Le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte a qualifié mercredi de "scandaleux" les incidents survenus la veille au Stade de France, où "La Marseillaise" a été sifflée lors du match amical France-Tunisie. Il a proposé sur RMC de "délocaliser ces matches qui sentent un peu la poudre", citant notamment ceux pouvant opposer les Bleus à des équipes du Maghreb, ou encore le Portugal.
"Plus de matches contre l'Algérie, contre le Maroc, ou la Tunisie au Stade de France. Je dis bien au Stade de France", a-t-il proposé, soulignant qu'il fallait continuer à jouer contre ces équipes parce qu'elles "le méritent" et que les joueurs n'ont pas à "subir ces conséquences".
"Il faut jouer contre eux (...) mais on va aller jouer chez eux ou alors jouer peut-être ces matches-là en province, dans des stades de 15.000 places, où les gens seront contents de voir l'équipe de France, l'équipe de Algérie et l'équipe du Maroc", a-t-il ajouté, car en province, les amateurs de football sont "sevrés" d'équipe de France.
"Les 30.000 Tunisiens qui sont de la banlieue parisienne, si le match est à Carcassonne ou à Biarritz, ils n'iront pas voir le match", a-t-il poursuivi, estimant que là, "on aura un public sain".
Partisane de poursuites et de sanctions "sans pitié" envers "les voyous et les imbéciles" qui ont sifflé l'hymne national, la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara a toutefois indiqué qu'elle n'était "pas d'accord" avec la proposition de son collègue, "parce que même si ça part d'un bon sentiment, c'est une erreur en réalité". "Au contraire, il faut gagner le terrain, reconquérir ces territoires et faire reculer la violence", a-t-elle ajouté sur France-2.
Tout match où "La Marseillaise" sera sifflée "sera immédiatement arrêté" et "les membres du gouvernement quitteront immédiatement l'enceinte sportive", a annoncé mercredi la ministre des Sports Roselyne Bachelot à l'issue d'une réunion à l'Elysée à laquelle Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football, avait été convoqué par Nicolas Sarkozy. AP
"Plus de matches contre l'Algérie, contre le Maroc, ou la Tunisie au Stade de France. Je dis bien au Stade de France", a-t-il proposé, soulignant qu'il fallait continuer à jouer contre ces équipes parce qu'elles "le méritent" et que les joueurs n'ont pas à "subir ces conséquences".
"Il faut jouer contre eux (...) mais on va aller jouer chez eux ou alors jouer peut-être ces matches-là en province, dans des stades de 15.000 places, où les gens seront contents de voir l'équipe de France, l'équipe de Algérie et l'équipe du Maroc", a-t-il ajouté, car en province, les amateurs de football sont "sevrés" d'équipe de France.
"Les 30.000 Tunisiens qui sont de la banlieue parisienne, si le match est à Carcassonne ou à Biarritz, ils n'iront pas voir le match", a-t-il poursuivi, estimant que là, "on aura un public sain".
Partisane de poursuites et de sanctions "sans pitié" envers "les voyous et les imbéciles" qui ont sifflé l'hymne national, la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara a toutefois indiqué qu'elle n'était "pas d'accord" avec la proposition de son collègue, "parce que même si ça part d'un bon sentiment, c'est une erreur en réalité". "Au contraire, il faut gagner le terrain, reconquérir ces territoires et faire reculer la violence", a-t-elle ajouté sur France-2.
Tout match où "La Marseillaise" sera sifflée "sera immédiatement arrêté" et "les membres du gouvernement quitteront immédiatement l'enceinte sportive", a annoncé mercredi la ministre des Sports Roselyne Bachelot à l'issue d'une réunion à l'Elysée à laquelle Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football, avait été convoqué par Nicolas Sarkozy. AP