Plus de 50 manifestations de protestation par jour au maroc. que revendiquent les marocains ?

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Au Maroc, il y aurait eu en moyenne 52 manifestations de protestation par jour à travers le pays, auxquelles auraient participé pas moins de 320.000 personnes, contre 8 en 2010, 5 en 2008 et seulement deux mouvements revendicatifs au quotidien en 2005.
Ces mouvements sous forme notamment de sit-in, de marches et de manifestations de protestation, auraient été au nombre de 700 en 2005, de 5091 en 2008, de 6438 en 2009, avant de passer à 8600 en 2010 et 17.000 en 2012.
Les chiffres révélés par (...)

- Société / Casablanca, Rabat, Al Hoceima, Enquête, Sidi Ifni, Sefrou

Plus de 50 manifestations de protestation par jour au Maroc. Que revendiquent les Marocains ?
 
Au Maroc, il y aurait eu en moyenne 52 manifestations de protestation par jour à travers le pays, auxquelles auraient participé pas moins de 320.000 personnes, contre 8 en 2010, 5 en 2008 et seulement deux mouvements revendicatifs au quotidien en 2005.
Ces mouvements sous forme notamment de sit-in, de marches et de manifestations de protestation, auraient été au nombre de 700 en 2005, de 5091 en 2008, de 6438 en 2009, avant de passer à 8600 en 2010 et 17.000 en 2012.
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Plus de 50 manifestations de protestation par jour au Maroc. Que revendiquent les Marocains ?


les sources stp merci

mam
 
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La répression impitoyable des années 60 et 70, les grandes émeutes des années 80, l'urbanisme au service de l'ordre social, les nouvelles revendications des années 90. Une étude présente une rétrospective des protestations au Maroc des années 60 jusqu'à aujourd'hui et revient sur la conquête de l'espace public.

Le Forum Alternative Maroc (FMAS) en partenariat avec l'Observatoire marocain des libertés publiques (OMLP) a organisé ce mardi à Casablanca une conférence sur les mouvements sociaux au Maroc. L'occasion de présenter une étude conduite par le sociologue Abderrahmane Rachik. Intitulée "les mouvements sociaux au Maroc, de l'émeute à la manifestation", elle présente une rétrospective des protestations au Maroc des années 60 jusqu'à aujourd'hui et revient sur la conquête de l'espace public.


La répression impitoyable des années 60 et 70
Il y a d'abord eu l'époque où les protestations relevaient de l'impossible puisqu'elles faisaient l'objet d'une répression aussi systématique qu'impitoyable. Des années 60 et 70, le sociologue n'a présenté que l'émeute du 23 mars 1965, fortement réprimée par feu Hassan II.

Cette période, l'étude la résume par le titre "Le temps de la sociabilité interdite". Elle était "caractérisée par l'affrontement entre la monarchie et les organisations politiques issues du mouvement national… toute protestation sociale revêtait une dimension politique contre l'Etat" souligne l'étude. Ces protestations prenaient la forme de grèves sectorielles de fonctionnaires, d'employés et d'étudiants.


Les grandes émeutes des années 80
Rachik a ensuite passé en revue les années 1980, période de grandes émeutes dans les milieux urbains devenus "un nouveau répertoire de la protestation sociale". Cela a commencé avec la révolte du pain à Casablanca en juin 1981, puis avec la révolte de 1984.

En plus de réprimer les manifestations, l'Etat, souligne l'étude, a mis en place une nouvelle politique d'urbanisme. L'idée derrière politique étant de "ne plus utiliser la seule violence physique comme moyens de répression". Ainsi le "schéma directeur 1981-1984" entend mettre en place "une politique massive de logement social en espérant une meilleure intégration socio-urbaine d'une population perçue comme dangereuse".


Les droits de l'homme, les féministes, les amazighs
Les années 1990 et 2000 ont vu l'émergence de la société civile. Cette période est appelée dans l'étude comme "le temps des nouveaux mouvements sociaux". Ces mouvements ne défendent plus seulement des revendications matérielles et symboliques dits aussi "conflits horizontaux", mais "s'organisent autour d'un ensemble de valeurs" (conflit sociaux verticaux). Les mouvements féministes, amazighs, des droits de l'homme…sont plus actifs que jamais.


