Devant la gravité de ce qui se passe actuellement en Palestine occupée, le boycott est plus que jamais nécessaire. Même si nous nous rendons compte de la disproportion des forces, voire justement à cause de cela, aucune occasion de dénoncer l'État d'Israël ne doit être négligée. Si certains parmi nous ne croient pas à l'efficacité de cette forme d'action, d'autres, eux, ne s'y trompent pas, qui réagissent avec une violence extrême chaque fois qu'une tentative est lancée.
Qu'on se rappelle la campagne médiatique haineuse en septembre 2002, au lancement de la première tentative de boycott, puis en janvier 2003, quand l'université Paris-6 de Jussieu a demandé le non-renouvellement de l'accord d'association avec Israël. Et ce ne sont pas des seconds couteaux qu'ils ont envoyé au charbon, mais les figures les plus emblématiques du sionisme, tant l'idée qu'on puisse associer le terme de boycott à un pays comme Israël leur était insupportable.
L'avantage du boycott, c'est qu'il peut prendre des formes multiples, qu'il peut se faire collectivement ou individuellement, se préparer ou être spontané, mobiliser de grands ou de petits moyens selon les circonstances, qu'il peut être quotidien ou s'inscrire dans une campagne, ou les deux en même temps.
On peut avoir toujours des tracts sur soi, ou des autocollants, ou des listes de produits.
On peut en parler à nos amis, à nos connaissances, à des inconnus, peu importe, chacun le fait à sa manière, selon sa motivation, son inspiration ou son caractère.
Nous considérer comme perdants d'avance serait nier le sens de la résistance des Palestiniens, qui savent, eux, ce que c'est que le boycott pour subir celui des Israéliens.
Nous nous retrouvons dans cette situation absurde où nous hésitons à nous servir d'une arme qui ne donnerait pas 100 % de résultats alors que ceux que nous combattons l'utilisent sans se poser tant de questions, sachant bien que l'énergie que nous dépensons pour y réagir ne sera pas employée à autre chose.
Le meilleur exemple est ce qui s'est passé à Gaza après l'interruption de l'aide alimentaire de l'UNRWA. Beaucoup de projets ont été anéantis par la nécessité d'envoyer des fonds pour la survie immédiate. Et, comble de l'absurde, comme les Israéliens ne laissent passer que LEURS produits, qu'ils font payer au prix fort, l'aide que les Palestiniens reçoivent sert à acheter des produits qui sont boycottés ici ! Cette situation ubuesque ne doit pas être un prétexte pour nous décourager, bien au contraire, il faut que notre réaction soit à la mesure du cynisme d'Israël : tant que ce pays maintiendra sa politique criminelle d'occupation, les mots BOYCOTT et ISRAËL doivent devenir et rester indissociables. Et notre boycott doit s'étendre à tous ceux qui défendent Israël ici : politiques, artistes, intellectuels, sportifs
LISTES DE PRODUITS
Les amis de Figeac ont envoyé une liste de produits à boycotter qui recoupe et complète celle que nous avions faite au collectif Volvestre. Nous retransmettons les deux textes pour que chacun puisse les compiler ou les modifier afin dobtenir une liste définitive pour tous ceux qui sont intéressés au boycott.
TEXTE DU VOLVESTRE :
PLUS QUE JAMAIS,
BOYCOTT TOTAL D'ISRAËL
Cette liste provient de la compilation de listes publiées dans différents sites appelant au boycott dIsraël. Les produits américains ou européens indiqués ici sont ceux dont les firmes qui les commercialisent ont des relations privilégiées avec lEtat hébreu. Cest ainsi que LOréal, Sara Lee, Johnson & Johnson, Kimberly-Clark, Danone ont reçu le Jubilee Awards en 1998, la plus haute récompense attribuée par l'Etat d'Israël aux entreprises étrangères qui le soutiennent financièrement. Cest ainsi également que la Mission économique de lEtat dIsraël a récompensé Coca-Cola en reconnaissance de son soutien sans faille à Israël au cours des 30 dernières années et de son refus de participer au boycott dIsraël demandé par la Ligue arabe. Dautres firmes, comme Revlon ou Estée Lauder, sont dirigées par des représentants de lextrême droite sioniste des Etats-Unis, dautres encore, comme Nestlé, investissent des milliards en Israël.
