Le vote au bulletin secret qui s’est déroulé vendredi pour élire le président de la Chambre des représentants n’a pas manqué de piquant, comme l’épisode tragico-comique de la députée Fatima Chahou, connu sous son nom d’artiste Tabaâmrant. La raïssa du RNI a créé le buzz en prétextant, ne pas savoir écrire en arabe le nom du candidat qu’elle a choisi. Elle voulait l’écrire en tifinagh. Après plusieurs va-et-vient, l’on a demandé à ce qu’elle soit accompagnée d’un député sachant utiliser cet alphabet. Encore une fois, l’opposition, principalement l’Istiqlal, a crié à la violation du caractère secret du vote. Ce qui au final a mis la présidence de la séance dans une situation singulière. L’on a alors aperçu Chafik Rachadi qui griffonnait un papier à la raïssa qu’elle a ensuite mis sous cape. Serait-ce le bout de papier comprenant le nom du candidat ? Nul ne sait. Mais une chose est sûre, deux votes ont été exprimés en tifinagh…