Paris - Me Francis Szpiner a qualifié l'un de ses confrères de «traître génétique». I

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
SOCIAL - Un salarié a laissé une lettre à sa famille, expliquant son geste...

La faute au «management par la terreur». C’est ainsi qu’un salarié de France Télécom a expliqué son suicide, le 14 juillet, à Marseille. Dans une lettre adressée à sa famille, cet homme de 51 ans met en cause «la surcharge de travail» et «le management par la terreur».

«Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C'est la seule cause», a écrit le salarié, qui a mis fin à ses jours à son domicile. Il évoque notamment l'«urgence permanente», la «surcharge de travail», l'«absence de formation», la «désorganisation totale de l'entreprise» et le «management par la terreur».

«Je suis devenue une épave, il vaut mieux en finir»

«Cela m'a totalement désorganisé et perturbé. Je suis devenu une épave, il vaut mieux en finir», ajoute-t-il dans la lettre.

Pour la direction, qui confirme le suicide mais ne souhaite pas commenter la lettre, «l'important c'est d'essayer de comprendre ce qui s'est passé», rappelant que «les causes d'un suicide sont toujours multiples».

Elle précise que «quelques jours avant le drame, ses collègues et ses responsables avaient remarqué des signes de dépression. Il avait été pris en charge par les managers, ses collègues et les partenaires sociaux».

Depuis février 2008, 18 suicides et 10 tentatives

Selon Patrick Ackermann (Sud-PTT), depuis février 2008, 18 suicides et 10 tentatives de suicide ont eu lieu à France Télécom, qui emploie 102.254 salariés, dont 70% de fonctionnaires.

«Qui osera dire maintenant que cette trop longue liste noire n’est pas le résultat d’une situation dramatique dans l’entreprise? Qui pourra justifier le silence assourdissant d’une direction dont le seul objectif est de minimiser, de banaliser, de cacher ce mal-être, cette souffrance au travail ?», interroge dans un communiqué l'Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Télécom, organisme créé par la CFE-CGC et Sud-PTT.

Ces syndicats dénoncent depuis plusieurs années le stress à France Télécom et «les pressions» sur le personnel, notamment pour les pousser au départ, dans le cadre, selon eux, d'un plan de restructuration qui s'est traduit par plus de 22.000 «départs volontaires» entre 2005 et 2008.
Avec agence
 
un phénomène qui a tendance à s'amplifier de plus en plus..certains laissent derrière eux des lettres d'autres s'en vont en silence

que pensez vous de ce genre de drame?
 
N'y aurait-il pas une petit problème de titre, qui n'enlève rien de leur intérêt aux deux sujets ? Ce que m'inspire cette tragédie, c'est la vision d'un Auschwitz, ou mieux d'un Belzec, d'un Maïdanek ou d'un Treblinka (des abattoirs) soft. Une entreprise de déshumanisation des êtres humains.
 
Ce genre de drame n'est que le ènième sur la liste, nombres d'entreprises ont été maintes fois pointées du doigt dans des affaires de mal-être au travail ( Renault plus récemment).

Cet exemple démontre clairement le manque d'écoute, la non prise en compte du travail du salarié et surtout une méthode de management qui opprime le salarié jusqu'à l'étouffement.

On privilégie plus le rendement, la productivité au détriment à tout va au prix d'un stress et d'une négation de l'humain et de ces limites.
 
Y a aussi des ados qui se suicident , Est-ce qu’il faut remettre en cause la fonction de parent ?
Y a des amoureux éconduits qui mettent un terme a leurs jours , Est-ce qu’il faut remettre en cause l’amour ?
 
un phénomène qui a tendance à s'amplifier de plus en plus..certains laissent derrière eux des lettres d'autres s'en vont en silence

que pensez vous de ce genre de drame?

j'aurais trouvé une autre solution que le suicide... changer de boulot par exemple ou tout faire pour etre viré :rolleyes:
 
SOCIAL - Un salarié a laissé une lettre à sa famille, expliquant son geste...

