Comme point commun, les Celtes et les Berbères, en tant que Peuples de Domaine, sont représentés par le même Roi Mage.
En fait au départ, les Rois Mages ne représentent que leur propre peuple, et viennent (ou partent) chacun d'un horizon différent.
Ils ont été guidés (par Dieu) jusqu'en Galilée où ils se sont rencontrés, alors qu'ils ne se connaissaient pas au départ (Ils ont ensuite fait route ensemble jusqu'à Bethléem et au berceau de Jésus (Aïssa)).
Mais sur le chemin qu'ils ont parcouru tout seul avant de se retrouver en Galilée, ils ont rencontrés d'autres peuples avec lesquels ils ont eu des échanges : des questions sur la vie, certaines réponses et des cadeaux.
Ainsi, arrivés en Galilée, les Rois Mages représentent l'ensemble des peuples (de Domaine), guidés (par Dieu) vers le monothéisme des Hébreux.
Et le Roi Mage qui représente les peuples Berbère et Celte, c'est directement un Roi Berbère.
Ce sont les Celtes qui l'ont considéré comme un Mage.
Abordé par les Rois Mages (c'est donc une approche de croyant), les Berbères ont tendance à oublier ce qu'ils sont : ce sont des descendants d'Esaïe. Ils font donc partie de la famille des Hébreux (au sens large), tout comme les Arabes qui sont des descendants d'Ismaël, le premier fils d'Abraham.
Cette tendance des Berbères à oublier ce qu'ils sont reflète le fait qu'ils n'ont pas reçu le Livre des Hébreux qui, au départ, devait être l'Héritage d'Esaïe (et qui a été pris par Jacob, devenu Israël, et qui est resté en possession du peuple d'Israël).
Les descendant d'Esaïe se sont donc retrouvés en quelques sortes séparés de leurs Archives, de cette mémoire contenue dans le Livre des Hébreux (la Genèse).
Et c'est pour cette raison qu'à l'Antiquité, les Berbères se retrouvent du côté des Peuples de Domaine, qui sont considérés plutôt illettrés et polythéistes, par distinction avec le monothéisme des Hébreux vers lequel ils sont guidés (par Dieu).
Mais même s'ils oublient facilement ce qu'ils sont, les Berbères sont et restent quand même des descendants d'Esaïe (Héritage du Corps), et ils font partie de la Grande famille des Hébreux.
Et face au monothéisme des Hébreux (ici 'Hébreux' au sens plus restreint de ceux qui dialoguent directement avec Dieu, les Patriarches), les Berbères se retrouvent en quelques sortes face à leurs propres Archives (la Genèse).
Ce n'est donc pas étonnant que, du côté des Peuples de Domaine, l'un des Rois Mages (choisis et guidés par Dieu) soit directement un Roi Berbère.
Et c'est aussi pour cette raison qu'on ne dit pas des Rois Mages qu'ils étaient directement polythéistes.
D'une façon générale, les peuples sont plus polythéistes que leurs Rois, et les Rois sont plus monothéistes que leurs peuples.
Les Peuples de Domaine sont dits polythéistes, mais à l'échelle des Rois Mages, on parle d'une Bonne Étoile.
Cette Bonne Étoile sert à distinguer le polythéisme des Peuples de Domaine de celui des peuples qui ont été totalement éradiqués par l'Empire romain.
Elle reflète une certaine bienveillance de Dieu à l'égard des Peuples de Domaine.
Elle est protectrice (face à l'Empire), ce qui signifie que tout n'est pas à supprimer dans la culture de ces Peuples.
Et elle sert aussi à guider sur un chemin vers le Créateur.
On ne dit pas des Rois Mages qu'ils étaient directement polythéistes, on ne le dit pas non plus des Berbères. Les Celtes étaient polythéistes. (De même, les Celtes étaient directement illettrés, mais les Berbères sont juste sans Livre. On ne dit pas des Berbères qu'ils étaient directement illettrés).
Et à l'échelle du peuple (Berbère en particulier), le Roi représente le lien direct que garde le peuple avec Dieu.
Donc même si on ne dit pas non plus des Berbères qu'ils étaient directement polythéistes, on ne leur enlève pas, en tant que descendants d'Esaïe, d'avoir gardé un lien avec Dieu (ahad).
C'est pourquoi, en tant que peuple, les Berbères sont toujours représentés par un Roi. Ça, c'est une constante.
De nos jours, on l'oublie souvent aussi, tous les Berbères, de l'Atlantique jusqu'au (fleuve) Jourdain, sont représentés par
le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohamed VI.
Les Celtes, eux, n'avaient pas de Roi, ils avaient un ou des chefs.
Ils ont considéré le Roi Berbères comme un Mage, ce qui se rapproche, dans l'idée, d'un Enchanteur (Cf Merlin l'Enchanteur).
Mais l'idée de Roi a quand même une certaine existence dans la culture Celte, et cette idée de Roi leur a certainement valu une Bonne Étoile, car pour les Celtes, l'Homme est le Roi des animaux (LROADNMO!).
Cette idée de Roi est porteuse d'une certaine recherche d'harmonie entre l'Homme et la Nature. Cette harmonie est chère aux Celtes.
Mais de nos jours, on considère que c'est le lion qui est le roi des animaux, alors que, transposé à l'Homme, la position du lion face aux reste des animaux est plutôt celle d'un chef.
Les Berbères n'ont jamais perdu leur lien avec le Créateur (Dieu le Père).
Les Celtes se sont toujours forgé une relation avec la Création (Dame Nature).
Les deux approches sont complémentaires.
Les Rois Mages ont transmis à Jésus (Aïssa) les clés de lecture du Livre des Hébreux, alors que ce dernier était lu d'une façon corrompue par les Grands Rabbins qui organisaient la société israélite de l'Antiquité et qui persécutaient Jésus (Aïssa).