Genève Correspondance - Alors que Paris s'enorgueillit haut et fort d'avoir joué un rôle crucial dans la libération du peuple libyen, certains militants des droits de l'homme, eux, pointent ce qu'ils estiment être une distorsion entre le discours officiel et certains actes.
Geneviève Jacques, chargée de mission pour la FIDH et la Cimade (Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants) était de passage à Genève, mercredi 14 septembre, en marge de la 18e session du Conseil des droits de l'homme, pour, entre autres, dénoncer l'attitude du gouvernement français qui refuse toujours d'accueillir le moindre réfugié de la guerre en Libye. Et ignore ainsi les appels du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). "L'engagement militaire de la France devrait au contraire lui donner davantage de responsabilité vis-à-vis des victimes de la guerre", estime Mme Jacques qui s'est rendue en mission dans les camps installés en Tunisie et en Egypte en avril et en mai.
DÉCOMPTE POINTILLEUX
Elle décrit ainsi la situation tragique d'environ 5 200 migrants principalement Africains - des Somaliens, des Erythréens, des Soudanais du Darfour, des Irakiens, des Ethiopiens et des Ivoiriens - qui ont fui les combats ou les agressions dont ils sont maintenant l'objet en Libye, et sont maintenant "coincés" dans les camps.
Contrairement aux quelque 207 000 migrants qui ont été rapatriés chez eux, sous l'égide de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) - sur un total de 672 000 étrangers ayant fui la Libye -, ils ont demandé à être placés sous protection du HCR et ont obtenu un statut officiel, au terme d'une longue procédure.
pour lire la suite http://www.lemonde.fr/libye/article...es-de-la-guerre-en-libye_1573707_1496980.html
on veut bien du pétrole libyen mais pas de réfugié
Geneviève Jacques, chargée de mission pour la FIDH et la Cimade (Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants) était de passage à Genève, mercredi 14 septembre, en marge de la 18e session du Conseil des droits de l'homme, pour, entre autres, dénoncer l'attitude du gouvernement français qui refuse toujours d'accueillir le moindre réfugié de la guerre en Libye. Et ignore ainsi les appels du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). "L'engagement militaire de la France devrait au contraire lui donner davantage de responsabilité vis-à-vis des victimes de la guerre", estime Mme Jacques qui s'est rendue en mission dans les camps installés en Tunisie et en Egypte en avril et en mai.
DÉCOMPTE POINTILLEUX
Elle décrit ainsi la situation tragique d'environ 5 200 migrants principalement Africains - des Somaliens, des Erythréens, des Soudanais du Darfour, des Irakiens, des Ethiopiens et des Ivoiriens - qui ont fui les combats ou les agressions dont ils sont maintenant l'objet en Libye, et sont maintenant "coincés" dans les camps.
Contrairement aux quelque 207 000 migrants qui ont été rapatriés chez eux, sous l'égide de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) - sur un total de 672 000 étrangers ayant fui la Libye -, ils ont demandé à être placés sous protection du HCR et ont obtenu un statut officiel, au terme d'une longue procédure.
pour lire la suite http://www.lemonde.fr/libye/article...es-de-la-guerre-en-libye_1573707_1496980.html
on veut bien du pétrole libyen mais pas de réfugié