Le procès des participants présumés au meurtre de la journaliste russe s'est ouvert lundi à Moscou devant un tribunal militaire, en l'absence du commanditaire et du tireur qui n'ont jamais été arrêtés. Les audiences seront publiques, la demande du huis-clos demandée par les procureurs ayant été rejetée...
La journaliste Anna Politkovskaïa gênait le pouvoir pro russe en Tchétchénie, elle gênait aussi le Kremlin. Elle avait déjà été victime d'une tentative d'empoisonnement en septembre 2004. Elle a été assassinée le 7 octobre dans l'entrée de son immeuble. Devant l'émotion internationale, Vladimir Poutine avait promis que tout serait fait pour établir la vérité.
Non sans avatars, l'instruction a abouti à l'inculpation de 5 personnes et à l'arrestation de 4.
Dans le box des accusés aujourd'hui, il y a deux frères tchétchènes, soupçonnés d'avoir espionné la journaliste. Un 3eme frère, celui qui aurait tiré, est toujours en fuite. Dans le box encore, un agent de la police criminelle et Pavel Riagouzov, un membre du FSB, les services de renseignements russes. C'est ce qui justifie un procès devant un tribunal militaire.
Avec un tireur en fuite et une instruction qui n'a pas pu déterminer qui est le commanditaire mais qui a suggéré qu'il était à l'étranger et voulait nuire au Kremlin par cet assassinat, la procédure pour la manifestation de la vérité et la justice est sur des rails fragiles ou biaisés.
Du côté de la famille Politkovskaïa, l'avocate Carina Moskalenko a été victime de mesures d'intimidation dans le cadre de sa défense de l'oligarque Mikhaïl Khodorkovsky. Et le mois dernier, elle et ses proches ont souffert de maux de tête violents et de nausées. Sous le siège de sa voiture à Strasbourg, se trouvait un vieux thermomètre brisé. Elle soupçonne un tentative d'empoisonnement, mais la police française a écarté le soupçon, en affirmant que le mercure était inoffensif....
http://www.rtbf.be/info/node/56734
La journaliste Anna Politkovskaïa gênait le pouvoir pro russe en Tchétchénie, elle gênait aussi le Kremlin. Elle avait déjà été victime d'une tentative d'empoisonnement en septembre 2004. Elle a été assassinée le 7 octobre dans l'entrée de son immeuble. Devant l'émotion internationale, Vladimir Poutine avait promis que tout serait fait pour établir la vérité.
Non sans avatars, l'instruction a abouti à l'inculpation de 5 personnes et à l'arrestation de 4.
Dans le box des accusés aujourd'hui, il y a deux frères tchétchènes, soupçonnés d'avoir espionné la journaliste. Un 3eme frère, celui qui aurait tiré, est toujours en fuite. Dans le box encore, un agent de la police criminelle et Pavel Riagouzov, un membre du FSB, les services de renseignements russes. C'est ce qui justifie un procès devant un tribunal militaire.
Avec un tireur en fuite et une instruction qui n'a pas pu déterminer qui est le commanditaire mais qui a suggéré qu'il était à l'étranger et voulait nuire au Kremlin par cet assassinat, la procédure pour la manifestation de la vérité et la justice est sur des rails fragiles ou biaisés.
Du côté de la famille Politkovskaïa, l'avocate Carina Moskalenko a été victime de mesures d'intimidation dans le cadre de sa défense de l'oligarque Mikhaïl Khodorkovsky. Et le mois dernier, elle et ses proches ont souffert de maux de tête violents et de nausées. Sous le siège de sa voiture à Strasbourg, se trouvait un vieux thermomètre brisé. Elle soupçonne un tentative d'empoisonnement, mais la police française a écarté le soupçon, en affirmant que le mercure était inoffensif....
http://www.rtbf.be/info/node/56734