COSMÉTIQUES, PRODUITS DE BEAUTÉ, SHAMPOOINGS, PRODUITS DENTRETIEN, LESSIVES, ETC.
Ahava : produits de beauté, parapharmacie. Balsam Colgate-Palmolive : principales filiales : Ajax, Axion, Caprice, Cleopatra, Genie, Mennen, La Croix, Olà, Paic, Peroxyl, Punch, Rapid Shave, Soupline, Tahiti. Cover Girl Epilady : produits pour épilation. Estée Lauder : principales filiales : Bumble & Bumble, Tommy, Hilfiger Fragrances. Henkel : principales filiales : Atlas, Bref, Diadermine, Le Chat, Fa, Minidou, Mir, Persil, Schwarzkopf, Sergio Tacchini, Somat, Super Croix, Viva, Vidal, Teraxyl, Xtra. Johnson & Johnson : principales filiales : Neutrogena, Ortho Dermatological. Kimberly-Clark : principales filiales : Cotex, Freedom, Huggies, Kleenex, Kotex, Pull-Ups, Scottex. L'Oréal : principales filiales : Biomedic, Biotherm, Cacharel, Elsève, Garnier, Gemey, Fructis, Jean Louis David, Lancôme, Les Créateurs de Beauté, La Roche-Posay, Matrix, Ralph Lauren Parfums, Neutralia, Planète Ushuaïa, Studio Line, Vividop, Redken 5th Avenue, Ultra Dolce, Vichy. Pantene Procter & Gamble : principales filiales : Alldays, Always, Ariel, Azurit, Biactol, Bonus, Bonux, Camay, Dash, Head & Shoulders, Lenor, Monsieur Propre, Oil of Olaz, Pampers, Tampax, Vizir, Zest. Reckitt Benckiser : principales filiales : Air Fresh, Air Wick, Calgon, Calgonit, Destop, Dettol, Harpic, Jet-Dry, Jex, Maison Verte, St Marc, Target, Wizard. Revlon : principales filiales : Almay, ColorStay, Mitchum, Ultima 2. Sara Lee : principales filiales : Bénénuts, Champion, Easy to Wear, Diam's, Cochonou, Dim, Jimmy Dean, Maison du Café, Monsavon, Neutral, Nuggett, Petit Chéri, Princesa, Sanex, Savane, Sinai 48, Williams. Tide Vicks
PRODUITS ALIMENTAIRES
Achva : barres de sésame. Amba : conserves. Aviv : pain azyme. Beigel : biscuits apéritifs, pâtisseries. Carmel : légumes, fruits. Coca-Cola : principales filiales : Fanta, Lactia, Minute Maid, Nestea, Sprite, Tropical. Dagir : conserves de poisson. Dana : tomates cerises. Danone : principales filiales : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Evian, Heudebert, Jacquemaire, L'Alsacienne, LU, Salvetat, Taillefine, Talians. Delhaize : épices (basilic, citronnelle, coriandre, baies de poivre vert). Green Valley : vin. Hasat : agrumes. Holyland : miel, herbes. Jafaden : jus de fruits. Jaffa : agrumes, jus de fruits, cakes aux fruits... Jordan River : dattes de qualité King Salomon en vente dans les boutiques bio. Keter et Zag : en vente dans les magasins Castorama et Carrefour. Nestlé : la société suisse possède 50,1 % des investissements de la chaîne alimentaire israélienne Osem. Principales filiales : Aquarel, Buitoni, Camy, Cheerios, Crunch, Frigor, Fruttolo, Friskies, Galak, Gervais, Golden Grahams, Haagen Dazs, Kit Kat, La Laitière, Lion, LC1, Maggi, Nescafé, Mousline, Nesquick, Nuts, Orzoro, Quality Street, Ricoré, Yes. Osem : snacks, soupes, biscuits, repas complets préparés. Sabra : salades et hors-d'uvre, repas complets préparés, produits méditerranéens. Tivall : produits préparés végétariens. Top : fruits, légumes (Carrefour, Intermarché). Yarden : vin blanc et vin rouge (plateau du Golan).
