Vendredi 12 octobre, 15h. Aux portes arrière du Parlement, des élus, vêtus de lhabit traditionnel, pressent le pas pour rattraper leur retard. Ils ont été appelés à se présenter à 14h. Dispositif sécuritaire exceptionnel, il est interdit dintroduire un téléphone portable, un appareil photographique ou un sac. Aujourdhui, cest la rentrée parlementaire qui inaugure la 1ère session de la 2ème année législative de la 9ème législature. Comme le prévoit la loi suprême de la Nation, cest le souverain en personne qui en donne le coup denvoi à 16h précises par la voie dun discours, le premier quil adresse aux élus après les élections et ladoption de la nouvelle Constitution.
Des priorités « loin de tout a priori » Bref, concis et précis, le roi fait appel à la conscience des élus et met en évidence limportance de leur mission dans la mise en uvre de la Constitution. « Vous avez le privilège dêtre les membres dun Parlement engagé dans une législature ayant la charge délaborer des lois organiques nouvelles et des lois ordinaires, appelées à parachever de manière optimale et dans les domaines les plus divers les dispositions de la nouvelle Constitution», rappelle le souverain. Face à lengagement attendu, ce sont les chantiers de la réforme qui se dressent à commencer par lorganisation territoriale. La concrétisation des dispositions constitutionnelles liées aux régions et collectivités et lapplication des recommandations de la Commission consultative de la régionalisation en tracent la feuille de route. Sur cet axe repose un autre, celui dassurer les conditions juridiques et organisationnelles pour le renouvellement de la Chambre des conseillers adaptée à lactuelle Constitution. Autre priorité soulevée par le souverain : la réforme de la justice nécessitant ladoption des lois organiques sur le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et le statut des magistrats. Le roi exhorte la Haute instance du dialogue pour la réforme du système judiciaire à privilégier lindépendance de la justice. A cela sajoute lurgence dopérationnaliser les instances de gouvernance, le Conseil national des langues et de la culture marocaine et lofficialisation effective de la langue amazighe « loin de tout a priori et de tout calcul étroit ».
http://www.lesoir-echos.com/parlementaires-au-travail/presse-maroc/59312/
Des priorités « loin de tout a priori » Bref, concis et précis, le roi fait appel à la conscience des élus et met en évidence limportance de leur mission dans la mise en uvre de la Constitution. « Vous avez le privilège dêtre les membres dun Parlement engagé dans une législature ayant la charge délaborer des lois organiques nouvelles et des lois ordinaires, appelées à parachever de manière optimale et dans les domaines les plus divers les dispositions de la nouvelle Constitution», rappelle le souverain. Face à lengagement attendu, ce sont les chantiers de la réforme qui se dressent à commencer par lorganisation territoriale. La concrétisation des dispositions constitutionnelles liées aux régions et collectivités et lapplication des recommandations de la Commission consultative de la régionalisation en tracent la feuille de route. Sur cet axe repose un autre, celui dassurer les conditions juridiques et organisationnelles pour le renouvellement de la Chambre des conseillers adaptée à lactuelle Constitution. Autre priorité soulevée par le souverain : la réforme de la justice nécessitant ladoption des lois organiques sur le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et le statut des magistrats. Le roi exhorte la Haute instance du dialogue pour la réforme du système judiciaire à privilégier lindépendance de la justice. A cela sajoute lurgence dopérationnaliser les instances de gouvernance, le Conseil national des langues et de la culture marocaine et lofficialisation effective de la langue amazighe « loin de tout a priori et de tout calcul étroit ».
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