Depuis près d’un an, aucune victoire n’a été remportée, pas même des victoires sanglantes et débilitantes comme lors de la quatrième bataille de Karkhov. Les dirigeants occidentaux continuent d’affirmer que leur soutien se poursuivra. Pourtant, l’Alliance occidentale admet aujourd’hui qu’elle n’a pas donné aux Ukrainiens suffisamment de bonnes choses pour leur permettre d’obtenir des gains tactiques, même modestes, dans le cadre de leur offensive sacrificielle en cours, et qu’elle le savait dès le départ. De plus en plus, les commandants des unités ukrainiennes accusent leurs supérieurs de les utiliser comme de la chair à canon pour satisfaire les suzerains de l’OTAN. Ce ne sont pas seulement des pelotons, mais des unités plus importantes qui se rendent aux forces russes. Le moral des troupes s’effondre. […]
Pourtant, en termes de pertes par rapport à la population, les pertes militaires ukrainiennes, après plus de 500 jours de guerre, se rapprochent de celles subies par l’Allemagne au cours de la Première Guerre mondiale pendant plus de 1500 jours. Il s’agit d’un taux d’attrition catastrophique, aggravé par les trois boucles de rétroaction négatives qui peuvent briser une armée et un pays. Tout au long du printemps et de l’été, les forces ukrainiennes ont été jetées dans la bataille et réduites à néant. À l’automne, l’armée de combat aura été épuisée – le sort tragique de la meilleure armée ukrainienne en 2023. En septembre, ce qui reste se tordra et se brisera sous l’effet des vents impitoyables de la guerre.
Michael Vlahos, «
L’armée ukrainienne s’effondre» – Compact
A defeated army and a broken one are two different things. An army merely defeated in battle can often make successful withdrawals, reform itself, and reconstitute its strength—as Rome did after its humiliation at Cannae, eventually destroying its great rival, Carthage. But when whole armies...
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