“Personne ne peut l’arrêter”: pourquoi Elon Musk est en train de devenir le véritable patron des États-Unis

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Le Wall Street Journal a récemment révélé qu’Elon Musk entretenait régulièrement des conversations avec Vladimir Poutine. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que l’armée américaine ne peut plus se passer de lui en raison de son influence sur l’industrie spatiale.

Personne ne peut donc le remettre en question, pas même Donald Trump. Ajoutez à cela son pouvoir via X, Musk est véritablement en train de devenir le patron des États-Unis.

“Les secrets militaires, c’est ennuyeux”, a plaisanté Elon Musk lorsqu’il a récemment confirmé qu’il dispose d’une “autorisation de sécurité de haut niveau”. Cela lui permet d’accéder à des informations confidentielles du Pentagone, grâce aux contrats que ses entreprises ont avec l’armée.

Celles-ci utilisent notamment les fusées Falcon 9 de Musk pour envoyer des engins dans l’espace, et en mars, il a été révélé que sa société SpaceX est en train de construire un réseau de centaines de satellites espions.

Le gouvernement américain se trouve face à un dilemme, selon le Wall Street Journal. L’Oncle Sam s’oppose évidemment aux échanges entre Poutine et Musk, mais il ne peut rien y faire.

En effet, il est trop dépendant des entreprises de Musk. Cette dépendance ne se limite pas aux satellites et aux fusées. Un inventaire effectué par le New York Times a démontré que Musk a conclu des contrats gouvernementaux pour un total de 14,2 milliards d’euros en dix ans.

De plus, Musk a démontré qu’il est très sélectif dans la liberté d’expression qu’il prône sur son réseau social.

En septembre, par exemple, l’équipe de campagne de Donald Trump lui a demandé d’empêcher la diffusion d’un dossier compromettant concernant son colistier J.D. Vance.

Une requête visiblement acceptée puisque le journaliste ayant initialement publié le dossier a vu son compte X être supprimé.

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De prestigieux médias américains, comme le Washington Post ou le Los Angeles Times, ont renoncé à apporter leur soutien à Kamala Harris ou à Donald Trump, mettant fin à une tradition plus que centenaire.

À quelques jours de l'élection présidentielle du 5 novembre, l'annonce a fait l'effet d'une bombe dans l'industrie des médias: le Washington Post, plutôt marqué à gauche, a indiqué vendredi qu'il ne soutiendrait aucun candidat lors de ce scrutin - ni des suivants -, par souci d'"indépendance".

Le prestigieux journal, propriété du fondateur d'Amazon Jeff Bezos depuis 2013, met ainsi fin à une tradition de plus de 30 ans, poussé dans le dos par la volonté de son big boss. Une première qui a suscité de vives tensions au sein de sa rédaction - et en dehors.

"C'est de la lâcheté, et la démocratie en est la victime", a tonné Marty Baron, ancien rédacteur en chef du quotidien, dans un post sur X.

Cette décision "fait fi des preuves journalistiques accablantes présentées par le Washington Post lui-même sur la menace que Donald Trump fait peser sur la démocratie", ont condamné samedi dans un communiqué Bob Woodward et Carl Bernstein, ex-grandes plumes du journal, célèbres pour avoir révélé le scandale politique du Watergate dans les années 1970.

"Il semble que les médias n'ont pas tiré les leçons de 2016, ni de tout ce qui s'est passé ensuite. Deux élections plus tard, ils continuent à jouer de cette fascination des excès de Trump, qui occupe tout l'espace, et dont on ne prend plus la peine de faire remarquer les incohérences."​

Le syndicat des journalistes du Washington Post a même accusé Jeff Bezos d'avoir empêché la publication d'un soutien à Kamala Harris qui avait déjà été rédigé. Une intervention toutefois démentie par une source proche de la direction.

Une décision "inquiétante" pour la liberté de la presse​

L'annonce n'est pas anodine, dans un contexte où les médias souffrent d'une crise de méfiance aux États-Unis, qui s'est intensifiée ces dernières années.

"Il semble que les médias - y compris les médias de référence - n'ont pas tiré les leçons de l'élection de 2016, ni de tout ce qui s'est passé ensuite.

Deux élections plus tard, ils continuent à jouer de cette fascination des excès de Donald Trump, qui occupe tout l'espace, et dont on ne prend plus la peine de faire remarquer les incohérences"

À une semaine des élections, la décision du Washington Post, qui a une longue tradition de défiance envers les puissants, donne ainsi "un coup de grâce à la crédibilité des médias".

La crainte de représailles si Trump est réélu président

La semaine dernière, le milliardaire Patrick Soon-Shiong, propriétaire du Los Angeles Times, autre grand journal de centre gauche, avait bloqué la décision du comité éditorial du journal qui souhaitait lui aussi apporter son soutien à la démocrate. En signe de protestation, plusieurs employés, dont la responsable éditoriale Mariel Garza, avaient remis leur démission.
Pour les experts, une seule explication: ces décisions des propriétaires de médias sont motivées par des intérêts économiques.

Soit la crainte de représailles, si Donald Trump revenait au pouvoir en janvier prochain. Cela semble être le cas de Jeff Bezos: l'homme d'affaires a en effet signé ces dernières années de gros contrats avec le gouvernement américain, et notamment avec le Pentagone, dans le domaine du stockage de données (cloud).

"C'est une manifestation très claire de ce que pourrait être l'ère du second mandat de Trump, une ambiance mafieuse, de vengeance, quasi permanente."


Le fondateur d'Amazon a toutefois démenti lundi cette interprétation, défendant une "décision de principe prise entièrement en interne".

Fuite de plus de 200.000 abonnés​

Si certains analystes estiment que les médias tentent aussi de ne pas se mettre à dos des lecteurs potentiels, Benoît Grevisse, professeur à l'UCLouvain, se montre plus dubitatif, car "le lectorat d'un titre comme le Washington Post n'est pas un lectorat acquis à Trump. Même si certains trumpistes le lisent attentivement".

Plus de 200.000 personnes ont d'ailleurs déjà annulé leur abonnement numérique suite à cette décision, a rapporté la National Public Radio. Un chiffre qui représente tout de même environ 8% de la diffusion payante du journal, qui compte 2,5 millions d'abonnés. Une série de chroniqueurs ont également démissionné du Washington Post, selon la NPR.

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Le Wall Street Journal a récemment révélé qu’Elon Musk entretenait régulièrement des conversations avec Vladimir Poutine. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que l’armée américaine ne peut plus se passer de lui en raison de son influence sur l’industrie spatiale.

Donc Reprenons,
C'est un Complot Dénoncé par les Comploteurs qui Raillent les "Complotistes" + La Théorie du Complot 🥴

Ya des Complots qui Le Sont et d'Autres qui sont des Théories du Complot... Qui.. Qui.. Qui.. Décident de Cela ?
 
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