De 2 à 52 protestations par jour en 7 ans
L'étude se résume pas à la seule analyse de cette période. Elle offre également un certain nombre de statistiques liées aux protestations de 2005 à nos jours. Ainsi, en moyenne, 2 mouvements de protestation étaient organisés (en moyenne) par jour dans tout le territoire en 2005. Un nombre qui a augmenté rapidement, passant à 5 protestations en moyenne en 2008, à 8 en 2010 pour exploser et atteindre 52 en 2012!

On apprend également que le travail est de loin le motif le plus commun des protestations. Ainsi, 42% des manifestations sont liées au travail, 7% ont un rapport avec le logement, 6% protestent contre la marginalisation, 5% demandent des réformes politiques, 4% pour la solidarité avec autrui et seulement 3% contre l'insécurité.

Le but de l'étude est de conduire un plaidoyer pour renforcer les garanties et le respect du droit au rassemblement et à la manifestation. Pour cela, les deux organisations font une batterie de recommandations qui se basent sur la constitution et les traités internationaux signés et ratifiés par le Maroc.

Un plaidoyer pour toucher et sensibiliser la société civile ainsi que les groupes parlementaires et qui se poursuivra jusqu'à juin 2015.


Source : H24 Info
 
Social. Les Marocains ont appris à manifester, et manifestent. Beaucoup.


C’est une étude sur les mouvements sociaux au Maroc, réalisée par les associations Forum Alternative et l’Observatoire marocain des Libertés publiques, qui le dit : les manifestations au Maroc sont passées de 8.500 en 2010 à… 17.000 en 2012. Les mouvements d’humeur des Marocains ont donc doublé en deux ans, avec une certaine année 2011 entre les deux. Cela fait une moyenne de 52 actions de protestation par jour, totalisant 300.000 personnes pour 2012.

C’est le sociologue Abderrahmane Rachik qui dévoile cette étude, en revenant sur l’historique de la contestation au Maroc. Ainsi, dans les années 60, une chape de plomb s’était abattue sur le Maroc social, depuis les émeutes estudiantines à forte connotation politique de 1965 ; c’était alors le temps de la sociabilité interdite, comme la qualifie le chercheur. Puis on en arrive aux manifestations des années 80, qui étaient essentiellement alimentaires, mais aussi urbaines.

Un embryon de société civile est apparu dès les années 90 avec les mouvements féministes et amazighs, en plus des défenseurs des droits de l’Homme. On passe alors des conflits horizontaux, de nature économique, aux conflits verticaux, plus axés sur les valeurs et le système moral du pays.

Et d’égrener les chiffres… ainsi, les sit-in sont passés de 700 en 2005 à 5.000 en 2008 (multiplication par sept en trois ans), à 6.438 en 2008. L’étude relève également que l’emploi arrive en tête des revendications des manifestants, avec 42%, suivi de loin par le logement (7%), la précarité (6%) et, enfin, les réformes politiques dans une proportion de 5%.

Entrant dans le détail de la principale catégorie de manifestants, l’étude révèle également que les mouvements menés par les syndicats représentent près de 40% du total de ces manifestations, suivis par les actions des diplômés chômeurs (33%) et puis ensuite par les fonctionnaires de la santé, de la justice et de l’éducation nationale (22%).

Sur le plan géographique, on notera, logiquement, une prééminence des mouvements sociaux à Casablanca et Rabat puis, loin derrière, Kenitra, Oujda, Laâyoune, el Jadida et d’autre viles.
Il fallait marquer cette tendance de la population à exprimer, collectivement et publiquement, ses revendications. La sociabilité prend forme et la mutualisation des contestations s’affirme. Une action de sensibilisation de la société civile sera donc menée jusqu’en 2015, mais il faudra également, et surtout, sensibiliser les forces de l’ordre sur l’aspect tout à fait normal de ces manifestations, quand elle sont, bien évidemment, pacifiques…


http://www.panorapost.com/social-les-marocains-ont-appris-a-manifester-et-manifestent-beaucoup/
 
Avec plus de 8.000 actions de protestations entre 2008 et 2010, Rabat figure en tête des villes accueillant le plus grand nombre de manifestations sociales.

