ECONOMIE - Des membres du gouvernement se sont élevés contre ces indemnités...
L'Etat, actionnaire de Valeo à hauteur de 8%, votera contre le versement du parachute doré de Thierry Morin lors de l'assemblée générale du groupe. C'est le porte-parole du gouvernement Luc Chatel qui l'annoncé ce mardi, alors que l'indemnité de départ de l'ancien PDG de l'équipementier automobile a été estimée à 3,6 millions d'euros.
Pour apaiser la polémique qui fait rage, Laurence Parisot, patronne des patrons, a demandé ce mardi à Thierry Morin de «renoncer immédiatement» à ses indemnités. «Je veux dire aux Français que le Medef ne se reconnaît pas dans le comportement d'un dirigeant qui piétine ainsi l'interêt général de son entreprise, qui méprise ses salariés, bafoue les patrons de PME et notamment les PME sous-traitantes de cette entreprise, et qui foule aux pieds notre code de gouvernance», a ajouté la présidente du Medef.
On «s'approche de plus en plus» d'une loi
Mais Valeo n'est pas près à renoncer au parachute doré. Pascal Colombani, nouveau président du conseil d'administration de Valeo, a publié mardi un communiqué: «Ces indemnités, qui sont conformes aux recommendations [du] MEDEF, seront soumises au vote des actionnaires lors de la prochaine Assemblée Générale. Par ailleurs le Conseil rappelle que, contrairement à ce qui a pu être indiqué, Valeo n'a pas reçu d'aide de l'Etat.»
La polémique pourrait se finir à l'Assemblée nationale. Jean-François Copé a rebondit en déclarant qu'on «s'approche de plus en plus d'une voie législative» sur les rémunérations complémentaires des dirigeants d'entreprise (stock-options...) et que Nicolas Sarkozy aborderait certainement ce sujet dans son discours de Saint-Quentin.
De son côté, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a jugé qu'il n'était «pas illégitime qu'on légifère» sur le sujet.
J.M. avec agence
L'Etat, actionnaire de Valeo à hauteur de 8%, votera contre le versement du parachute doré de Thierry Morin lors de l'assemblée générale du groupe. C'est le porte-parole du gouvernement Luc Chatel qui l'annoncé ce mardi, alors que l'indemnité de départ de l'ancien PDG de l'équipementier automobile a été estimée à 3,6 millions d'euros.
Pour apaiser la polémique qui fait rage, Laurence Parisot, patronne des patrons, a demandé ce mardi à Thierry Morin de «renoncer immédiatement» à ses indemnités. «Je veux dire aux Français que le Medef ne se reconnaît pas dans le comportement d'un dirigeant qui piétine ainsi l'interêt général de son entreprise, qui méprise ses salariés, bafoue les patrons de PME et notamment les PME sous-traitantes de cette entreprise, et qui foule aux pieds notre code de gouvernance», a ajouté la présidente du Medef.
On «s'approche de plus en plus» d'une loi
Mais Valeo n'est pas près à renoncer au parachute doré. Pascal Colombani, nouveau président du conseil d'administration de Valeo, a publié mardi un communiqué: «Ces indemnités, qui sont conformes aux recommendations [du] MEDEF, seront soumises au vote des actionnaires lors de la prochaine Assemblée Générale. Par ailleurs le Conseil rappelle que, contrairement à ce qui a pu être indiqué, Valeo n'a pas reçu d'aide de l'Etat.»
La polémique pourrait se finir à l'Assemblée nationale. Jean-François Copé a rebondit en déclarant qu'on «s'approche de plus en plus d'une voie législative» sur les rémunérations complémentaires des dirigeants d'entreprise (stock-options...) et que Nicolas Sarkozy aborderait certainement ce sujet dans son discours de Saint-Quentin.
De son côté, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a jugé qu'il n'était «pas illégitime qu'on légifère» sur le sujet.
J.M. avec agence