Les municipalités espagnoles de Ramalis de la Victoria et de Delardio mettent fin à leurs jumelages avec les camps de Tindouf
Les responsables des municipalités de Ramalis de la Victoria et de Delardio, appartenant aux territoires autonomes de Cantabrie et de Saint-Jacques de Compostelle jumelées aux camps d’El Ayoune et Esmara près de Tindouf, ont décidé de dénoncer les accords de jumelages avec ces wilayas fictives.
Ils ont justifié leur décision par le fait que ces jumelages sont illégaux et ne répondent pas aux conditions édictées par les lois espagnoles régissant les municipalités et provinces. Aussitôt après avoir dénoncé ces accords, ils ont adressé des correspondances au gouverneur et aux autorités municipales de Tarfaya leur proposant de jumeler leurs villes respectives avec la province de Tarfaya, pour la consolidation d’un partenariat qui concernera les aspects culturel, social, économique et les échanges d’expériences. Ce nouvel échec du Polisario survient après que les dirigeants séparatistes ont été obligés de fermer plusieurs de leurs représentations en Espagne, suite à la suspension par les associations de ce pays des subsides qui leur permettaient de payer les loyers et de financer leurs activités. La décision de Madrid de retirer les coopérants espagnols des camps, pour des raisons sécuritaires, a été un autre revers pour le Polisario qu’il a dénoncé dans le cadre d’une campagne pour s’attirer la sympathie des populations espagnoles qui, embourbées dans leurs propres problèmes sont restées indifférentes.
Par ailleurs et selon la chaîne de télévision régionale de Laâyoune, des milices dirigées par le sanguinaire Ould Bouhali, pourchassent tous les Sahraouis qui tentent de se rendre en Mauritanie, seul moyen de quitter les camps, pour les y ramener ou les abattre en cas de refus. C’est ainsi qu’un jeune homme de la tribu R’Guibat de la fraction Slalka, répondant au nom de Mohamed Salem Ould Rahal, avait été abattu pour avoir refusé de revenir dans les camps. Ces ghettos que les populations affamées et privées de tout contact avec le monde extérieur, tentent de fuir.
Libé
Les responsables des municipalités de Ramalis de la Victoria et de Delardio, appartenant aux territoires autonomes de Cantabrie et de Saint-Jacques de Compostelle jumelées aux camps d’El Ayoune et Esmara près de Tindouf, ont décidé de dénoncer les accords de jumelages avec ces wilayas fictives.
Ils ont justifié leur décision par le fait que ces jumelages sont illégaux et ne répondent pas aux conditions édictées par les lois espagnoles régissant les municipalités et provinces. Aussitôt après avoir dénoncé ces accords, ils ont adressé des correspondances au gouverneur et aux autorités municipales de Tarfaya leur proposant de jumeler leurs villes respectives avec la province de Tarfaya, pour la consolidation d’un partenariat qui concernera les aspects culturel, social, économique et les échanges d’expériences. Ce nouvel échec du Polisario survient après que les dirigeants séparatistes ont été obligés de fermer plusieurs de leurs représentations en Espagne, suite à la suspension par les associations de ce pays des subsides qui leur permettaient de payer les loyers et de financer leurs activités. La décision de Madrid de retirer les coopérants espagnols des camps, pour des raisons sécuritaires, a été un autre revers pour le Polisario qu’il a dénoncé dans le cadre d’une campagne pour s’attirer la sympathie des populations espagnoles qui, embourbées dans leurs propres problèmes sont restées indifférentes.
Par ailleurs et selon la chaîne de télévision régionale de Laâyoune, des milices dirigées par le sanguinaire Ould Bouhali, pourchassent tous les Sahraouis qui tentent de se rendre en Mauritanie, seul moyen de quitter les camps, pour les y ramener ou les abattre en cas de refus. C’est ainsi qu’un jeune homme de la tribu R’Guibat de la fraction Slalka, répondant au nom de Mohamed Salem Ould Rahal, avait été abattu pour avoir refusé de revenir dans les camps. Ces ghettos que les populations affamées et privées de tout contact avec le monde extérieur, tentent de fuir.
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