Les parents d'un nouveau-né ont porté plainte mardi pour "homicide involontaire" après la mort de leur fille, née à Saintes, a-t-on appris vendredi de source judiciaire dans cette ville.
Marina est décédée le 4 août au CHU de Bordeaux après avoir été transférée du centre hospitalier de Saintes, le 3 août, jour de sa naissance, a-t-on précisé de même source.
"Pour la première tétée d'accueil, on a positionné, dans la salle de réveil, le bébé sur la maman, qui était épuisée après avoir accouché par césarienne", a expliqué l'avocat de la famille Me Jean Moulineau.
Selon lui, "alors que le père était sorti pour prévenir la famille de la naissance, la mère a été laissée seule avec son bébé".
"Deux personnes sont passées pour vérifier la tension de la mère mais quand la sage-femme est revenue après environ 40 minutes, l'enfant était asphyxié", a affirmé l'avocat, estimant "qu'on ne laisse pas un bébé sans surveillance sur le ventre d'une maman fatiguée et dont les bras sont entravés par une perfusion et un tensiomètre".
Les parents, âgés de 34 et 54 ans, ont porté plainte mardi pour "homicide involontaire" et le parquet de Saintes a saisi la section de recherches de Poitiers et la brigade de recherches de Saintes dans le cadre de l'enquête préliminaire.
"Je m'en remets à l'enquête judiciaire et des autorités sanitaires", a expliqué Denis Guirand, directeur du centre hospitalier de Saintonge. Il a cependant affirmé que "d'après les éléments en sa possession, il n'y avait pas de problème d'effectif dans le contexte de cet accident".
Selon le journal Sud Ouest, "la sage-femme qui officiait était considérée comme aguerrie".
Marina est décédée le 4 août au CHU de Bordeaux après avoir été transférée du centre hospitalier de Saintes, le 3 août, jour de sa naissance, a-t-on précisé de même source.
"Pour la première tétée d'accueil, on a positionné, dans la salle de réveil, le bébé sur la maman, qui était épuisée après avoir accouché par césarienne", a expliqué l'avocat de la famille Me Jean Moulineau.
Selon lui, "alors que le père était sorti pour prévenir la famille de la naissance, la mère a été laissée seule avec son bébé".
"Deux personnes sont passées pour vérifier la tension de la mère mais quand la sage-femme est revenue après environ 40 minutes, l'enfant était asphyxié", a affirmé l'avocat, estimant "qu'on ne laisse pas un bébé sans surveillance sur le ventre d'une maman fatiguée et dont les bras sont entravés par une perfusion et un tensiomètre".
Les parents, âgés de 34 et 54 ans, ont porté plainte mardi pour "homicide involontaire" et le parquet de Saintes a saisi la section de recherches de Poitiers et la brigade de recherches de Saintes dans le cadre de l'enquête préliminaire.
"Je m'en remets à l'enquête judiciaire et des autorités sanitaires", a expliqué Denis Guirand, directeur du centre hospitalier de Saintonge. Il a cependant affirmé que "d'après les éléments en sa possession, il n'y avait pas de problème d'effectif dans le contexte de cet accident".
Selon le journal Sud Ouest, "la sage-femme qui officiait était considérée comme aguerrie".