mardi 5 janvier 2010 - 21h:43
Al Jazeera
Danny Ayalon, adjoint du ministre israélien des affaires étrangères, a déclaré mardi que quatre officiers invités au Royaume-Uni par larmée britannique ne partiraient pas « car nous navons pas de 100% de garanties quils ne soient pas lobjet de poursuites pénales ».
Les responsables, qui détiennent les rangs de major à celui de colonel, sont les dernières dune série dhommes politiques israéliens et des responsables militaires dappeler outre de Voyage en Grande-Bretagne en raison de craintes sur déventuelles poursuites judiciaires.
Le mois dernier, Tzipi Livni, chef du parti Kadima dans lopposition israélienne et ministre des affaires étrangères pendant la guerre contre Gaza lan dernier, a annulé son voyage au Royaume-Uni après quun mandat darrêt ait été émis par un tribunal britannique.
Le mandat a été émis en vertu de la notion de compétence universelle, qui permet aux juges de délivrer des mandats à lencontre de ressortissants étrangers accusés davoir commis des crimes de guerre partout dans le monde.
« Devoir de poursuivre »
Des militants pro-palestiniens ont cherché à exploiter cette notion [de compétence universelle] afin de porter des accusations contre les Israéliens impliqués dans les opérations militaires dans les territoires palestiniens, en particulier depuis loffensive dIsraël contre Gaza lan dernier, durant laquelle plus de 1400 Palestiniens ont été massacrés.
Gordon Brown, le premier ministre britannique, a exprimé sa détermination à changer la loi, laquelle a tendu les relations avec Israël.
Ayalon, qui a discuté de la question avec le procureur général de Grande-Bretagne mardi, a déclaré que ces mandats darrêt « étaient des obstacles à des relations bilatérales normales [en loccurrence avec des criminels de guerre - N.d.T] ».
« Cette loi est souvent mal utilisée » dit-il.
« A lorigine étaient ciblés les criminels nazis, mais les organisations terroristes comme le Hamas sen servent aujourdhui pour prendre des démocraties en otages [cest du Blair tout craché.. N.d.T] ».
« Nous devons mettre un terme à cette absurdité qui fait du tort aux excellentes relations bilatérales entre Israël et la Grande-Bretagne. »
Mais les groupes pro-palestiniens ont condamné les initiatives visant à changer la loi, en expliquant que la Grande-Bretagne a le devoir de poursuivre les personnes accusées de crimes de guerre.
« Il ny a aucune raison pour laquelle Israël devrait disposer dun traitement spécial. Si ces personnes sont accusées de crimes de guerre, nous avons le devoir - et une obligation légale - de les poursuivre » a déclaré à lAssociated Press Inayat Bunglawala, porte-parole du Conseil musulman de Grande-Bretagne.
La menace darrestation a également forcé plusieurs anciens responsables israéliens des services de sécurité à annuler des voyages à Londres, dont un ancien général qui est resté terré dans un avion à laéroport Heathrow afin déviter une arrestation.
Lan dernier, Ehud Barak, ministre israélien de la défense d[et dans la liste de tête des criminels de guerre israéliens - N.d.T] avait repoussé une tentative darrestation en faisant valoir quil disposait dune immunité diplomatique.![Mort de Rire :D :D](data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7)
Al Jazeera
Danny Ayalon, adjoint du ministre israélien des affaires étrangères, a déclaré mardi que quatre officiers invités au Royaume-Uni par larmée britannique ne partiraient pas « car nous navons pas de 100% de garanties quils ne soient pas lobjet de poursuites pénales ».
Les responsables, qui détiennent les rangs de major à celui de colonel, sont les dernières dune série dhommes politiques israéliens et des responsables militaires dappeler outre de Voyage en Grande-Bretagne en raison de craintes sur déventuelles poursuites judiciaires.
Le mois dernier, Tzipi Livni, chef du parti Kadima dans lopposition israélienne et ministre des affaires étrangères pendant la guerre contre Gaza lan dernier, a annulé son voyage au Royaume-Uni après quun mandat darrêt ait été émis par un tribunal britannique.
Le mandat a été émis en vertu de la notion de compétence universelle, qui permet aux juges de délivrer des mandats à lencontre de ressortissants étrangers accusés davoir commis des crimes de guerre partout dans le monde.
« Devoir de poursuivre »
Des militants pro-palestiniens ont cherché à exploiter cette notion [de compétence universelle] afin de porter des accusations contre les Israéliens impliqués dans les opérations militaires dans les territoires palestiniens, en particulier depuis loffensive dIsraël contre Gaza lan dernier, durant laquelle plus de 1400 Palestiniens ont été massacrés.
Gordon Brown, le premier ministre britannique, a exprimé sa détermination à changer la loi, laquelle a tendu les relations avec Israël.
Ayalon, qui a discuté de la question avec le procureur général de Grande-Bretagne mardi, a déclaré que ces mandats darrêt « étaient des obstacles à des relations bilatérales normales [en loccurrence avec des criminels de guerre - N.d.T] ».
« Cette loi est souvent mal utilisée » dit-il.
« A lorigine étaient ciblés les criminels nazis, mais les organisations terroristes comme le Hamas sen servent aujourdhui pour prendre des démocraties en otages [cest du Blair tout craché.. N.d.T] ».
« Nous devons mettre un terme à cette absurdité qui fait du tort aux excellentes relations bilatérales entre Israël et la Grande-Bretagne. »
Mais les groupes pro-palestiniens ont condamné les initiatives visant à changer la loi, en expliquant que la Grande-Bretagne a le devoir de poursuivre les personnes accusées de crimes de guerre.
« Il ny a aucune raison pour laquelle Israël devrait disposer dun traitement spécial. Si ces personnes sont accusées de crimes de guerre, nous avons le devoir - et une obligation légale - de les poursuivre » a déclaré à lAssociated Press Inayat Bunglawala, porte-parole du Conseil musulman de Grande-Bretagne.
La menace darrestation a également forcé plusieurs anciens responsables israéliens des services de sécurité à annuler des voyages à Londres, dont un ancien général qui est resté terré dans un avion à laéroport Heathrow afin déviter une arrestation.
Lan dernier, Ehud Barak, ministre israélien de la défense d[et dans la liste de tête des criminels de guerre israéliens - N.d.T] avait repoussé une tentative darrestation en faisant valoir quil disposait dune immunité diplomatique.