Les prix du pétrole ont ouvert en hausse mardi à New York, sur fond de tensions entre la Russie et l'Ukraine, ainsi qu'au Proche-Orient, qui ramenaient les cours au dessus du seuil des 50 dollars.
Vers 14H05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 50,11 dollars, en hausse de 1,30 dollar par rapport à son cours de clôture de lundi.
La hausse des cours résulte d'une "combinaison d'événements géopolitiques", a constaté Adam Sieminski, de Deutsche Bank.
Le différend gazier opposant l'Ukraine et la Russie s'est envenimé. Les livraisons de gaz russe à la Croatie ont été totalement interrompues en matinée, tandis que pour la Bosnie voisine elles ont baissé de 25%.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a estimé que la Russie pourrait interrompre totalement le transit de son gaz vers l'Europe via l'Ukraine.
Les analystes estiment que certains gros consommateurs pourraient se tourner vers le pétrole pour remplacer une distribution de gaz défaillante.
Par ailleurs, au Proche-Orient, les combats entre les troupes israéliennes et le Hamas se sont étendues aux zones urbaines surpeuplées de la bande de Gaza, Israël rejetant toute trêve immédiate en dépit des appels internationaux à une cessation des hostilités.
Même si aucune des deux parties ne contrôle de pétrole, le conflit continuait de peser sur les cours, participant fortement au net rebond des cours depuis la fin de l'année.
En l'espace de 10 jours, les prix du pétrole ont ainsi regagné 30% de leur valeur : lundi 30 décembre, les échanges avaient commencé à 39,78 dollars à Londres et à 38,85 dollars à New York.
Pour M. Sieminski, la hausse des prix à court terme est aussi liée au retour des investisseurs sur le marché des matières premières.
"Les gens ont soldé leurs positions du marché en 2008 pour avoir du liquide et réduire leurs pertes. Une partie de cet argent semble revenir sur le marché", a expliqué l'analyste.
Boursorama
Vers 14H05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 50,11 dollars, en hausse de 1,30 dollar par rapport à son cours de clôture de lundi.
La hausse des cours résulte d'une "combinaison d'événements géopolitiques", a constaté Adam Sieminski, de Deutsche Bank.
Le différend gazier opposant l'Ukraine et la Russie s'est envenimé. Les livraisons de gaz russe à la Croatie ont été totalement interrompues en matinée, tandis que pour la Bosnie voisine elles ont baissé de 25%.
Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a estimé que la Russie pourrait interrompre totalement le transit de son gaz vers l'Europe via l'Ukraine.
Les analystes estiment que certains gros consommateurs pourraient se tourner vers le pétrole pour remplacer une distribution de gaz défaillante.
Par ailleurs, au Proche-Orient, les combats entre les troupes israéliennes et le Hamas se sont étendues aux zones urbaines surpeuplées de la bande de Gaza, Israël rejetant toute trêve immédiate en dépit des appels internationaux à une cessation des hostilités.
Même si aucune des deux parties ne contrôle de pétrole, le conflit continuait de peser sur les cours, participant fortement au net rebond des cours depuis la fin de l'année.
En l'espace de 10 jours, les prix du pétrole ont ainsi regagné 30% de leur valeur : lundi 30 décembre, les échanges avaient commencé à 39,78 dollars à Londres et à 38,85 dollars à New York.
Pour M. Sieminski, la hausse des prix à court terme est aussi liée au retour des investisseurs sur le marché des matières premières.
"Les gens ont soldé leurs positions du marché en 2008 pour avoir du liquide et réduire leurs pertes. Une partie de cet argent semble revenir sur le marché", a expliqué l'analyste.
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