Tous les pays dAfrique du Nord ont été touchés par le « Printemps Arabe » : dabord la Tunisie avec la fin du régime de Ben Ali, puis lÉgypte et la chute de Hosni Moubarak, et plus tard, au grand étonnement de nombreux et surtout avec une intervention étrangère pratiquement directe, la chute de Mouammar Kadhafi en Libye.
L'Algérie a eu également droit à sa vague de contestation, lancé au départ en raison de la hausse des prix des aliments de base et de la farine dont lintensité va baisser par la suite.
Jusquà aujourdhui le débat continue entre ceux qui croient en « lentière » spontanéité de ces révoltes et ceux qui sont convaincus quelles ont été planifiées et organisées depuis longtemps lextérieur.
Quoiquil en soit, dans le cas libyen, il est clair que la chute du leader de la Jamahiriya est due en très grande partie à lopération de lOTAN ....(...)
Reste la question du Maroc, qui joue en quelque sorte le rôle du « pôle de stabilité » (relatif) de la région.
Certes, le Maroc a eu aussi droit à une série de manifestations, en lien direct avec le tsunami des révoltes qui ont touché ses voisins.
Également, le Royaume Chérifien a vu la victoire dislamistes « modérés » depuis fin novembre 2011, une première dans lhistoire politique du pays.
Mais malgré cela, le Maroc est toujours pour beaucoup, aussi bien les touristes que les investisseurs et opérateurs économiques étrangers, le pays du Maghreb le plus stable et sécurisé.
Mais pour longtemps ?
Si lon observe la situation de lintérieur, rien ne prédit effectivement de bouleversements ne serait-ce en partie semblables à ses voisins.
Il faut dire aussi que la majorité de la société marocaine reste loyale à son Roi, Mohamed VI.
Pourtant une contestation existe.
A commencer par le « Mouv du 20 février », composé de jeunes réclamant plus de réformes politiques et de libertés.
Mais le principal danger pour le Royaume est et a toujours été représenté par les différents groupes salafistes non-reconnus et clandestins.
Ces salafistes font de temps en temps parler deux par des petites actions, mais qui font du bruit : attentat de Casa en 2003, attentat de Marrakech en 2011 (...) .
La cible même de l'attentat de Marrakech nétait pas liée au hasard : la ville probablement la plus appréciée des touristes étrangers et de lautre côté, pour les extrémistes salafistes, un symbole de la « débauche ».
Le danger salafiste est donc réel ! (...)
Dans tous les cas, le Maroc continue dêtre apprécié des touristes étrangers, ainsi que des investisseurs qui y voient toujours un climat propice pour les affaires.
(...)
Ce quon peut dire, cest que le Royaume Chérifien continue à juste titre de représenter la stabilité nord-africaine, mais devra tout de même relever de nombreux défis : de limportant chômage des jeunes aux libertés individuelles et au danger de lextrémisme.
Sans oublier, la question du Sahara Occidental qui reste un probblème épineux pour lintégrité territoriale marocaine, ainsi que pour ses relations diplomatiques, notamment avec lAlgérie. Mais comme dirait-on : qui vivra verra, InchAllah...
Mikhail Egorov
Suite et source :[/b]
http://www.emarrakech.info/Le-Maroc-synonyme-de-stabilite-en-Afrique-du-Nord_a63520.html
L'Algérie a eu également droit à sa vague de contestation, lancé au départ en raison de la hausse des prix des aliments de base et de la farine dont lintensité va baisser par la suite.
Jusquà aujourdhui le débat continue entre ceux qui croient en « lentière » spontanéité de ces révoltes et ceux qui sont convaincus quelles ont été planifiées et organisées depuis longtemps lextérieur.
Quoiquil en soit, dans le cas libyen, il est clair que la chute du leader de la Jamahiriya est due en très grande partie à lopération de lOTAN ....(...)
Reste la question du Maroc, qui joue en quelque sorte le rôle du « pôle de stabilité » (relatif) de la région.
Certes, le Maroc a eu aussi droit à une série de manifestations, en lien direct avec le tsunami des révoltes qui ont touché ses voisins.
Également, le Royaume Chérifien a vu la victoire dislamistes « modérés » depuis fin novembre 2011, une première dans lhistoire politique du pays.
Mais malgré cela, le Maroc est toujours pour beaucoup, aussi bien les touristes que les investisseurs et opérateurs économiques étrangers, le pays du Maghreb le plus stable et sécurisé.
Mais pour longtemps ?
Si lon observe la situation de lintérieur, rien ne prédit effectivement de bouleversements ne serait-ce en partie semblables à ses voisins.
Il faut dire aussi que la majorité de la société marocaine reste loyale à son Roi, Mohamed VI.
Pourtant une contestation existe.
A commencer par le « Mouv du 20 février », composé de jeunes réclamant plus de réformes politiques et de libertés.
Mais le principal danger pour le Royaume est et a toujours été représenté par les différents groupes salafistes non-reconnus et clandestins.
Ces salafistes font de temps en temps parler deux par des petites actions, mais qui font du bruit : attentat de Casa en 2003, attentat de Marrakech en 2011 (...) .
La cible même de l'attentat de Marrakech nétait pas liée au hasard : la ville probablement la plus appréciée des touristes étrangers et de lautre côté, pour les extrémistes salafistes, un symbole de la « débauche ».
Le danger salafiste est donc réel ! (...)
Dans tous les cas, le Maroc continue dêtre apprécié des touristes étrangers, ainsi que des investisseurs qui y voient toujours un climat propice pour les affaires.
(...)
Ce quon peut dire, cest que le Royaume Chérifien continue à juste titre de représenter la stabilité nord-africaine, mais devra tout de même relever de nombreux défis : de limportant chômage des jeunes aux libertés individuelles et au danger de lextrémisme.
Sans oublier, la question du Sahara Occidental qui reste un probblème épineux pour lintégrité territoriale marocaine, ainsi que pour ses relations diplomatiques, notamment avec lAlgérie. Mais comme dirait-on : qui vivra verra, InchAllah...
Mikhail Egorov
Suite et source :[/b]
http://www.emarrakech.info/Le-Maroc-synonyme-de-stabilite-en-Afrique-du-Nord_a63520.html