Le séjour devait être paradisiaque. Une semaine à Paris, dans lun des plus beaux hôtels de la capitale, le Royal Garden, à deux pas des Champs-Elysées. Un must pour ces riches Saoudiens invités à se déplacer à Paris pour un séminaire. Par le biais dune agence qatarienne, ces 18 personnes réservent donc sept nuits dans de majestueuses suites du Royal Garden. Coût total de lhébergement : 25.000 euros.
Sur place pourtant, les Saoudiens déchantent rapidement. Ils se plaignent de l'entretien des chambres, de la viande qui ne serait pas halal et du service, selon eux pas à la hauteur. Au fil des jours, la litanie des reproches s'allonge.
Pour manifester leur mécontentement, les Saoudiens vont courir les rues de Paris en quête de ... SDF. Les riches touristes invitent ces hommes d'une autre condition à partager leur « triste quotidien » dans le très select Royal Garden. Les portiers de l'établissement ont du mal à masquer leur stupéfaction quand ces hôtes aux tenues peu réglementaires franchissent le seuil de l'hôtel. Les SDF sont priés de quitter les lieux et de retourner à leur abri de fortune. La colère des Saoudiens ne s'est pourtant pas estompée. Le 30 avril, une partie d'entre eux prend congé sans payer la facture. Plus tard, les autres tenteront de faire la même chose.
Prévenus, les policiers parisiens les invitent à ne pas s'engager dans cette voie. Contraints et forcés, chacun des riches touristes sort sa carte bancaire. Avant de prendre leur avion, ils ont pris langue avec un avocat français pour poursuivre le Royal Garden coupable selon eux de ne pas avoir respecté tous « les critères d'exigence inhérents à un hôtel de haut standing ».
Jointe, la direction de l'hôtel indique qu'un « contrat commercial avait été signé avec la société qatarienne en charge du séjour des Saoudiens, que toutes les prestations étaient connues, que les chambres pouvaient être vues sur internet, en somme que cette société avait toute latitude pour choisir son hôtel ».
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http://news.fr.msn.com/m6-actualite...tent-des-sdf-dans-leur-hôtel#fbid=1eIcMUd2-sh
Sur place pourtant, les Saoudiens déchantent rapidement. Ils se plaignent de l'entretien des chambres, de la viande qui ne serait pas halal et du service, selon eux pas à la hauteur. Au fil des jours, la litanie des reproches s'allonge.
Pour manifester leur mécontentement, les Saoudiens vont courir les rues de Paris en quête de ... SDF. Les riches touristes invitent ces hommes d'une autre condition à partager leur « triste quotidien » dans le très select Royal Garden. Les portiers de l'établissement ont du mal à masquer leur stupéfaction quand ces hôtes aux tenues peu réglementaires franchissent le seuil de l'hôtel. Les SDF sont priés de quitter les lieux et de retourner à leur abri de fortune. La colère des Saoudiens ne s'est pourtant pas estompée. Le 30 avril, une partie d'entre eux prend congé sans payer la facture. Plus tard, les autres tenteront de faire la même chose.
Prévenus, les policiers parisiens les invitent à ne pas s'engager dans cette voie. Contraints et forcés, chacun des riches touristes sort sa carte bancaire. Avant de prendre leur avion, ils ont pris langue avec un avocat français pour poursuivre le Royal Garden coupable selon eux de ne pas avoir respecté tous « les critères d'exigence inhérents à un hôtel de haut standing ».
Jointe, la direction de l'hôtel indique qu'un « contrat commercial avait été signé avec la société qatarienne en charge du séjour des Saoudiens, que toutes les prestations étaient connues, que les chambres pouvaient être vues sur internet, en somme que cette société avait toute latitude pour choisir son hôtel ».
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