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PLD (Peace, Love and Diversity)
Oujda : l'hôpital d'oncologie enfouit ses déchets sous terre alors qu'il dispose d'un broyeur !
Selon des sources syndicales, lhôpital manque de moyens pour transporter les déchets au broyeur. La direction des hôpitaux du ministère de la santé promet que le problème sera résolu incessamment.
hopital oncologie Oujda dechets
Malgré lexistence dun arsenal juridique clair en la matière, les déchets hospitaliers ne sont pas toujours traités conformément à la loi. Le dernier exemple en date est celui dOujda où lhôpital doncologie «traite» ses déchets en les enfouissant sur le site, et ce, depuis plusieurs mois. Ce nest pourtant pas faute dêtre équipé puisque lhôpital Al Farabi, situé à 10 km environ et dont dépend justement lhôpital doncologie en cause, dispose dun broyeur-stérilisateur depuis plus de 5 ans. «Si nous en sommes arrivés là, cest à cause dun problème de transport. Pendant quelque temps, le transport des déchets de lhôpital doncologie vers le broyeur-stérilisateur était assuré par un seul chauffeur grâce à des voitures de service. Ce chauffeur est décédé il y a plusieurs mois et aucune alternative na été mise en place depuis. Par manque de moyens, il a finalement été décidé denfouir simplement les déchets sur le site même de lhôpital doncologie», explique Abdelkader Halout, secrétaire régional du Syndicat national de la santé affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT). Alerté par la situation, ce dernier sest adressé à lObservatoire national de lenvironnement ainsi quaux autorités locales, dont le wali de la région de lOriental, sans résultat. Ce lundi 8 juillet, un courrier officiel a également été adressé au cabinet du ministère de la santé pour faire évoluer rapidement la situation.
Contacté par nos soins, le chef de la direction des hôpitaux et des soins ambulatoires au ministère, le Dr Ahmed Boudak, nous a assuré que le problème serait résolu dans les trois jours sans nous préciser toutefois les mesures exactes qui seront prises.
19 hôpitaux gèrent toujours leurs déchets par incinération ou enfouissement
«Nous réclamons que les déchets soient déplacés, triés et traités comme il se doit mais aussi que des sanctions administratives soient prises à lencontre du directeur du centre hospitalier Al Farabi. Pour nous, la solution idéale est de faire appel à une société privée auprès de qui lhôpital sous-traiterait la gestion et le traitement de ses déchets», poursuit Abdelkader Halout. Cet exemple témoigne une nouvelle fois du retard pris par les régions de lOriental et du Sud dans la gestion des déchets hospitaliers et donc dans lapplication de la loi 28-00. Sur les 19 hôpitaux qui ne gèrent toujours pas leurs déchets, la plupart se trouvent justement dans ces deux régions. Ces derniers utilisent encore lenfouissement ou lincinération. Inutile de dire que limpact aussi bien sur la santé humaine que sur lenvironnement est, dans un cas comme dans lautre, néfaste.
Anne-Sophie Martin. La Vie éco
www.lavieeco.com
Selon des sources syndicales, lhôpital manque de moyens pour transporter les déchets au broyeur. La direction des hôpitaux du ministère de la santé promet que le problème sera résolu incessamment.
hopital oncologie Oujda dechets
Malgré lexistence dun arsenal juridique clair en la matière, les déchets hospitaliers ne sont pas toujours traités conformément à la loi. Le dernier exemple en date est celui dOujda où lhôpital doncologie «traite» ses déchets en les enfouissant sur le site, et ce, depuis plusieurs mois. Ce nest pourtant pas faute dêtre équipé puisque lhôpital Al Farabi, situé à 10 km environ et dont dépend justement lhôpital doncologie en cause, dispose dun broyeur-stérilisateur depuis plus de 5 ans. «Si nous en sommes arrivés là, cest à cause dun problème de transport. Pendant quelque temps, le transport des déchets de lhôpital doncologie vers le broyeur-stérilisateur était assuré par un seul chauffeur grâce à des voitures de service. Ce chauffeur est décédé il y a plusieurs mois et aucune alternative na été mise en place depuis. Par manque de moyens, il a finalement été décidé denfouir simplement les déchets sur le site même de lhôpital doncologie», explique Abdelkader Halout, secrétaire régional du Syndicat national de la santé affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT). Alerté par la situation, ce dernier sest adressé à lObservatoire national de lenvironnement ainsi quaux autorités locales, dont le wali de la région de lOriental, sans résultat. Ce lundi 8 juillet, un courrier officiel a également été adressé au cabinet du ministère de la santé pour faire évoluer rapidement la situation.
Contacté par nos soins, le chef de la direction des hôpitaux et des soins ambulatoires au ministère, le Dr Ahmed Boudak, nous a assuré que le problème serait résolu dans les trois jours sans nous préciser toutefois les mesures exactes qui seront prises.
19 hôpitaux gèrent toujours leurs déchets par incinération ou enfouissement
«Nous réclamons que les déchets soient déplacés, triés et traités comme il se doit mais aussi que des sanctions administratives soient prises à lencontre du directeur du centre hospitalier Al Farabi. Pour nous, la solution idéale est de faire appel à une société privée auprès de qui lhôpital sous-traiterait la gestion et le traitement de ses déchets», poursuit Abdelkader Halout. Cet exemple témoigne une nouvelle fois du retard pris par les régions de lOriental et du Sud dans la gestion des déchets hospitaliers et donc dans lapplication de la loi 28-00. Sur les 19 hôpitaux qui ne gèrent toujours pas leurs déchets, la plupart se trouvent justement dans ces deux régions. Ces derniers utilisent encore lenfouissement ou lincinération. Inutile de dire que limpact aussi bien sur la santé humaine que sur lenvironnement est, dans un cas comme dans lautre, néfaste.
Anne-Sophie Martin. La Vie éco
www.lavieeco.com