amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Le bras de fer entre les professionnels du pain et le gouvernement reprend. Cette fois, les producteurs de pain sont passés à l'acte en arrêtant la production dans deux villes. Ils prévoient d'étendre le mouvement à l'échelle nationale.
On pensait le différend réglé. Il n'en est rien. Les négociations entamées entre le gouvernement et les boulangers qui multiplient les menaces depuis le mois d'août , n'ont visiblement pas abouti.
Lors d'une réunion de la Commission des finances de la seconde chambre, Mohamed El Ouafa, ministre des Affaires générales, s'est montré menaçant envers quiconque augmente le prix du pain. "Celui qui augmente le prix, on va lui fermer son commerce…les Marocains sont prêts à ne manger que des crêpes (meloui)", a-t-il déclaré.
Et la réponse du clan adverse n'a pas tardé. Les boulangers de Berkane et Martil ont arrêté leur production à en croire El Houcine Azaz, président de la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc (FNBPM). Il assure que du 11 au 13 février prochains, toute la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaer connaîtra une cessation de production.
D'après lui, le gouvernement "a trop tardé" à adhérer aux revendications des boulangers. "Les déclarations d'El Ouafa sont très mal accueillies par nos membres", a-t-il confié. Et ce n'est pas tout. La FNBPM se réunit ce dimanche à Meknès afin de décider la date de l'arrêt de production du pain à l'échelle nationale.
Son président nous assure que tout est possible, quitte à arrêter définitivement la production de pain et ne rester que sur les autres produits pâtissiers.
La FNBPM exige l’application du contrat programme négocié avec le gouvernement Abass El Fassi en octobre 2011 et finalisé avec le gouvernement d’Abdeilah Benkirane en avril 2013.
Ce contrat programme prévoit notamment la modernisation du secteur, la création d’une école pour la boulangerie, une baisse des prix de l’électricité, une réforme de la fiscalité relative au secteur, ainsi que la lutte contre l’informel.
Source : h24info.ma
On pensait le différend réglé. Il n'en est rien. Les négociations entamées entre le gouvernement et les boulangers qui multiplient les menaces depuis le mois d'août , n'ont visiblement pas abouti.
Lors d'une réunion de la Commission des finances de la seconde chambre, Mohamed El Ouafa, ministre des Affaires générales, s'est montré menaçant envers quiconque augmente le prix du pain. "Celui qui augmente le prix, on va lui fermer son commerce…les Marocains sont prêts à ne manger que des crêpes (meloui)", a-t-il déclaré.
Et la réponse du clan adverse n'a pas tardé. Les boulangers de Berkane et Martil ont arrêté leur production à en croire El Houcine Azaz, président de la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc (FNBPM). Il assure que du 11 au 13 février prochains, toute la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaer connaîtra une cessation de production.
D'après lui, le gouvernement "a trop tardé" à adhérer aux revendications des boulangers. "Les déclarations d'El Ouafa sont très mal accueillies par nos membres", a-t-il confié. Et ce n'est pas tout. La FNBPM se réunit ce dimanche à Meknès afin de décider la date de l'arrêt de production du pain à l'échelle nationale.
Son président nous assure que tout est possible, quitte à arrêter définitivement la production de pain et ne rester que sur les autres produits pâtissiers.
La FNBPM exige l’application du contrat programme négocié avec le gouvernement Abass El Fassi en octobre 2011 et finalisé avec le gouvernement d’Abdeilah Benkirane en avril 2013.
Ce contrat programme prévoit notamment la modernisation du secteur, la création d’une école pour la boulangerie, une baisse des prix de l’électricité, une réforme de la fiscalité relative au secteur, ainsi que la lutte contre l’informel.
Source : h24info.ma