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Les médias néerlandais ont rapporté vendredi 15 janvier la démission du gouvernement du Premier ministre Mark Rutte en raison d’un vaste scandale dans lequel des milliers de familles ont été accusées à tort de fraude.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a confirmé sa démission et celle de l’ensemble de ses ministres, alors que son gouvernement était embourbé dans un scandale de l’administration fiscale qui avait accusé à tort des milliers de parents de fraude aux allocations familiales.
«L’Etat de droit doit protéger ses citoyens d’un gouvernement tout puissant. Cela a échoué d’une manière horrible», a déclaré Mark Rutte au cours d’une conférence de presse, confirmant avoir présenté sa démission au roi Willem-Alexander.
Des milliers de familles ont été accusées à tort de fraude aux allocations familiales, avant d’être contraintes à les rembourser, ce qui a plongé une partie d’entre elles dans de graves problèmes financiers. Nombre d’entre elles ont en outre fait l’objet d’un profilage ethnique sur la base de leur double nationalité.
Les quatre partis du centre et de la droite au pouvoir s’étaient réunis plus tôt pour discuter d’une éventuelle démission, alors que Mark Rutte, Premier ministre depuis 2010 et l’un des dirigeants européens depuis le plus longtemps en poste, avait précédemment annoncé qu’il briguerait un quatrième mandat.
De hauts responsables politiques, dont plusieurs ministres en fonction, sont accusés d’avoir préféré fermer les yeux sur des dysfonctionnements dont ils avaient connaissance.
L’affaire survient deux mois avant des élections législatives, prévues le 17 mars, et en pleine crise sanitaire, les Pays-Bas connaissant les restrictions les plus sévères imposées depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Mark Rutte s’était auparavant opposé à la démission de sa coalition, affirmant que le pays a besoin d’un gouvernement décisionnaire pour lutter contre le nouveau coronavirus.
Il avait ajouté mardi souhaiter que son gouvernement, démissionnaire ou non, continue à pouvoir prendre des décisions sur la gestion de la crise sanitaire jusqu’aux élections.
Le système politique néerlandais permet l’existence d’un « gouvernement démissionnaire », qui peut s’occuper des affaires en cours dans l’attente de la formation d’un nouveau gouvernement ou de la tenue d’élections.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a confirmé sa démission et celle de l’ensemble de ses ministres, alors que son gouvernement était embourbé dans un scandale de l’administration fiscale qui avait accusé à tort des milliers de parents de fraude aux allocations familiales.
«L’Etat de droit doit protéger ses citoyens d’un gouvernement tout puissant. Cela a échoué d’une manière horrible», a déclaré Mark Rutte au cours d’une conférence de presse, confirmant avoir présenté sa démission au roi Willem-Alexander.
Des milliers de familles ont été accusées à tort de fraude aux allocations familiales, avant d’être contraintes à les rembourser, ce qui a plongé une partie d’entre elles dans de graves problèmes financiers. Nombre d’entre elles ont en outre fait l’objet d’un profilage ethnique sur la base de leur double nationalité.
Les quatre partis du centre et de la droite au pouvoir s’étaient réunis plus tôt pour discuter d’une éventuelle démission, alors que Mark Rutte, Premier ministre depuis 2010 et l’un des dirigeants européens depuis le plus longtemps en poste, avait précédemment annoncé qu’il briguerait un quatrième mandat.
Un affaire qui survient deux mois avant les élections législatives
Un rapport d’enquête parlementaire publié en décembre a établi que des fonctionnaires ont mis fin aux allocations de milliers de familles accusées à tort de fraude entre 2013 et 2019, avant de les contraindre à restituer de façon rétroactive celles perçues sur plusieurs années, soit dans certains cas des dizaines de milliers d’euros.De hauts responsables politiques, dont plusieurs ministres en fonction, sont accusés d’avoir préféré fermer les yeux sur des dysfonctionnements dont ils avaient connaissance.
L’affaire survient deux mois avant des élections législatives, prévues le 17 mars, et en pleine crise sanitaire, les Pays-Bas connaissant les restrictions les plus sévères imposées depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Mark Rutte s’était auparavant opposé à la démission de sa coalition, affirmant que le pays a besoin d’un gouvernement décisionnaire pour lutter contre le nouveau coronavirus.
Il avait ajouté mardi souhaiter que son gouvernement, démissionnaire ou non, continue à pouvoir prendre des décisions sur la gestion de la crise sanitaire jusqu’aux élections.
Le système politique néerlandais permet l’existence d’un « gouvernement démissionnaire », qui peut s’occuper des affaires en cours dans l’attente de la formation d’un nouveau gouvernement ou de la tenue d’élections.