La Saint-Valentin serait « trop juive » selon les musulmans indonésiens. Le Parti de la Justice Prospère, le principal parti indonésien musulman et conservateur, a donc abandonné l'idée d'envoyer des roses à des électeurs potentiels pour la fête des amoureux. Lire la suite l'article
Il faut dire que le parti se creuse la tête depuis plusieurs mois pour trouver le moyen de séduire la jeunesse progressiste avant les élections législatives d'avril prochain. Les cadeaux de Saint-Valentin étaient une piste, vite abandonnée : « nous ne célébrerons jamais d'événements qui ne correspondent pas à la culture islamique » selon Tifatul Sembiring, le président du PKS. Une stratégie qui, finalement, correspond plus à l'esprit du PKS. Le parti tente depuis plusieurs années, parfois avec succès, d'être une sorte de « voix musulmane » de la société. Dernière action en date : le lobbying actif pour voter la loi anti-pornographie, qui interdirait aussi bien les revues X que les bikinis sur les plages. Si une telle lutte peut faire sourire, elle est très prise au sérieux dans le pays, dont certaines régions comme Bali craignent qu'une telle loi freine leur développement touristique. Mais c'est le PKS lui-même qui suscite les plus grandes frayeurs, ayant remporté en 2008 la gestion de deux provinces indonésiennes, il est en passe de devenir un parti plus qu'influent. Dans ce cas-là, pas besoin de roses pour séduire.
Il faut dire que le parti se creuse la tête depuis plusieurs mois pour trouver le moyen de séduire la jeunesse progressiste avant les élections législatives d'avril prochain. Les cadeaux de Saint-Valentin étaient une piste, vite abandonnée : « nous ne célébrerons jamais d'événements qui ne correspondent pas à la culture islamique » selon Tifatul Sembiring, le président du PKS. Une stratégie qui, finalement, correspond plus à l'esprit du PKS. Le parti tente depuis plusieurs années, parfois avec succès, d'être une sorte de « voix musulmane » de la société. Dernière action en date : le lobbying actif pour voter la loi anti-pornographie, qui interdirait aussi bien les revues X que les bikinis sur les plages. Si une telle lutte peut faire sourire, elle est très prise au sérieux dans le pays, dont certaines régions comme Bali craignent qu'une telle loi freine leur développement touristique. Mais c'est le PKS lui-même qui suscite les plus grandes frayeurs, ayant remporté en 2008 la gestion de deux provinces indonésiennes, il est en passe de devenir un parti plus qu'influent. Dans ce cas-là, pas besoin de roses pour séduire.