Si plus de 50% de ces mouvements sont enregistrés dans les grands pôles urbains, de petites villes comme Al-Hoceima....., sont aussi souvent secouées par des protestations contre l’exclusion sociale.

Normal : avec @amsawad ...dans les parages :prudent: :D
 
Ils manifestent pour des broutilles, juste pour montrer aux autres pays qu'au Maroc, c'est la démocratie :D Alors qu'en fait la plupart ne manifestent pas pour plus de démocratie mais pour des intérêts personnels. C'est l'individualisme à la marocaine...
 
Au Maroc, il y aurait eu en moyenne 52 manifestations de protestation par jour à travers le pays, auxquelles auraient participé pas moins de 320.000 personnes, contre 8 en 2010, 5 en 2008 et seulement deux mouvements revendicatifs au quotidien en 2005.
Ces mouvements sous forme notamment de sit-in, de marches et de manifestations de protestation, auraient été au nombre de 700 en 2005, de 5091 en 2008, de 6438 en 2009, avant de passer à 8600 en 2010 et 17.000 en 2012.
Les chiffres révélés par (...)

- Société / Casablanca, Rabat, Al Hoceima, Enquête, Sidi Ifni, Sefrou

Plus de 50 manifestations de protestation par jour au Maroc. Que revendiquent les Marocains ?
Salam alaykoum,

Tout d'abord j'aimerai avant de parler de la légitimité des demandes faites, commencer par rappeler à nos frères qui manifeste que lorsque la bénédiction a été ôtée de nos vies, de nos œuvres et de nos enfants alors il faut commencer par inspectez nos propre actes.
En effet il y a de force ni de pouvoir que par Allah. Nous sommes nous rappelés d’Allah en accomplissant nos actes ? Nous sommes nous acquittés de nos devoirs envers Allah ?
Car nulles personnes qui a obéi à Allah à quelque moment que ce soit n’a regretté son acte. Et l’obéissance à Allah n’a jamais produit autre chose que le bien et la bénédiction dans tous les moments.
Rappelez nous du verset qui dit : "Et quiconque craint Dieu, il lui donnera une issu favorable, et lui accordera ses dons par des moyens sur lesquels il ne comptait pas." Et Allah dit la vérité.

Maintenant en ce qui concerne la nature des demandes, la majorités sont des manifestations pour plus d'emplois (je le sais puisque j'habite un endroit qui est un passage obligé pour les manifestations, il en passe facile 4 par semaine).
Je comprend les enjeu politique et notamment le fait que ces manifestation sont la raison d'être des syndicats mais il faut s'interrogé sur le fond. L'Etat n'a pas vocation à assuré l'emploi, cela ne fait pas partie de ses missions régaliennee. Aussi dur que cela puisse paraître (la réalité est toujours dur) dire "j'ai fais des études j'ai le droit au travail" est une "bêtise", il y a pas de droit au travail.
On peut considérer que la politique économique entreprise pas le gouvernement est mauvaise, dans ce cas là on le dit et on s'engage à proposé une autre voix mais celui (le politicien) qui vous dira que la demande est légitime vous mentira (car il est facile pour eux de surfer sur ça surtout par le jeu pervers de la majorité et de l'opposition).

Là je met de coté le fait que la manifestation est une arnaque en soi, un moment de défoulement organisé et contrôlé, tous ça pour dire que rien ne remplacera la discipline, le travail et la recherche de l'agrément d'Allah dans la réussite d'un individu, d'une famille et d'un pays.
 
@Ruh75, @SynthaxError, @midalli, @sevet,

Sur le plan géographique, on notera, logiquement, une prééminence des mouvements sociaux à Casablanca et Rabat puis, loin derrière, Kenitra, Oujda, Laâyoune, el Jadida et d’autre viles.
Il fallait marquer cette tendance de la population à exprimer, collectivement et publiquement, ses revendications.

