Départ imminent pour Casablanca, où grâce l’institut Français du Maroc, nous avons pu poser nos micros le temps de 5 émissions pour donner la parole à ceux qui font et inventent la philosophie au Maroc aujourd’hui. Après Oxford, où nous étions allés discuter avec quatre philosophes britanniques au printemps dernier, quatre philosophes qui nous avaient parlé de philosophie du langage sur les pelouses interdites aux visiteurs et de philosophie de l’esprit dans des bureaux gothiques, cette année c’est à la découverte d’un contexte d’enseignement et de recherche en philosophie radicalement différent que nous avons choisi de partir.
Trois ans après les insurrections politiques (la désormais fameuse journée du 20 février), qui conduira à l’élaboration d’une nouvelle constitution, comment les philosophes conçoivent-ils leur rôle au sein d’une société qui se caractérise par sa jeunesse et son faible taux d’alphabétisation ? Comment enseigner des textes dans une langue qui n’est pas parlée par tout le monde ? Y’a-t-il un sens à parler de philosophie arabe, ou même marocaine ?
Entre relativisme et universalisme, enjeux de traductions et questions identitaires, c’est la grandeur et la beauté du métier de philosophe qui nous est apparu au terme des ces discussions, qui plus que jamais ont fait apparaître la nécessité des philosophes au sein de la cité.
Mercredi, nous discuterons du féminisme marocain en compagnie d’Aicha Barkaoui et de Yasmine Chami, jeudi, Abdessalam Chedaddi nous expliquera l’urgence de traduire les écrits politiques de Rousseau en arabe, et vendredi, Driss Jaydène accompagné de deux grands professeurs de phioosophie, Noureddine Affaya et Adil Hadjami, vous feront un portrait de la philosophie au Maroc aujourd’hui. Mais aujourd’hui et demain, laissons sans plus attendre la parole à Ali Benmakhlouf, qui depuis des années enseigne la philosophie au France et au Maroc.
http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-0
Les deux premières émissions (celle du lundi et du Mardi) avec Ali Benmakhlouf. Disponibles en podcast ici.
Ou en streaming respectivement là (première émission) et là (seconde émission) .
Le format de l'émission est d'une petite heure à peu près. Je vous conseille vivement de prendre le temps et la patience d'écouter voire d'apprécier ^^.
Trois ans après les insurrections politiques (la désormais fameuse journée du 20 février), qui conduira à l’élaboration d’une nouvelle constitution, comment les philosophes conçoivent-ils leur rôle au sein d’une société qui se caractérise par sa jeunesse et son faible taux d’alphabétisation ? Comment enseigner des textes dans une langue qui n’est pas parlée par tout le monde ? Y’a-t-il un sens à parler de philosophie arabe, ou même marocaine ?
Entre relativisme et universalisme, enjeux de traductions et questions identitaires, c’est la grandeur et la beauté du métier de philosophe qui nous est apparu au terme des ces discussions, qui plus que jamais ont fait apparaître la nécessité des philosophes au sein de la cité.
Mercredi, nous discuterons du féminisme marocain en compagnie d’Aicha Barkaoui et de Yasmine Chami, jeudi, Abdessalam Chedaddi nous expliquera l’urgence de traduire les écrits politiques de Rousseau en arabe, et vendredi, Driss Jaydène accompagné de deux grands professeurs de phioosophie, Noureddine Affaya et Adil Hadjami, vous feront un portrait de la philosophie au Maroc aujourd’hui. Mais aujourd’hui et demain, laissons sans plus attendre la parole à Ali Benmakhlouf, qui depuis des années enseigne la philosophie au France et au Maroc.
http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-0
Les deux premières émissions (celle du lundi et du Mardi) avec Ali Benmakhlouf. Disponibles en podcast ici.
Ou en streaming respectivement là (première émission) et là (seconde émission) .
Le format de l'émission est d'une petite heure à peu près. Je vous conseille vivement de prendre le temps et la patience d'écouter voire d'apprécier ^^.
Dernière édition: