Parmi les minorités ethniques caucasiennes, la mobilisation provoque un grand ressentiment.

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Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Dans le Caucase du Nord, les femmes en particulier protestent contre les conscriptions dans la guerre contre l’Ukraine. Il s’agit de griefs fondamentaux et du sentiment d’être impliqué de force dans une guerre étrangère.

Selon des observateurs locaux, les manifestations de dimanche à Makhatchkala sont apparues spontanément. Dans les chaînes régionales Telegram et les groupes Whatsapp, qui n’étaient pas nécessairement connus pour leur contenu politique auparavant, la nouvelle s’était répandue en un rien de temps que des femmes et certains hommes voulaient se rassembler dans le centre, le jour férié de la ville pour protester contre la conscription de leurs fils, frères et maris.

Selon ce que les militants ont recueilli sur la base de sources accessibles au public, le Daghestan a déploré le plus grand nombre de victimes par rapport à d’autres régions de la Russie depuis le début de la soi-disant « opération spéciale » en Ukraine.

Les bouleversements au Daghestan, mais aussi dans les républiques du Caucase du Nord de Karatchaï-Tcherkessie et de Kabardino-Balkarie, montrent un schéma connu de la lutte de l’État contre les mouvements clandestins islamistes dans la région : la population ne se sent pas prise au sérieux par les fonctionnaires – en grande partie ethniquement russes . Il y a un manque de confiance dans l’État, qui est principalement associé à l’oppression et à l’arbitraire.
Ramzan Kadyrov, tyran tchétchène et propagandiste de guerre, a déclaré que sa république constituante avait déjà fourni suffisamment d’hommes pour être déployé en Ukraine il veut juste envoyer 3 de ses fils.

C’est loin d’être un soulèvement des régions non dominées par la Russie contre le Kremlin, même si les observateurs avertissent que les troubles pourraient être exacerbés par les tensions sociales déjà existantes.
Mais une chose est paradoxale : dans son discours instaurant la mobilisation partielle, Poutine avait accusé l’Occident d’avoir l’intention de démanteler la Fédération de Russie. Mais au final, la décision du président de l’empire contribue particulièrement fortement à l’aliénation du régime.
 
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