talibans, étaient-ils afghans? Non", a-t-il martelé.
"Si les talibans veulent établir un Etat religieux, OK, comme le Vatican. Le Vatican constitue-t-il un danger pour nous? Non," a dit M. Kaddafi aux représentants des 192 Etats membres de l'ONU.
Il a aussi affirmé que les Arabes "ne ressentent aucune hostilité" envers les Juifs, leurs "cousins".
1h35 de discours
"C'est vous qui haïssez les Juifs et êtes antisémites. C'est vous les génocidaires responsables de l'Holocauste et des fours crématoires en Europe", a-t-il lancé aux dirigeants européens présents dans la salle.
Il a estimé que la solution à deux Etats pour résoudre le conflit israélo-palestinien n'était "pas pratique".
"Elle est même impossible et je vous prie de ne plus en parler", a-t-il dit, affirmant que la solution réside en un seul Etat démocratique pour les Juifs, les musulmans, les Palestiniens, les chrétiens et les autres, à l'exemple du Liban.
Pour sa première apparition en 40 ans de pouvoir, le bouillant colonel, qui a fait attendre l'auditoire pendant plus de cinq minutes avant de monter à la tribune, a parlé pendant une heure et 35 minutes alors que les orateurs avaient été priés de ne pas dépasser les 15 minutes par le président de l'Assemblée, Ali Triki, un ancien ministre. . . libyen.
Il est vrai que le prédécesseur de M. Kaddafi, l'Américain Barack Obama, avait lui aussi dépassé cette limite, parlant pendant 40 minutes.
Prié d'abréger à deux reprises, le "Guide" de la révolution libyenne a refusé, prenant justement prétexte du dépassement de temps de M. Obama.
http://www.jeuneafrique.com/Article...sation-de-l-Afrique-pour-la-colonisation.html
A l'extérieur du bâtiment, protégé par des milliers de policiers, plusieurs centaines de militants de l'organisation "Nation de l'Islam" s'étaient rassemblés pour apporter leur soutien au colonel Kaddafi, avec des pancartes sur lesquelles était notamment inscrit: "Longue vie au roi de l'Afrique".