Paris : le musée Cognacq-Jay braqué lors d’une violente attaque à la hache

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le braquage a eu lieu mercredi vers 10 h 30. Plusieurs objets ont été volés pour un montant d’environ un million d’euros. Il n’y a pas eu de blessé.


Le musée Cognacq-Jay, situé dans le IIIe arrondissement de Paris, a été visé par une violente attaque mercredi 20 novembre aux alentours de 10 h 30, a appris Le Figaro de sources concordantes.

Le musée « a été la cible d’un braquage d’une grande violence alors que du public et des agents étaient sur place, indique la Ville de Paris dans un communiqué. Plusieurs objets ont été dérobés. L’évaluation du préjudice est en cours. » Il n’y a pas eu de blessé.

Individus cagoulés et armés​

Selon nos informations, quatre hommes cagoulés armés de battes de base-ball et de haches sont entrés dans le musée. Ils ont brisé des vitrines et ont volé quatre tabatières ornées d’or ainsi que des diamants avant de s’enfuir sur deux scooters. Le préjudice s’élèverait à un million d’euros. Contacté par Le Figaro, le parquet de Paris indique avoir saisi la brigade de répression du banditisme (BRB) d’une enquête pour vol à main armée en bande organisée.

« Le musée est exceptionnellement fermé ce jour. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée », précise actuellement le musée sur son site internet. Une exposition temporaire intitulée Luxe de poche, petits objets précieux au siècle des Lumières était en cours.

La finesse du XVIIIe siècle​

L’exposition Luxe de poche, présentée au musée Cognacq-Jay du 28 mars au 24 novembre 2024, révélait une collection exceptionnelle de petits objets précieux et raffinés. Réalisé en or, enrichis de pierres précieuses ou semi-précieuses, et ornés de matériaux tels que la nacre ou la porcelaine, certains de ces artefacts sont également agrémentés de miniatures. Ces trésors illustrent un art de vivre empreint d’élégance et un goût prononcé pour le luxe, symboles à la fois de richesse et de souvenirs intimes, comme le souligne le musée.


Installé au cœur de l’hôtel de Donon, ancienne propriété de la famille éponyme, le musée a été entièrement restauré afin d’accueillir cette collection remarquable et d’inviter les amateurs d’art du XVIIIe siècle à en découvrir ses merveilles. À la disparition d’Ernest Cognacq, le 21 février 1928, fondateur avec son épouse Marie-Louise Jaÿ des grands magasins de La Samaritaine, la Ville de Paris hérita de leur précieuse collection d’art du XVIIIe siècle, ainsi que de l’immeuble situé au 25, boulevard des Capucines, destiné à en devenir l’écrin. Constituée entre 1895 et 1925, cette collection reflète l’érudition et la passion des époux pour l’art européen de cette époque.
 
Retour
Haut