Plus-values immobilières et mensonges

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion mam80
  • Date de début Date de début

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Plus-values immobilières et MENSONGES

ces travaux qui vous permettent de réduire la facture
Source : Capital.fr
15/05/2013 à 18:19 / Mis à jour le 15/05/2013 à 18:19

Pas de chance pour les propriétaires.
La décote exceptionnelle de 20% que le gouvernement avait un temps envisagé d’appliquer en 2013 pour alléger
l’imposition des plus-values immobilières ne verra jamais le jour.
Les gains réalisés sur les ventes de propriétés (hors résidence principales et cession de moins de 15.000 euros)
restent donc taxés à 19%. En y rajoutant les prélèvements sociaux (15,5%), le taux d’imposition atteint toujours 34,5%.

Pour diminuer la facture, vous pouvez bien sûr toujours compter sur l’abattement pour durée de détention qui
conduit à une exonération au bout de 30 ans.
Mais tous les propriétaires n’ont pas les moyens de différer leurs ventes…

Dans ce cas, sachez que vous avez aussi la possibilité de diminuer le montant de la plus-value en intégrant
au prix d’acquisition le coût des travaux réalisés pour rénover votre bien.

Lors de votre passage devant le notaire, celui-ci applique un premier calcul automatique :
passé cinq ans de détention, le prix d’achat de votre bien immobilier est forfaitairement revalorisé de 15% au
titre des travaux que vous êtes supposé avoir réalisé.
Et ce sans justificatif.
Mais dès lors que vous estimez que les dépenses investies dans votre logement dépassent cette somme ou que
vous revendez avant ces cinq années, il vous est possible, factures à l’appui, de revaloriser le prix d’achat des investissements effectués.

La loi précise que seules les dépenses de construction, reconstruction, agrandissement et amélioration peuvent être ajoutées
au prix d'acquisition pour leur montant réel.
Par dépense d’amélioration, comprenez tout ce qui apporte un confort supplémentaire visible à l’habitat (installation d'un ascenseur,
du chauffage central ou d'une climatisation dans un immeuble qui en était dépourvu, réalisation de travaux d'isolation… )

Plusieurs exclusions sont toutefois prévues :

- Tout d’abord, seuls les travaux réalisés par une entreprise sont pris en compte dans le calcul.
"Autrement dit, tous les chantiers que les propriétaires ont entrepris eux-mêmes ainsi que le coût des matériaux
achetés ne sont pas éligibles ", note Pierre Bazaille, ex président de l’Institut notarial de l’immobilier.

- Impossible également d’intégrer le coût des travaux qui ont déjà été déduits de vos revenus fonciers
(dans le cas des propriétaires-bailleurs), ou qui vous ont déjà permis de bénéficier d’un crédit d’impôts
ou de l’Eco prêt à taux zéro.

- Sont enfin exclues toutes les dépenses d’entretien courantes ainsi que les menues réparations (changement de joints,
remplacement des interrupteurs, raccords de peinture…) que le propriétaire est légalement en droit d’exiger de
son locataire (voir le décret n°87-712 du 26 août 1987 relatif aux réparations locatives).
"A moins que ces petites dépenses ne soient indissociables de travaux de gros œuvre", souligne Gilles Etienne,
directeur du pôle expertise chez Cyrus Conseil.

Guillaume Chazouillères


:fou: mam
 
Retour
Haut