Azul
@Ebion peaceful salutateur

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Effectivement, on utilise trop des termes ou suffixes à tord et à travers (je m'y inclus), ce qui fini par dénaturer l'essence de certains mots, en résulte qu'on ne sait plus réellement ce dont on parle.
Tu m'apprends une chose sur le paganisme (ce qui n'est ni juif, ni chrétien), de nos jours si tu demandes à des personnes ce que le paganisme on t'expliquera que c'est un mouvement qui fais que chacun invente sa propre religion, tu as d'autre dérives comme le pastafarisme c'est à dire ceux encore récemment qui par dérision mettait une passoire sur la tête, tu as un autre exemple dans cet article
https://www.reformes.ch/spiritualit...-le-droit-de-porter-ses-cornes-sur-son-permis). Est ce que parce qu'ils se sont senti exclus dans le temps, ces personnes tentent inconsciemment d'exclure des personnes (ceux qui porte une kippa, un turban ou un voile) car généralement c'est de mon point de vue réactionnaire face à cela même si il peut y avoir des exceptions.
Puis tu as aussi dans le langage tous ces mots en trop qui certes donne du sens mais parfois n'ajoute rien à la grâce du discours.
Pour revenir à la réflexion sur le suffixe isme, celui ci est classé comme suffixe aussi bien d'attitude, d'opinion, de qualité, de fonction et plus si affinité lol, je me demande si le langage ne ce fait pas abusé contre son gré (un peu par moi avec les fautes et tournure de phrase que j'éparpille sur le forum)

, en faite on les utilises à toutes les sauces, il suffit de prendre une personne charismatique qui parle à coup de isme avec une certaine intonation que pour orienter son discours devant un groupe d'auditeur.
Assez de divagation, voici ce que j'ai trouver sur le net au sujet des ismes venant de :
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00789824/document (La construction morphologique des noms désadjectivaux suffixés en français)
Les noms en -isme
Nous avons relevé 1514 noms en -isme dans le TLF. L’étude de M. Roché (2007) démontre l’existence d’un seul suffixe -isme organisé en trois modèles.
Le premier modèle construit des noms de relation axiologique à partir de noms de principes ou de personnes, parallèlement à la construction de noms en -iste désignant les partisans de la doctrine, du mouvement. Cette circularité est également soulignée par Dubois (1962, p. 35) et Corbin (1988).
(40) esclavageN > esclavagismeN (41) CalvinNPR > calvinismeN esclavageN > esclavagisteN CalvinNPR > calvinisteN
Le second modèle construit des noms processifs et des noms d’agents à partir de verbes ou de noms (noms d’instruments ou noms prédicatifs)19.
(42) exorciserV > exorcismeN (43) parachuteN > parachutismeN exorciserV > exorcisteN parachuteN > parachutisteN
Le troisième modèle construit des noms de propriété sur base adjectivale (44). À ces noms ne correspondent pas de dérivés en -iste.
(44) parallèleA > parallélismeN
L’étude de M. Roché met en lumière les interférences entre ces trois modèles et expose les rôles joués par la pression lexicale dans cette organisation.
Les 1514 noms en -isme du TLF ne relèvent donc pas de notre champ d’étude puisque la base de ces noms est non-unique (40)-(44). La suffixation en -isme nominalise des noms, des noms propres, des verbes et des adjectifs, et même des expressions figées :
(45) jusqu’au bout >-isme jusqu’au boutismeN
19 Pour une étude des noms agentifs (pianiste, parachutiste), cf. Busa (1996).
Chapitre 1. Délimitation de l’objet d’étude 25
(46) je m’en fous >-isme je m’en foutismeN
Un sondage des 1514 noms laisse finalement présager que peu de noms en -isme sont morphologiquement reliés au troisième modèle dégagé par Roché (2007)20. De plus, il est relaté dans ce paragraphe que la suffixation en -isme est le seul moyen de construire un nom axiologique (il s’agit du premier des trois modèles décrits), ce qui lui confère une certaine liberté. En tout état de cause, nous écartons la suffixation en -isme car elle est sémantiquement marquée.