La faute au «management par la terreur». C’est ainsi qu’un salarié de France Télécom a expliqué son suicide, le 14 juillet, à Marseille. Dans une lettre adressée à sa famille, cet homme de 51 ans met en cause «la surcharge de travail» et «le management par la terreur».

«Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C'est la seule cause», a écrit le salarié, qui a mis fin à ses jours à son domicile. Il évoque notamment l'«urgence permanente», la «surcharge de travail», l'«absence de formation», la «désorganisation totale de l'entreprise» et le «management par la terreur».

«Je suis devenue une épave, il vaut mieux en finir»

«Cela m'a totalement désorganisé et perturbé. Je suis devenu une épave, il vaut mieux en finir», ajoute-t-il dans la lettre.

Pour la direction, qui confirme le suicide mais ne souhaite pas commenter la lettre, «l'important c'est d'essayer de comprendre ce qui s'est passé», rappelant que «les causes d'un suicide sont toujours multiples».

Elle précise que «quelques jours avant le drame, ses collègues et ses responsables avaient remarqué des signes de dépression. Il avait été pris en charge par les managers, ses collègues et les partenaires sociaux».

Depuis février 2008, 18 suicides et 10 tentatives

Selon Patrick Ackermann (Sud-PTT), depuis février 2008, 18 suicides et 10 tentatives de suicide ont eu lieu à France Télécom, qui emploie 102.254 salariés, dont 70% de fonctionnaires.

«Qui osera dire maintenant que cette trop longue liste noire n’est pas le résultat d’une situation dramatique dans l’entreprise? Qui pourra justifier le silence assourdissant d’une direction dont le seul objectif est de minimiser, de banaliser, de cacher ce mal-être, cette souffrance au travail ?», interroge dans un communiqué l'Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Télécom, organisme créé par la CFE-CGC et Sud-PTT.

Ces syndicats dénoncent depuis plusieurs années le stress à France Télécom et «les pressions» sur le personnel, notamment pour les pousser au départ, dans le cadre, selon eux, d'un plan de restructuration qui s'est traduit par plus de 22.000 «départs volontaires» entre 2005 et 2008.
Avec agence

Quand on se plait plus dans son environnement professionel,on change de taf ou on se la ferme.
Mnt qu'il s'est suicidé,no problem,y a tellement de demandeurs d'emplois qu'il sera remplacé illico presto.

Bref,fait divers sans importance!
 
C'etait un marocain? :langue :

nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn c'était un allemand !!

elle, elle était prof d'arabe, elle a vécu au Maroc jusquaà ses 14 ans en fait !!

Un jour elle est venue frapper à ma porte pr me faire sa déclaration d'amour pr le Maroc et ses souvenirs et qu'elle était heureuse de pouvoir parler en arabe !!

du coup, elle parlait l'arabe littéraire, càd : kayfa halouki, hal anti bekheir,
arjouki, kouli hadihi touffaha :D

bref elle me soaulait avec son arabe classique

et un jour, on a vu les pompiers w lhala , et on a appris que son mari s'est pendu !!

un an après , elle s'est tapée un autre mec et elle a eu deux autres enfants avec :D
 
nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn c'était un allemand !!

elle, elle était prof d'arabe, elle a vécu au Maroc jusquaà ses 14 ans en fait !!

Un jour elle est venue frapper à ma porte pr me faire sa déclaration d'amour pr le Maroc et ses souvenirs et qu'elle était heureuse de pouvoir parler en arabe !!

du coup, elle parlait l'arabe littéraire, càd : kayfa halouki, hal anti bekheir,
arjouki, kouli hadihi touffaha :D

bref elle me soaulait avec son arabe classique

et un jour, on a vu les pompiers w lhala , et on a appris que son mari s'est pendu !!

un an après , elle s'est tapée un autre mec et elle a eu deux autres enfants avec :D
Majebrate ghir toufaha li kherjate babana men jena IooooI
 
il est tres difficile de juger un drame comme celui d'un suicide. A froid on pense forcement qu'il y avait sans doute pour ce salarie d'FT de meilleures solutions mais sa lettre montre combien il etait envahi par la pression de son travail, le desespoir.
C'est vraiment triste .
 
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