Bon, l’actualité française ne se résume pas à faire le compte des actes islamophobes, nous même nous devons sortir de ce piège : à chaque fois que quelqu’un ramène le sujet du voile ou tout autre sujet ridicule, la meilleur des réponses n’est pas de débattre sans fin mais de rappeler quels sont les vrais enjeux pour le pays, toute autre discussion n’amène à rien, les convictions sont largement ancrées et ce n’est pas en criant à l’islamophobie que l’on y changera quelque chose.
Parlons un peu de la politique fiscale en France par exemple. La semaine dernière je lisais ceci dans le Monde : « Total veut délocaliser sa trésorerie à Londres et se défend d'évasion fiscale »
http://www.lemonde.fr/economie/arti...ser-sa-tresorerie-a-londres_3457596_3234.html
La défense n’est pas très convaincante, et puis suffit de parler à n’importe quel cadre de total pour bien se rendre compte que Total n’est plus vraiment française. Alors, lorsqu’on constate que l’entreprise qui a payé 13 milliards d’impôts sur les 35 milliards (37% - suivi de BNP Paribas qui a payé 3 milliards et GDF SUEZ qui a payé 2 milliards) prélevé sur les entreprises du CAC 40 fait probablement ses valises en douce, où est le problème ?
S’agit-il de cupidité ? La bonne réponse c’est de haïr encore plus les riches et les entreprises qui ont du succès en France ? N’est-il pas temps d’admettre que dans un monde en révolution, on ne va plus avoir les moyens de nos prétentions sociales très longtemps et qu’il vaut mieux se redresser lorsqu’on est à genoux plutôt que d’attendre d’être à plat ventre ? Ne faudrait-il pas également pousser à une beaucoup plus grande transparence de la part de l’état en matière de gestion de fonds publics ? Faut-il vraiment ponctionner la moitié de la richesse nationale pour faire fonctionner quelques hôpitaux dans les grandes villes et construire des autoroutes qui de toute façon sont payantes ? Qui est l’ennemi, le prolétaire, le capital, ou la philosophie de la lutte des classes ?
Ca en fait des questions à discuter !
Parlons un peu de la politique fiscale en France par exemple. La semaine dernière je lisais ceci dans le Monde : « Total veut délocaliser sa trésorerie à Londres et se défend d'évasion fiscale »
http://www.lemonde.fr/economie/arti...ser-sa-tresorerie-a-londres_3457596_3234.html
La défense n’est pas très convaincante, et puis suffit de parler à n’importe quel cadre de total pour bien se rendre compte que Total n’est plus vraiment française. Alors, lorsqu’on constate que l’entreprise qui a payé 13 milliards d’impôts sur les 35 milliards (37% - suivi de BNP Paribas qui a payé 3 milliards et GDF SUEZ qui a payé 2 milliards) prélevé sur les entreprises du CAC 40 fait probablement ses valises en douce, où est le problème ?
S’agit-il de cupidité ? La bonne réponse c’est de haïr encore plus les riches et les entreprises qui ont du succès en France ? N’est-il pas temps d’admettre que dans un monde en révolution, on ne va plus avoir les moyens de nos prétentions sociales très longtemps et qu’il vaut mieux se redresser lorsqu’on est à genoux plutôt que d’attendre d’être à plat ventre ? Ne faudrait-il pas également pousser à une beaucoup plus grande transparence de la part de l’état en matière de gestion de fonds publics ? Faut-il vraiment ponctionner la moitié de la richesse nationale pour faire fonctionner quelques hôpitaux dans les grandes villes et construire des autoroutes qui de toute façon sont payantes ? Qui est l’ennemi, le prolétaire, le capital, ou la philosophie de la lutte des classes ?
Ca en fait des questions à discuter !