Dans la région de la capitale nationale, un certain domaine a un sacré privilège : celui de la traduction.
Vu le statut de la région (une capitale) et vu le besoin dappliquer la notion de bilinguisme (au niveau fédéral notamment) grâce à la présence de la majorité dinstitutions politiques, le besoin en traduction est imminent.
Donc pour ceux qui sont dans le domaine et sont en quête dun travail en tant que traducteur, ainsi que pour les futurs étudiants, le gouvernement leur offre en plus dune garantie du travail, une bonne bourse détude.
Voici une dépêche de radio-canada dhier mardi 6 avril 2010 à 13 h 14 :
Des fonds pour la formation
Le gouvernement fédéral et de nombreuses entreprises s'arrachent les traducteurs, c'est pourquoi Ottawa débloque des fonds pour accélérer la formation de ces spécialistes. L'école de traduction et d'interprétation de l'Université d'Ottawa reçoit notamment 1,7 million de dollars du programme de renforcement du secteur langagier du Canada.
Au Bureau de la traduction du gouvernement fédéral, le travail ne manque pas. L'âge moyen des traducteurs est de 53 ans. Plusieurs d'entre eux partiront bientôt à la retraite et les nouveaux diplômés se font rares.
La demande ne cesse d'augmenter et les besoins de relèves sont importants. « En général, entre 35 et 40 % de notre charge de travail est confiée à nos partenaires du secteur privé. [...] La pénurie, elle est mondiale, parce la demande, c'est du jamais vu dans l'histoire de l'humanité », explique le vice-président aux services professionnels au Bureau de la traduction, Donald Barabé.
À l'Université d'Ottawa, l'argent du fédéral servira à offrir des bourses de 2050 $ aux étudiants en traduction. La directrice intérimaire de l'école de traduction et d'interprétation de l'Université d'Ottawa, Lynne Bowker, croit que les bourses inciteront les étudiants passionnés des langues à opter davantage pour ce champ d'études.
De son côté, la directrice du programme d'études langagières de l'Université du Québec en Outaouais, Christiane Melançon, comprend comment cette pénurie peut causer des maux de tête aux employeurs. Toutefois, selon elle, il s'agit d'une bonne chose pour le programme et pour ses étudiants.
« On est en mesure de dire à nos étudiants, venez étudier dans ces domaines-là, il y a un taux de placement qui avoisine les 100 % », soutient-elle.
Le marché peut accueillir 1000 traducteurs et interprètes par année, alors que toutes les universités canadiennes confondues n'en forment qu'un peu plus de 300 annuellement.
Source: http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2010/04/06/003-traducteur-penurie-ottawa.shtml
Vu le statut de la région (une capitale) et vu le besoin dappliquer la notion de bilinguisme (au niveau fédéral notamment) grâce à la présence de la majorité dinstitutions politiques, le besoin en traduction est imminent.
Donc pour ceux qui sont dans le domaine et sont en quête dun travail en tant que traducteur, ainsi que pour les futurs étudiants, le gouvernement leur offre en plus dune garantie du travail, une bonne bourse détude.
Voici une dépêche de radio-canada dhier mardi 6 avril 2010 à 13 h 14 :
Des fonds pour la formation
Le gouvernement fédéral et de nombreuses entreprises s'arrachent les traducteurs, c'est pourquoi Ottawa débloque des fonds pour accélérer la formation de ces spécialistes. L'école de traduction et d'interprétation de l'Université d'Ottawa reçoit notamment 1,7 million de dollars du programme de renforcement du secteur langagier du Canada.
Au Bureau de la traduction du gouvernement fédéral, le travail ne manque pas. L'âge moyen des traducteurs est de 53 ans. Plusieurs d'entre eux partiront bientôt à la retraite et les nouveaux diplômés se font rares.
La demande ne cesse d'augmenter et les besoins de relèves sont importants. « En général, entre 35 et 40 % de notre charge de travail est confiée à nos partenaires du secteur privé. [...] La pénurie, elle est mondiale, parce la demande, c'est du jamais vu dans l'histoire de l'humanité », explique le vice-président aux services professionnels au Bureau de la traduction, Donald Barabé.
À l'Université d'Ottawa, l'argent du fédéral servira à offrir des bourses de 2050 $ aux étudiants en traduction. La directrice intérimaire de l'école de traduction et d'interprétation de l'Université d'Ottawa, Lynne Bowker, croit que les bourses inciteront les étudiants passionnés des langues à opter davantage pour ce champ d'études.
De son côté, la directrice du programme d'études langagières de l'Université du Québec en Outaouais, Christiane Melançon, comprend comment cette pénurie peut causer des maux de tête aux employeurs. Toutefois, selon elle, il s'agit d'une bonne chose pour le programme et pour ses étudiants.
« On est en mesure de dire à nos étudiants, venez étudier dans ces domaines-là, il y a un taux de placement qui avoisine les 100 % », soutient-elle.
Le marché peut accueillir 1000 traducteurs et interprètes par année, alors que toutes les universités canadiennes confondues n'en forment qu'un peu plus de 300 annuellement.
Source: http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2010/04/06/003-traducteur-penurie-ottawa.shtml