Par Angélique Négroni http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...us-de-150-nouvelles-zones-radars-fin-2010.php
Des appareils non signalés seront installés sur des axes de un à deux kilomètres.
Le nombre de radars moins signalés sur nos routes devrait rapidement augmenter. D'ici à la fin de l'année, entre 150 et 180 appareils vont être pourvus du nouveau panneau «Contrôles radars fréquents». Ils indiqueront ainsi aux automobilistes qu'ils entrent dans une zone de un ou deux kilomètres dans laquelle ils pourront être flashés à plusieurs reprises. Rappelons que le seul dispositif jusqu'à maintenant en vigueur est plus précis puisqu'il est annoncé par une pancarte installée à 400 mètres en amont de l'appareil. Aujourd'hui, les autorités cultivent donc un flou informatif sur nos axes routiers, pour responsabiliser davantage l'usager et mettre un terme à une de ses bien mauvaises habitudes: freiner devant le panneau pour appuyer sur l'accélérateur aussitôt ensuite.
Dans les tout premiers jours d'août, trois secteurs, situés en Dordogne et dans le Haut-Rhin, ont inauguré ce nouveau panneau. Depuis, trois autres sites ont été équipés, situés à Saint-Étienne, dans la Loire, à Villers-le-Lac, dans le Doubs, et à Vignory, en Haute-Marne. Quel est l'impact de ces zones radars sur le comportement de l'automobiliste? «Comme ces pancartes créent une insécurité dans l'esprit des gens, ces derniers roulent moins vite», constate le capitaine Jean Brun, commandant en second de l'escadron départemental de sécurité routière du Haut-Rhin. Et c'est bien l'objectif visé.
Un audit en cours
Les 1600 nouveaux radars prévus d'ici à 2013 seront signalés par ce nouveau panneau. Mais des appareils anciens pourront l'être aussi, comme l'annonce Michèle Merli, la déléguée interministérielle à la Sécurité routière. Une décision qui fait suite à un audit en cours, démarré depuis le printemps dernier et portant sur les appareils les plus anciens. «Nous analysons leur impact sur le nombre d'accidents. Si ces derniers ont chuté, on garde l'ancien panneau, situé à 400 mètres en amont. Si la baisse n'est pas significative, on se réserve alors la possibilité de changer la signalisation et d'installer une zone radars», explique Michèle Merli. Une vingtaine de sites à ce jour sont concernés et pourront donc accueillir plusieurs appareils de contrôle.
Des appareils non signalés seront installés sur des axes de un à deux kilomètres.
Le nombre de radars moins signalés sur nos routes devrait rapidement augmenter. D'ici à la fin de l'année, entre 150 et 180 appareils vont être pourvus du nouveau panneau «Contrôles radars fréquents». Ils indiqueront ainsi aux automobilistes qu'ils entrent dans une zone de un ou deux kilomètres dans laquelle ils pourront être flashés à plusieurs reprises. Rappelons que le seul dispositif jusqu'à maintenant en vigueur est plus précis puisqu'il est annoncé par une pancarte installée à 400 mètres en amont de l'appareil. Aujourd'hui, les autorités cultivent donc un flou informatif sur nos axes routiers, pour responsabiliser davantage l'usager et mettre un terme à une de ses bien mauvaises habitudes: freiner devant le panneau pour appuyer sur l'accélérateur aussitôt ensuite.
Dans les tout premiers jours d'août, trois secteurs, situés en Dordogne et dans le Haut-Rhin, ont inauguré ce nouveau panneau. Depuis, trois autres sites ont été équipés, situés à Saint-Étienne, dans la Loire, à Villers-le-Lac, dans le Doubs, et à Vignory, en Haute-Marne. Quel est l'impact de ces zones radars sur le comportement de l'automobiliste? «Comme ces pancartes créent une insécurité dans l'esprit des gens, ces derniers roulent moins vite», constate le capitaine Jean Brun, commandant en second de l'escadron départemental de sécurité routière du Haut-Rhin. Et c'est bien l'objectif visé.
Un audit en cours
Les 1600 nouveaux radars prévus d'ici à 2013 seront signalés par ce nouveau panneau. Mais des appareils anciens pourront l'être aussi, comme l'annonce Michèle Merli, la déléguée interministérielle à la Sécurité routière. Une décision qui fait suite à un audit en cours, démarré depuis le printemps dernier et portant sur les appareils les plus anciens. «Nous analysons leur impact sur le nombre d'accidents. Si ces derniers ont chuté, on garde l'ancien panneau, situé à 400 mètres en amont. Si la baisse n'est pas significative, on se réserve alors la possibilité de changer la signalisation et d'installer une zone radars», explique Michèle Merli. Une vingtaine de sites à ce jour sont concernés et pourront donc accueillir plusieurs appareils de contrôle.