Lina, Esraa ou bien Wael ont-ils vraiment fait les révolutions? Sont-ils représentatifs parmi tant d'autres militants et victimes de la révolution? Quel est leur rôle en période de transition? Le prestigieux Prix Nobel de la Paix sera décerné demain vendredi, de quoi émouvoir, et de quoi provoquer maintes réactions à propos de ces trois blogueurs des Printemps arabes qui font partie des 241 propositions qu'examine le comité Nobel pour la cuvée 2011.
La liste pour le Prix Nobel de la Paix 2011, qui compte pas moins de 241 candidats, comporte les trois noms de jeunes arabes: deux Égyptiens (une femme, un homme) et une Tunisienne, cyberactivistes notoires, qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés sous les projecteurs de la terre entière.
Qui sont-ils ?
Lina Ben Mhenni, Tunisienne de 27 ans, activiste contre la censure et opposante publique de Ben Ali dès 2008, via son blog personnel (alors censuré) A tunisian girl. Elle a tenu la chronique de la Révolution du jasmin. Elle enseigne l'anglais à l'université de Tunis.
Wael Ghonim, Égyptien, animateur de la page Facebook Nous sommes tous Khaled Saïd, créée en mémoire d'un jeune homme battu à mort par la police d'Alexandrie en 2010 et qui a constitué le carrefour virtuel du soulèvement égyptien. Arrêté par la police politique de Moubarak, il est accueilli en héros place Tahrir au lendemain de sa libération.
http://www.aufaitmaroc.com/monde/maghreb/2011/10/3/la-blogosphere-arabe-sinterroge-sur-elle-meme
La liste pour le Prix Nobel de la Paix 2011, qui compte pas moins de 241 candidats, comporte les trois noms de jeunes arabes: deux Égyptiens (une femme, un homme) et une Tunisienne, cyberactivistes notoires, qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés sous les projecteurs de la terre entière.
Qui sont-ils ?
Lina Ben Mhenni, Tunisienne de 27 ans, activiste contre la censure et opposante publique de Ben Ali dès 2008, via son blog personnel (alors censuré) A tunisian girl. Elle a tenu la chronique de la Révolution du jasmin. Elle enseigne l'anglais à l'université de Tunis.
Wael Ghonim, Égyptien, animateur de la page Facebook Nous sommes tous Khaled Saïd, créée en mémoire d'un jeune homme battu à mort par la police d'Alexandrie en 2010 et qui a constitué le carrefour virtuel du soulèvement égyptien. Arrêté par la police politique de Moubarak, il est accueilli en héros place Tahrir au lendemain de sa libération.
http://www.aufaitmaroc.com/monde/maghreb/2011/10/3/la-blogosphere-arabe-sinterroge-sur-elle-meme
Il faut reconnaître le cyberactivisme comme un mouvement qui peut changer les choses, mais il ne faut pas oublier que la révolution tunisienne a commencé sur le terrain.