Qu'on se rappelle la campagne médiatique haineuse en septembre 2002, au lancement de la première tentative de boycott, puis en janvier 2003, quand l'université Paris-6 de Jussieu a demandé le non-renouvellement de l'accord d'association avec Israël. Et ce ne sont pas des seconds couteaux qu'ils ont envoyé au charbon, mais les figures les plus emblématiques du sionisme, tant l'idée qu'on puisse associer le terme de boycott à un pays comme Israël leur était insupportable.
L'avantage du boycott, c'est qu'il peut prendre des formes multiples, qu'il peut se faire collectivement ou individuellement, se préparer ou être spontané, mobiliser de grands ou de petits moyens selon les circonstances, qu'il peut être quotidien ou s'inscrire dans une campagne, ou les deux en même temps.
On peut avoir toujours des tracts sur soi, ou des autocollants, ou des listes de produits.
On peut en parler à nos amis, à nos connaissances, à des inconnus, peu importe, chacun le fait à sa manière, selon sa motivation, son inspiration ou son caractère.
Nous considérer comme perdants d'avance serait nier le sens de la résistance des Palestiniens, qui savent, eux, ce que c'est que le boycott pour subir celui des Israéliens.
Nous nous retrouvons dans cette situation absurde où nous hésitons à nous servir d'une arme qui ne donnerait pas 100 % de résultats alors que ceux que nous combattons l'utilisent sans se poser tant de questions, sachant bien que l'énergie que nous dépensons pour y réagir ne sera pas employée à autre chose.
Le meilleur exemple est ce qui s'est passé à Gaza après l'interruption de l'aide alimentaire de l'UNRWA. Beaucoup de projets ont été anéantis par la nécessité d'envoyer des fonds pour la survie immédiate. Et, comble de l'absurde, comme les Israéliens ne laissent passer que LEURS produits, qu'ils font payer au prix fort, l'aide que les Palestiniens reçoivent sert à acheter des produits qui sont boycottés ici ! Cette situation ubuesque ne doit pas être un prétexte pour nous décourager, bien au contraire, il faut que notre réaction soit à la mesure du cynisme d'Israël : tant que ce pays maintiendra sa politique criminelle d'occupation, les mots BOYCOTT et ISRAËL doivent devenir et rester indissociables. Et notre boycott doit s'étendre à tous ceux qui défendent Israël ici : politiques, artistes, intellectuels, sportifs
LISTES DE PRODUITS
Les amis de Figeac ont envoyé une liste de produits à boycotter qui recoupe et complète celle que nous avions faite au collectif Volvestre. Nous retransmettons les deux textes pour que chacun puisse les compiler ou les modifier afin dobtenir une liste définitive pour tous ceux qui sont intéressés au boycott.
TEXTE DU VOLVESTRE :
PLUS QUE JAMAIS,
BOYCOTT TOTAL D'ISRAËL
Cette liste provient de la compilation de listes publiées dans différents sites appelant au boycott dIsraël. Les produits américains ou européens indiqués ici sont ceux dont les firmes qui les commercialisent ont des relations privilégiées avec lEtat hébreu. Cest ainsi que LOréal, Sara Lee, Johnson & Johnson, Kimberly-Clark, Danone ont reçu le Jubilee Awards en 1998, la plus haute récompense attribuée par l'Etat d'Israël aux entreprises étrangères qui le soutiennent financièrement. Cest ainsi également que la Mission économique de lEtat dIsraël a récompensé Coca-Cola en reconnaissance de son soutien sans faille à Israël au cours des 30 dernières années et de son refus de participer au boycott dIsraël demandé par la Ligue arabe. Dautres firmes, comme Revlon ou Estée Lauder, sont dirigées par des représentants de lextrême droite sioniste des Etats-Unis, dautres encore, comme Nestlé, investissent des milliards en Israël.
