Plus de dix mois déjà que le tramway de la capitale économique a été inauguré sous le regard joyeux et expectatif de nombreux Casablancais. La ville blanche devenait ainsi la 2e ville du Royaume à bénéficier du tramway après Rabat. Les Casaouis pouvaient désormais savourer la joie de voyager à bord d’un tramway.Un privilège qui n’était réservé jusque-là qu’aux Rbatis. Mais quelques mois plus tard, tous les rêveurs et contemplatifs sont tombés de leurs nuages. Le rêve d’un voyage paisible à bord d’un tramway, d’une facilité de mobilité n’est plus qu’une illusion. Il a été rapidement rattrapé par la réalité de Casablanca, le fait du transport public et bien plus les agissements des uns et des autres au quotidien.Si les deux consœurs abritent le tramway, leur emploi et gestion quotidienne de ce transport urbain divergent.Le contraste est frappant et saute aux yeux pour un Casaoui qui débarque à Rabat. La ville vit dans un calme mêlé d’assoupissement, contrairement à la ville blanche dont les hurlements, va-et-vient, chahuts alimentent le quotidien. Ce contraste impacte la gestion et l’utilisation quotidienne du tramway à Rabat et à Casa.
Albayan
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