Quand on n'est pas marocain comme moi et que l'on regarde les choses de loin...
... on a l'impression qu'un royaume de droit divin, comme l'est le Maroc ,n'est pas une trop mauvaise chose.
En effet, si on compare au reste des pays musulmans, on a :
- d'un coté les pays gouvernés par les anciens partis Baas, qui ont été balayé par le printemps arabe....
-et d'autre part, des théocraties qui prennent la charia comme seule référence, ou comme référence prioritaire.
Finalement, quand on réfléchit, un roi soucieux du développement de son peuple, n'est peut-être pas
une si mauvaise chose.

Mais, naturellement, je conçois que cela ne satisfasse ni les démocrates assoiffés de liberté d'expression, ni les religieux assoiffés de pureté religieuse.
La voie du juste milieu n'est-elle pas finalement la bonne ?

Une royauté ancestrale peut sans-doute apporter cette stabilité et ce chemin paisible vers le progrès..... un progrès lent et peu visible, mais tout de même un progrès.
Car, finalement, c'est vous, mes amis marocains de la société civile, qui formez votre pays et lui donnez son atmosphère générale !

En vieillissant, je me méfie des révolutions. On sait ce que l'on détruit, on sait rarement ce qui poussera à la place. L'évolution me parait moins risquée et plus bénéfique.
 
Dernière édition:
@Ruh75, @SynthaxError, @midalli, @sevet,

[quote="thitrite, post: 12806012, member: 228473"
Sur le plan géographique, on notera, logiquement, une prééminence des mouvements sociaux à Casablanca et Rabat puis, loin derrière, Kenitra, Oujda, Laâyoune, el Jadida et d’autre viles.
Il fallait marquer cette tendance de la population à exprimer, collectivement et publiquement, ses revendications.

Quand on n'est pas marocain comme moi et que l'on regarde les choses de loin...
... on a l'impression qu'un royaume de droit divin, comme l'est le Maroc ,n'est pas une trop mauvaise chose.
En effet, si on compare au reste des pays musulmans, on a :
- d'un coté les pays gouvernés par les anciens partis Baas, qui ont été balayé par le printemps arabe....
-et d'autre part, des théocraties qui prennent la charia comme seule référence, ou comme référence prioritaire.
Finalement, quand on réfléchit, un roi soucieux du développement de son peuple, n'est peut-être pas
une si mauvaise chose.

Mais, naturellement, je conçois que cela ne satisfasse ni les démocrates assoiffés de liberté d'expression, ni les religieux assoiffés de pureté religieuse.
La voie du juste milieu n'est-elle pas finalement la bonne ?

Une royauté ancestrale peut sans-doute apporter cette stabilité et ce chemin paisible vers le progrès..... un progrès lent et peu visible, mais tout de même un progrès.
Car, finalement, c'est vous, mes amis marocains de la société civile, qui formez votre pays et lui donnez son atmosphère générale !

En vieillissant, je me méfie des révolutions. On sait ce que l'on détruit, on sait rarement ce qui poussera à la place. L'évolution me parait moins risquée et plus bénéfique.
En islam il y a pas de gouvernance de droit divin, ce concept n'existe pas dans les pays musulmans.
Il y a la baiya'a qui est l’allégeance des musulmans envers un hommes qui s'occupe des affaires des croyants par le consensus et en respectant les enseignements de Dieu.
 
@splice,

En islam il y a pas de gouvernance de droit divin, ce concept n'existe pas dans les pays musulmans.
Il y a la baiya'a qui est l’allégeance des musulmans envers un hommes qui s'occupe des affaires des croyants par le consensus et en respectant les enseignements de Dieu.

D’accord.... j'ai employé un révérenciel issu des civilisations chrétiennes, c'est vrai. Tu as raison de me corriger.
Disons alors un roi qui est "commandeur des croyants," ce qui revient à peu près au même, si on parle en terme de fonction constitutionnelle et non en terme théologique.
 
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