coronax
Bladinaute averti
Tous les grands pays d’Europe occidentale ont dû se passer de leurs ambitions coloniales.
Ca n'a pas été sans douleur, mais à la fin, ils ont trouvé ensemble une culture de la défaite.
Pourquoi la Russie ne veut-elle pas faire de même ?
Les dernières "initiatives de sécurité" que les responsables russes ont présentés aux diplomates américains à la mi-décembre ont été comprises comme le désir de Moscou d’un « Yalta 2 » pour tracer de nouvelles lignes de démarcation formelles entre la Russie et « l’Occident ».
Cependant, la situation est un peu différente cette fois-ci. Alors qu’en 1945 l’Union soviétique avait tenté de devenir l’un des principaux acteurs de la division du monde et de prendre le contrôle d’une partie de l’Europe qui n’a d'ailleurs jamais appartenu à ce qu’on appelle aujourd’hui le « monde russe » aujourd’hui le Kremlin est obsédé par un objectif beaucoup moins ambitieux : maintenir son contrôle sur l’ancien empire soviétique russe et insister sur le fait que ses parties n’ont pas droit à la pleine souveraineté – ou, comme le disent les politiciens russes depuis les années quatre-vingt-dix, que ces États sont « souverains », mais en aucun cas indépendants.
La conquête de la Sibérie par Yermak Timofeyevich en 1852
Tableau du peintre Vassili Sourikov
Ca n'a pas été sans douleur, mais à la fin, ils ont trouvé ensemble une culture de la défaite.
Pourquoi la Russie ne veut-elle pas faire de même ?
Les dernières "initiatives de sécurité" que les responsables russes ont présentés aux diplomates américains à la mi-décembre ont été comprises comme le désir de Moscou d’un « Yalta 2 » pour tracer de nouvelles lignes de démarcation formelles entre la Russie et « l’Occident ».
Cependant, la situation est un peu différente cette fois-ci. Alors qu’en 1945 l’Union soviétique avait tenté de devenir l’un des principaux acteurs de la division du monde et de prendre le contrôle d’une partie de l’Europe qui n’a d'ailleurs jamais appartenu à ce qu’on appelle aujourd’hui le « monde russe » aujourd’hui le Kremlin est obsédé par un objectif beaucoup moins ambitieux : maintenir son contrôle sur l’ancien empire soviétique russe et insister sur le fait que ses parties n’ont pas droit à la pleine souveraineté – ou, comme le disent les politiciens russes depuis les années quatre-vingt-dix, que ces États sont « souverains », mais en aucun cas indépendants.
La conquête de la Sibérie par Yermak Timofeyevich en 1852
Tableau du peintre Vassili Sourikov