Oued Noun
Sahraoui dial jbel
Polisario, la coûteuse imposture algérienne
Le conflit artificiel du Sahara Occidental est odieusement coûteux pour le Maroc mais aussi tout le Maghreb et toute lAfrique de lOuest. (1)
Comment en est-on arrivé là ? Cest la faute dun coupable et dun imposteur. Le coupable cest évidemment le colonialisme français et espagnol. Limposteur cest le pouvoir algérien qui a fait du Polisario une marionnette dont il ne peut plus se débarrasser, et des camps de Tindouf une prison à ciel ouvert.
La gourmandise française sur le Sahara a élargi au maximum les frontières de la colonie algérienne au détriment des protectorats marocain et tunisien qui les ont vainement contestées. Si ce nétait loccupation espagnole du Sahara Occidental, les frontières de lAlgérie française auraient certainement été poussées jusquà la côte Atlantique. (2)
Après lindépendance de lAlgérie, le «contentieux territorial» algéro-marocain débuta par la guerre des sables en 1963 et se termina par lAccord frontalier du 15 juin 1972, qui fut par la suite ratifié en 1989 par le Parlement Marocain et enregistré à l'ONU en 1991, conformément à l'article 102 de la Charte des nations Unies. (3)
Affaibli par deux tentatives de coups dEtat, le roi Hassan II reconnut donc officiellement et définitivement les frontières algériennes en échange dun soutien du président Boumediene pour la récupération du Sahara Occidental encore occupé par lEspagne.
Lentente pacifique qui régnait entre les deux pays frères ne résista pas à lesprit de la guerre froide, alors à son apogée, lorsque lEspagne décida de quitter les territoires sahraouis en 1976. Linfluence soviétique, les formateurs du KGB et lactivisme cubain ont considérablement radicalisé les contradictions algériennes écartelées entre la révolution socialiste antimonarchiste et lunité maghrébine. (4)
Mais ce nest pas une excuse. Le pouvoir algérien, qui a su tenir tête à la puissance française, aurait pu aussi résister au bloc socialiste en mettant lintérêt commun de la paix au Maghreb au-dessus de tout.
Cest ainsi que la SM infiltra le Front Polisario fondé par des sahraouis comme El Ouali Mohamed Essayed, mort au combat le 9 juin 1976 (5), et des étudiants marocains anti-monarchistes comme Mohamed Ben Abdelaâziz, dont le père était sous-officier marocain. Indéboulonnable SG du Polisario et président du sigle RASD, il a fait le vide autour de lui.
La majorité des fondateurs sahraouis du Polisario ont déserté le front et rejoint le Maroc, comme Mustapha Barazani pour qui «les intérêts de lAlgérie préconisent que le conflit séternise elle ne veut même pas lindépendance du Sahara, elle veut que le Sahara reste un problème pour le Maroc». Cest exactement ce que lex-chef détat-major Khaled Nezzar avait déclaré à La Gazette du Maroc en 2003 : LAlgérie na pas besoin dun nouvel Etat à ses frontières.
Le conflit artificiel du Sahara Occidental est odieusement coûteux pour le Maroc mais aussi tout le Maghreb et toute lAfrique de lOuest. (1)
Comment en est-on arrivé là ? Cest la faute dun coupable et dun imposteur. Le coupable cest évidemment le colonialisme français et espagnol. Limposteur cest le pouvoir algérien qui a fait du Polisario une marionnette dont il ne peut plus se débarrasser, et des camps de Tindouf une prison à ciel ouvert.
La gourmandise française sur le Sahara a élargi au maximum les frontières de la colonie algérienne au détriment des protectorats marocain et tunisien qui les ont vainement contestées. Si ce nétait loccupation espagnole du Sahara Occidental, les frontières de lAlgérie française auraient certainement été poussées jusquà la côte Atlantique. (2)
Après lindépendance de lAlgérie, le «contentieux territorial» algéro-marocain débuta par la guerre des sables en 1963 et se termina par lAccord frontalier du 15 juin 1972, qui fut par la suite ratifié en 1989 par le Parlement Marocain et enregistré à l'ONU en 1991, conformément à l'article 102 de la Charte des nations Unies. (3)
Affaibli par deux tentatives de coups dEtat, le roi Hassan II reconnut donc officiellement et définitivement les frontières algériennes en échange dun soutien du président Boumediene pour la récupération du Sahara Occidental encore occupé par lEspagne.
Lentente pacifique qui régnait entre les deux pays frères ne résista pas à lesprit de la guerre froide, alors à son apogée, lorsque lEspagne décida de quitter les territoires sahraouis en 1976. Linfluence soviétique, les formateurs du KGB et lactivisme cubain ont considérablement radicalisé les contradictions algériennes écartelées entre la révolution socialiste antimonarchiste et lunité maghrébine. (4)
Mais ce nest pas une excuse. Le pouvoir algérien, qui a su tenir tête à la puissance française, aurait pu aussi résister au bloc socialiste en mettant lintérêt commun de la paix au Maghreb au-dessus de tout.
Cest ainsi que la SM infiltra le Front Polisario fondé par des sahraouis comme El Ouali Mohamed Essayed, mort au combat le 9 juin 1976 (5), et des étudiants marocains anti-monarchistes comme Mohamed Ben Abdelaâziz, dont le père était sous-officier marocain. Indéboulonnable SG du Polisario et président du sigle RASD, il a fait le vide autour de lui.
La majorité des fondateurs sahraouis du Polisario ont déserté le front et rejoint le Maroc, comme Mustapha Barazani pour qui «les intérêts de lAlgérie préconisent que le conflit séternise elle ne veut même pas lindépendance du Sahara, elle veut que le Sahara reste un problème pour le Maroc». Cest exactement ce que lex-chef détat-major Khaled Nezzar avait déclaré à La Gazette du Maroc en 2003 : LAlgérie na pas besoin dun nouvel Etat à ses frontières.