el jadida
el jadida/mazagan beach
Le secteur du phosphate occupe une place de choix dans léconomie marocaine. Il est dailleurs, lun des premiers pourvoyeurs de devise du Maroc, et sa valorisation pourrait aujourdhui atténuer limpact de la crise internationale dans le pays.
En effet, quelques 250 chercheurs et industriels venus de 25 pays ont fait le déplacement du 18 au 20 mars à Marrakech pour prendre part à la troisième édition du Covaphos, une conférence internationale sur la valorisation des phosphates et dérivés.
Pour M. Abdelaâmi Kossir, maître de recherche au Centre détudes et de recherches des phosphates minéraux (Cerphos), dépendant de lOffice chérifien des phosphates (OCP), « Un grand potentiel dans les nouvelles utilisations du phosphore nous attend » indique-t-il.
Et parmi les nouvelles applications du phosphore, des dérivés pour les batteries de voitures, sachant que sont programmées à lhorizon 2011, près dun million de voitures rien quaux USA. Surprenant ce quon peut faire et produire grâce aux différentes utilisations des produits transformés.
On retiendra du Covaphos III, la conférence sur la valorisation des phosphates et dérivés organisée à Marrakech par le Cerphos, de multitudes autres applications, comme les additifs aux produits alimentaires ou encore comme catalyseurs pour la transformation des huiles végétales en bio-carburants
La rencontre denvergure mondiale, qui a regroupé cette semaine et durant trois jours les chercheurs, universitaires et industriels venus de 25 pays, a permis de présenter et échanger autour des résultats de travaux de recherche et des expériences industrielle en relation avec le phosphate et dérivés. «Le Covaphos est un rendez-vous unique pour consolider la collaboration entre luniversité et le monde industriel», insiste Jamal Maghnouj, directeur du centre de recherches.
Daprès ses responsables, le champ de Cerphos est immense surtout lorsquon sait quil devra permettre dapporter des réponses techniquement opérationnelles et économiquement viables à des défis actuels et futurs.
«Linvestissement en R& D est important au moment où les produits les plus classiques sont le plus touchés par la crise». Le Cerphos est ainsi chargé, entre autres, de la promotion de lusage dacide phosphorique purifié utilisé dans lindustrie agroalimentaire. Ce centre, créé en 1975 par le groupe OCP, intervient comme un fournisseur didées et de technologies pour la valorisation des phosphates. Erigé en société autonome, avec ses 40 grands chercheurs et 80 techniciens, il a déposé plusieurs brevets, mais vend ses technologies en particulier aux filiales de lOCP. Aujourdhui, des unités de traitement dacide phosphoriques sont basées uniquement sur des techniques développées par la filiale R&D, Cerphos.
Parmi les procédés faits maison, une unité à Safi et une autre denrichissement par le lavage flottation à El Youssoufia. Avec ses 5 laboratoires détudes, le Cerphos recherche génère 120 millions de DH est de chiffre daffaires. Il constitué dun réseau de compétences regroupant des chercheurs marocains et étrangers spécialisés dans les différents domaines liés à lactivité phosphorique.
l'Economiste
En effet, quelques 250 chercheurs et industriels venus de 25 pays ont fait le déplacement du 18 au 20 mars à Marrakech pour prendre part à la troisième édition du Covaphos, une conférence internationale sur la valorisation des phosphates et dérivés.
Pour M. Abdelaâmi Kossir, maître de recherche au Centre détudes et de recherches des phosphates minéraux (Cerphos), dépendant de lOffice chérifien des phosphates (OCP), « Un grand potentiel dans les nouvelles utilisations du phosphore nous attend » indique-t-il.
Et parmi les nouvelles applications du phosphore, des dérivés pour les batteries de voitures, sachant que sont programmées à lhorizon 2011, près dun million de voitures rien quaux USA. Surprenant ce quon peut faire et produire grâce aux différentes utilisations des produits transformés.
On retiendra du Covaphos III, la conférence sur la valorisation des phosphates et dérivés organisée à Marrakech par le Cerphos, de multitudes autres applications, comme les additifs aux produits alimentaires ou encore comme catalyseurs pour la transformation des huiles végétales en bio-carburants
La rencontre denvergure mondiale, qui a regroupé cette semaine et durant trois jours les chercheurs, universitaires et industriels venus de 25 pays, a permis de présenter et échanger autour des résultats de travaux de recherche et des expériences industrielle en relation avec le phosphate et dérivés. «Le Covaphos est un rendez-vous unique pour consolider la collaboration entre luniversité et le monde industriel», insiste Jamal Maghnouj, directeur du centre de recherches.
Daprès ses responsables, le champ de Cerphos est immense surtout lorsquon sait quil devra permettre dapporter des réponses techniquement opérationnelles et économiquement viables à des défis actuels et futurs.
«Linvestissement en R& D est important au moment où les produits les plus classiques sont le plus touchés par la crise». Le Cerphos est ainsi chargé, entre autres, de la promotion de lusage dacide phosphorique purifié utilisé dans lindustrie agroalimentaire. Ce centre, créé en 1975 par le groupe OCP, intervient comme un fournisseur didées et de technologies pour la valorisation des phosphates. Erigé en société autonome, avec ses 40 grands chercheurs et 80 techniciens, il a déposé plusieurs brevets, mais vend ses technologies en particulier aux filiales de lOCP. Aujourdhui, des unités de traitement dacide phosphoriques sont basées uniquement sur des techniques développées par la filiale R&D, Cerphos.
Parmi les procédés faits maison, une unité à Safi et une autre denrichissement par le lavage flottation à El Youssoufia. Avec ses 5 laboratoires détudes, le Cerphos recherche génère 120 millions de DH est de chiffre daffaires. Il constitué dun réseau de compétences regroupant des chercheurs marocains et étrangers spécialisés dans les différents domaines liés à lactivité phosphorique.
l'Economiste