Follow along with the video below to see how to install our site as a web app on your home screen.
Note: This feature may not be available in some browsers.
et ceux qui ne recherche pas la reconnaissance ?Le besoin de reconnaissance. D'où tire t-on ce besoin ? est-il inscrit dans notre essence ou s'agit-il d'une construction sociale qui a suscité en nous cette volonté d'être reconnu afin de nous sentir existé ?
Cela me fait penser à un certain débat où des femmes (de même pour des hommes) prétendaient que la façon dont celles-ci s'apprêtaient, le maquillage qu'elles mettaient etc..... n'était mue que par une seule et unique volonté qui était celle de se plaire à soi-même uniquement.
Il était facile de rétorquer que seuls, abandonnés sur une île déserte, nous ne prendrions vraisemblablement pas autant soin de notre apparence (quand bien même nous disposerions de tout le matériel pour) car alors personne, autre que nous-même, ne pourrait constater les effets des efforts qui furent les nôtres.
Qu'en conséquence, lorsque l'on se maquille, lorsque l'on s'apprête c'est avant tout pour plaire aux autres. Que l'on se plait lorsque l'on plait et que l'on désire aussi la reconnaissance des autres par le biais de notre physique (le culte du corps. Sculpter ses muscles, travailler ses fessiers, soigner son habillement, son maquillage, sa coiffure...).
En effet, la reconnaissance est désormais essentiellement due à l'apparence visuelle. (Je parle des gens "du peuple" et non pas de nos "élites" vivant dans un monde à part et tirant leur reconnaissance de leurs aptitudes vocales, footballistiques ou autres).
Au final, ce besoin de reconnaissance est prépondérant, ce qui fait que l'on se détermine avant tout en fonction des attentes du groupe (au sein duquel l'on souhaiterait être reconnu) à notre égard. Car bien peu de gens aspirent à une reconnaissance en arrivant dans un milieu "tels qu'ils sont réellement", sans prêter la moindre attention aux normes de celui-ci.
En fait, la liberté, l'émancipation ne sont que des illusions car il ne s'agit que de s'extirper de schémas plus anciens (la femme au foyer sous l'autorité du mari par-exemple) pour se conformer, se soumettre à d'autres schémas (tout aussi extérieurs) mais qui ont le mérite d'être plus subtils, à travers lesquels la force contraignante est moins visible (La femme passe de l'autorité du mari à celle des créateurs de mode par-exemple. L'homme, le paysan, passe de l'autorité du Seigneur à celle du cadre supérieur par-exemple).
Je m'interroge. Y en a t-il ? Si oui, comment font-ils pour cela, pour ne plus se préoccuper des regards extérieurs (si l'on considère que la recherche de la reconnaissance y est liée) ?et ceux qui ne recherche pas la reconnaissance ?
Je m'interroge. Y en a t-il ? Si oui, comment font-ils pour cela, pour ne plus se préoccuper des regards extérieurs (si l'on considère que la recherche de la reconnaissance y est liée) ?
c'est comme se préoccuper de ce que pense d'eux les faibles d'esprit... ça n'a aucun intérêt.Je m'interroge. Y en a t-il ? Si oui, comment font-ils pour cela, pour ne plus se préoccuper des regards extérieurs (si l'on considère que la recherche de la reconnaissance y est liée) ?
Le besoin de reconnaissance. D'où tire t-on ce besoin ? est-il inscrit dans notre essence ou s'agit-il d'une construction sociale qui a suscité en nous cette volonté d'être reconnu afin de nous sentir existé ?
Cela me fait penser à un certain débat où des femmes (de même pour des hommes) prétendaient que la façon dont celles-ci s'apprêtaient, le maquillage qu'elles mettaient etc..... n'était mue que par une seule et unique volonté qui était celle de se plaire à soi-même uniquement.
Il était facile de rétorquer que seuls, abandonnés sur une île déserte, nous ne prendrions vraisemblablement pas autant soin de notre apparence (quand bien même nous disposerions de tout le matériel pour) car alors personne, autre que nous-même, ne pourrait constater les effets des efforts qui furent les nôtres.
Qu'en conséquence, lorsque l'on se maquille, lorsque l'on s'apprête c'est avant tout pour plaire aux autres. Que l'on se plait lorsque l'on plait et que l'on désire aussi la reconnaissance des autres par le biais de notre physique (le culte du corps. Sculpter ses muscles, travailler ses fessiers, soigner son habillement, son maquillage, sa coiffure...).
En effet, la reconnaissance est désormais essentiellement due à l'apparence visuelle. (Je parle des gens "du peuple" et non pas de nos "élites" vivant dans un monde à part et tirant leur reconnaissance de leurs aptitudes vocales, footballistiques ou autres).
Au final, ce besoin de reconnaissance est prépondérant, ce qui fait que l'on se détermine avant tout en fonction des attentes du groupe (au sein duquel l'on souhaiterait être reconnu) à notre égard. Car bien peu de gens aspirent à une reconnaissance en arrivant dans un milieu "tels qu'ils sont réellement", sans prêter la moindre attention aux normes de celui-ci.
En fait, la liberté, l'émancipation ne sont que des illusions car il ne s'agit que de s'extirper de schémas plus anciens (la femme au foyer sous l'autorité du mari par-exemple) pour se conformer, se soumettre à d'autres schémas (tout aussi extérieurs) mais qui ont le mérite d'être plus subtils, à travers lesquels la force contraignante est moins visible (La femme passe de l'autorité du mari à celle des créateurs de mode par-exemple. L'homme, le paysan, passe de l'autorité du Seigneur à celle du cadre supérieur par-exemple).
Tu connais les philosophes cyniques?