Babouchemasquee
VIB
Un policier de 23 ans en poste au ministère de l'Intérieur place Beauvau a été suspendu à titre conservatoire pour s'être prostitué.
Un jeune adjoint de sécurité, âge de 23 ans, chargé de surveiller les locaux du ministère de l'Intérieur, a été suspendu de ses fonctions pour s'être prostitué, selon une information de RTL. Le pot aux roses aurait été découvert après un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy étonnée par le train de vie du jeune homme. Payé au Smic, il versait pourtant régulièrement d'importantes sommes d'argent en liquide sur son compte. Au total 42.000 euros.
L'information est confirmée au "Figaro"par plusieurs sources. Il s'agit bien de ce que les policiers appellent un «ADS», soit un agent de sécurité, une sorte d'emploi jeune dans la police dont le contrat est renouvelé tous les ans à hauteur de 5 ans. Ce dernier était affecté au SSMI, le service de sécurité du ministère de l'Intérieur.
Selon nos informations, ce jeune ADS a été recruté le 2 juin 2009 et «n'était pas défavorablement connu», selon une source, il n'avait jamais eu de soucis avec sa hiérarchie. En avril 2013, il a fait l'objet d'un signalement de Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) au ministère de l'Intérieur. C'est la cellule anti-blanchiment de Tracfin qui a observé des mouvements suspects sur son compte en banque ne correspondant pas à son salaire. Du coup, le ministère de l'Intérieur a diligenté une enquête administrative et très rapidement, le jeune policier a été suspendu. Entendu sur les faits fin juillet par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et assisté d'un avocat, il a reconnu tous les faits.
L'IGPN a demandé son licenciement
Actuellement, il touche toujours son salaire. Mais étant donné le système de rémunérations fonctionnant avec des primes (qui peuvent atteindre 40% de la rémunération des policiers), sa situation financière va se dégrader petit à petit puisque seul son salaire fixe, à hauteur du Smic, lui est toujours versé. L'IGPN a demandé son licenciement.
«Sa carrière dans la police est foutue, on ne le reverra plus, confie une source au "figaro". Son comportement est contraire au code de déontologie. Car nous sommes soumis à un devoir de réserve et à une discrétion professionnelle absolue».
«Quand on est policier, on n'a pas de vie privée. Il y a des choses incompatibles avec l'uniforme, explique-t-on à l'Unsa Police. Quand on est policier, on ne doit pas avoir une vie dissolue. Sinon on porte atteinte à l'intégrité de tout le corps. C'est clair et net. Quand on choisit cette vocation, on prend tout: les avantages et les inconvénients. Il faut avoir des mœurs correctes. On se doit d'être déontologiquement irréprochable. Cela fait partie des servitudes liées à notre travail».
Source Lefigaro
Un jeune adjoint de sécurité, âge de 23 ans, chargé de surveiller les locaux du ministère de l'Intérieur, a été suspendu de ses fonctions pour s'être prostitué, selon une information de RTL. Le pot aux roses aurait été découvert après un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy étonnée par le train de vie du jeune homme. Payé au Smic, il versait pourtant régulièrement d'importantes sommes d'argent en liquide sur son compte. Au total 42.000 euros.
L'information est confirmée au "Figaro"par plusieurs sources. Il s'agit bien de ce que les policiers appellent un «ADS», soit un agent de sécurité, une sorte d'emploi jeune dans la police dont le contrat est renouvelé tous les ans à hauteur de 5 ans. Ce dernier était affecté au SSMI, le service de sécurité du ministère de l'Intérieur.
Selon nos informations, ce jeune ADS a été recruté le 2 juin 2009 et «n'était pas défavorablement connu», selon une source, il n'avait jamais eu de soucis avec sa hiérarchie. En avril 2013, il a fait l'objet d'un signalement de Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) au ministère de l'Intérieur. C'est la cellule anti-blanchiment de Tracfin qui a observé des mouvements suspects sur son compte en banque ne correspondant pas à son salaire. Du coup, le ministère de l'Intérieur a diligenté une enquête administrative et très rapidement, le jeune policier a été suspendu. Entendu sur les faits fin juillet par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et assisté d'un avocat, il a reconnu tous les faits.
L'IGPN a demandé son licenciement
Actuellement, il touche toujours son salaire. Mais étant donné le système de rémunérations fonctionnant avec des primes (qui peuvent atteindre 40% de la rémunération des policiers), sa situation financière va se dégrader petit à petit puisque seul son salaire fixe, à hauteur du Smic, lui est toujours versé. L'IGPN a demandé son licenciement.
«Sa carrière dans la police est foutue, on ne le reverra plus, confie une source au "figaro". Son comportement est contraire au code de déontologie. Car nous sommes soumis à un devoir de réserve et à une discrétion professionnelle absolue».
«Quand on est policier, on n'a pas de vie privée. Il y a des choses incompatibles avec l'uniforme, explique-t-on à l'Unsa Police. Quand on est policier, on ne doit pas avoir une vie dissolue. Sinon on porte atteinte à l'intégrité de tout le corps. C'est clair et net. Quand on choisit cette vocation, on prend tout: les avantages et les inconvénients. Il faut avoir des mœurs correctes. On se doit d'être déontologiquement irréprochable. Cela fait partie des servitudes liées à notre travail».
Source Lefigaro