"C’était un rassemblement pacifique. Mais les policiers ont été tellement violents avec les enfants, les parents et les enseignants. Comment cela a pu arriver ?", s’interroge Sylvie Troude. Ce jeudi matin, cette mère d’une adolescente de 14 ans amène sa fille au collège#Surcouf à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), où étudient 280 élèves. Mais impossible de rentrer : les grilles ont été cadenassées par des parents d’élèves et des enseignants après la décision du Conseil départemental de fermer cet établissement à la rentrée 2017.
Une centaine de personnes s’est donc retrouvée devant le bâtiment vers 7h30 "dans une ambiance bon enfant" assure Sylvie Troude. "C’était très calme, les enfants chantaient, les parents et enseignants discutaient de l’avenir du collège. Tout à coup, vers 10 heures, une petite dizaine de policiers a lancé l’assaut. Ils ont foncé dans le tas, ont poussé tout le monde pour pouvoir casser les cadenas. J'ai quitté le groupe pour protéger ma fille qui est en fauteuil mais mon mari a été expédié violemment". "On ne s’attendait pas à cette violence" abonde Sylvie Josse, professeure de mathématiques au collège. "Ça s’est passé tellement vite, on n’a rien compris. Il n’y a eu aucune sommation. Ils ont bousculé tout le monde avec beaucoup de force. Les élèves étaient très choqués. On leur explique d’habitude que la police est là pour les protéger donc ça n’avait aucun sens pour eux. Beaucoup étaient en pleurs".
Onze élèves ont été légèrement blessés dans la bousculade et pris en charge par les pompiers. Trois d’entre eux ont été transportés à l’hôpital pour une jambe cassée, un poignet cassé et une blessure au genou, selon le #SNES - #FSU de #Rennes. Le principal du collège a mis en place une cellule psychologique. "Les familles avaient besoin d’exprimer leur mécontentement face à la fermeture annoncée de ce collège situé dans un quartier populaire. La police aurait pu intervenir de l’intérieur par une autre entrée. Rien ne justifie cette violence gratuite. Et le recteur n’a eu aucun mot pour les enfants" explique Gwenaël Le-Paih, secrétaire académique au SNES-FSU de Rennes. "J’ai demandé à la police de libérer les accès pour libérer la voie publique pour des raisons de sécurité. C’était tendu mais chacun a son interprétation des choses. Il faut raison garder. Les collégiens devaient pouvoir rentrer dans leur établissement", se justifie l’inspecteur d’académie d’Ille-et-Villaine Christian Wilhelm.
#radiopulsar
Une centaine de personnes s’est donc retrouvée devant le bâtiment vers 7h30 "dans une ambiance bon enfant" assure Sylvie Troude. "C’était très calme, les enfants chantaient, les parents et enseignants discutaient de l’avenir du collège. Tout à coup, vers 10 heures, une petite dizaine de policiers a lancé l’assaut. Ils ont foncé dans le tas, ont poussé tout le monde pour pouvoir casser les cadenas. J'ai quitté le groupe pour protéger ma fille qui est en fauteuil mais mon mari a été expédié violemment". "On ne s’attendait pas à cette violence" abonde Sylvie Josse, professeure de mathématiques au collège. "Ça s’est passé tellement vite, on n’a rien compris. Il n’y a eu aucune sommation. Ils ont bousculé tout le monde avec beaucoup de force. Les élèves étaient très choqués. On leur explique d’habitude que la police est là pour les protéger donc ça n’avait aucun sens pour eux. Beaucoup étaient en pleurs".
Onze élèves ont été légèrement blessés dans la bousculade et pris en charge par les pompiers. Trois d’entre eux ont été transportés à l’hôpital pour une jambe cassée, un poignet cassé et une blessure au genou, selon le #SNES - #FSU de #Rennes. Le principal du collège a mis en place une cellule psychologique. "Les familles avaient besoin d’exprimer leur mécontentement face à la fermeture annoncée de ce collège situé dans un quartier populaire. La police aurait pu intervenir de l’intérieur par une autre entrée. Rien ne justifie cette violence gratuite. Et le recteur n’a eu aucun mot pour les enfants" explique Gwenaël Le-Paih, secrétaire académique au SNES-FSU de Rennes. "J’ai demandé à la police de libérer les accès pour libérer la voie publique pour des raisons de sécurité. C’était tendu mais chacun a son interprétation des choses. Il faut raison garder. Les collégiens devaient pouvoir rentrer dans leur établissement", se justifie l’inspecteur d’académie d’Ille-et-Villaine Christian Wilhelm.
#radiopulsar