COSMÉTIQUES, PRODUITS DE BEAUTÉ, SHAMPOOINGS, PRODUITS DENTRETIEN, LESSIVES, ETC.
Ahava : produits de beauté, parapharmacie. Balsam Colgate-Palmolive : principales filiales : Ajax, Axion, Caprice, Cleopatra, Genie, Mennen, La Croix, Olà, Paic, Peroxyl, Punch, Rapid Shave, Soupline, Tahiti. Cover Girl Epilady : produits pour épilation. Estée Lauder : principales filiales : Bumble & Bumble, Tommy, Hilfiger Fragrances. Henkel : principales filiales : Atlas, Bref, Diadermine, Le Chat, Fa, Minidou, Mir, Persil, Schwarzkopf, Sergio Tacchini, Somat, Super Croix, Viva, Vidal, Teraxyl, Xtra. Johnson & Johnson : principales filiales : Neutrogena, Ortho Dermatological. Kimberly-Clark : principales filiales : Cotex, Freedom, Huggies, Kleenex, Kotex, Pull-Ups, Scottex. L'Oréal : principales filiales : Biomedic, Biotherm, Cacharel, Elsève, Garnier, Gemey, Fructis, Jean Louis David, Lancôme, Les Créateurs de Beauté, La Roche-Posay, Matrix, Ralph Lauren Parfums, Neutralia, Planète Ushuaïa, Studio Line, Vividop, Redken 5th Avenue, Ultra Dolce, Vichy. Pantene Procter & Gamble : principales filiales : Alldays, Always, Ariel, Azurit, Biactol, Bonus, Bonux, Camay, Dash, Head & Shoulders, Lenor, Monsieur Propre, Oil of Olaz, Pampers, Tampax, Vizir, Zest. Reckitt Benckiser : principales filiales : Air Fresh, Air Wick, Calgon, Calgonit, Destop, Dettol, Harpic, Jet-Dry, Jex, Maison Verte, St Marc, Target, Wizard. Revlon : principales filiales : Almay, ColorStay, Mitchum, Ultima 2. Sara Lee : principales filiales : Bénénuts, Champion, Easy to Wear, Diam's, Cochonou, Dim, Jimmy Dean, Maison du Café, Monsavon, Neutral, Nuggett, Petit Chéri, Princesa, Sanex, Savane, Sinai 48, Williams. Tide Vicks
PRODUITS ALIMENTAIRES
Achva : barres de sésame. Amba : conserves. Aviv : pain azyme. Beigel : biscuits apéritifs, pâtisseries. Carmel : légumes, fruits. Coca-Cola : principales filiales : Fanta, Lactia, Minute Maid, Nestea, Sprite, Tropical. Dagir : conserves de poisson. Dana : tomates cerises. Danone : principales filiales : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Evian, Heudebert, Jacquemaire, L'Alsacienne, LU, Salvetat, Taillefine, Talians. Delhaize : épices (basilic, citronnelle, coriandre, baies de poivre vert). Green Valley : vin. Hasat : agrumes. Holyland : miel, herbes. Jafaden : jus de fruits. Jaffa : agrumes, jus de fruits, cakes aux fruits... Jordan River : dattes de qualité King Salomon en vente dans les boutiques bio. Keter et Zag : en vente dans les magasins Castorama et Carrefour. Nestlé : la société suisse possède 50,1 % des investissements de la chaîne alimentaire israélienne Osem. Principales filiales : Aquarel, Buitoni, Camy, Cheerios, Crunch, Frigor, Fruttolo, Friskies, Galak, Gervais, Golden Grahams, Haagen Dazs, Kit Kat, La Laitière, Lion, LC1, Maggi, Nescafé, Mousline, Nesquick, Nuts, Orzoro, Quality Street, Ricoré, Yes. Osem : snacks, soupes, biscuits, repas complets préparés. Sabra : salades et hors-d'uvre, repas complets préparés, produits méditerranéens. Tivall : produits préparés végétariens. Top : fruits, légumes (Carrefour, Intermarché). Yarden : vin blanc et vin rouge (plateau du Golan).