Pierre N'Gahane, d'origine camerounaise, a été nommé mercredi préfet des Alpes de Haute-Provence, une promotion qui n'a rien à voir avec un effet "Obama", selon le gouvernement. Lire la suite l'article
M. N'Gahane était jusque-là préfet délégué pour l'égalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
"C'est simplement la reconnaissance des qualités d'un homme", a déclaré mercredi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie à l'issue du Conseil des ministres.
La ministre de la Justice Rachida Dati a également assuré qu'il ne fallait pas voir dans cette nomination un "effet Obama". "Je ne pense pas que Nicolas Sarkozy ait attendu un quelconque effet de quiconque pour pouvoir faire des actions volontaristes pour que la France d'en haut ressemble à la France d'en bas", a-t-elle dit, rappelant la nomination en 2005 du premier préfet musulman, Aïssa Dermouche, dans le Jura. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l'Intérieur.
"Regardez son gouvernement (...) Peut-être qu'Obama s'est inspiré du gouvernement français?", a lancé Rachida Dati.
M. N'Gahane n'est pas le premier préfet noir de France, Richard Samuel étant déjà préfet de l'Eure ou Alain Zabulon préfet de Corrèze depuis juillet dernier. D'origine algérienne, Nasser Meddah a quant à lui été préfet de l'Aube avant de changer de fonction.
"Les efforts du président de la République Nicolas Sarkozy (...) pour permettre à des personnalités issues de toute la diversité d'accéder aux plus hautes responsabilités ne sont pas nouveaux", a déclaré le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. "Cette détermination de Nicolas Sarkozy est ancienne, réelle, durable".
La nomination de M. N'Gahane "était prévue antérieurement à l'élection de Barack Obama" à la Maison Blanche et n'est donc "absolument pas liée aux événements américains", a assuré M. Chatel. Lors du Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a souligné selon lui qu'il était "important de continuer sur cette voie". AP
Source
AP
M. N'Gahane était jusque-là préfet délégué pour l'égalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
"C'est simplement la reconnaissance des qualités d'un homme", a déclaré mercredi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie à l'issue du Conseil des ministres.
La ministre de la Justice Rachida Dati a également assuré qu'il ne fallait pas voir dans cette nomination un "effet Obama". "Je ne pense pas que Nicolas Sarkozy ait attendu un quelconque effet de quiconque pour pouvoir faire des actions volontaristes pour que la France d'en haut ressemble à la France d'en bas", a-t-elle dit, rappelant la nomination en 2005 du premier préfet musulman, Aïssa Dermouche, dans le Jura. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l'Intérieur.
"Regardez son gouvernement (...) Peut-être qu'Obama s'est inspiré du gouvernement français?", a lancé Rachida Dati.
M. N'Gahane n'est pas le premier préfet noir de France, Richard Samuel étant déjà préfet de l'Eure ou Alain Zabulon préfet de Corrèze depuis juillet dernier. D'origine algérienne, Nasser Meddah a quant à lui été préfet de l'Aube avant de changer de fonction.
"Les efforts du président de la République Nicolas Sarkozy (...) pour permettre à des personnalités issues de toute la diversité d'accéder aux plus hautes responsabilités ne sont pas nouveaux", a déclaré le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. "Cette détermination de Nicolas Sarkozy est ancienne, réelle, durable".
La nomination de M. N'Gahane "était prévue antérieurement à l'élection de Barack Obama" à la Maison Blanche et n'est donc "absolument pas liée aux événements américains", a assuré M. Chatel. Lors du Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a souligné selon lui qu'il était "important de continuer sur cette voie". AP
Source
AP