Pour les véridiques : Ceux qui vont loin dans la bonté envers les parents!

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L'ISLAM est LA VERITE :)
Salama aleykum wa rahmatu Allah wa barakatu

Voici pour mes frères et soeurs musulmans et musulmanes (et même pour les autres) un magnifique Extrait traitant du comportement envers les parents en Islam. Tiré du livre : « La piété envers les Parents », d’Ibn Al Jawzi (Rahimou Allah).

A lire jusqu’à la fin inshAllah ca vaut le coup :)


CEUX QUI VONT LOIN DANS LA BONTÉ ENVERS LES PARENTS


61. Aisha rapporte ceci : Parmi les compagnons de l’Envoyé de Dieu- Que Dieu lui accorde la Grâce et la Paix- il y avait deux hommes qui étaient les meilleurs de cette communauté envers leurs mères. Ce sont Othman Ibn’ Affân et Hâritha Ibn al Nu’mân. S’agissant de Othman, il a dit : Je n’ai jamais pu fixer ma mère du regard depuis qu’elle à embrasser l’islam. Quant à Hârith, il prenait soin de ses cheveux et la faisait manger avec la main et il ne cherchait jamais à comprendre le sens de ce qu’elle ordonnait au point de demander à celui qui la quittait : Que voulait dire ma mère par là ?

62- On rapporte que lorsqu’Abû Hurayra voulait sortir de sa maison, il se mettait devant la porte de la chambre de sa mère et disait : Que la paix soit sur toi, mère, ainsi que la Miséricorde de Dieu et Ses Bénédictions ! Sa mère lui répondait : Que la Paix soit avec toi, O mon fils, ainsi que la Miséricorde de Dieu et Ses Bénédictions ! Il lui disait alors : Que Dieu te prenne en Miséricorde comme tu m’as élevé avec tendresse quand j’étais petit ! S amère lui disait : Que Dieu te prenne en Miséricorde comme tu m’as traité avec tendresse et bonté à mon grand âge !

63- Abû Umana rapporte qu’Abu Hurayra portait sa mère qui était aveugle dans ses bras puis la déposait doucement.

64- On rapporte qu’Ibn Sîrin disait : Le prix du palmier dattier a atteint mille Dirham l’unité. Un jour j’ai enlevé le palmite (moelle comestible) d’un palmier. On m’a dit : Tu décimes un palmier qui coûte tant alors que le palmite ne coûte que deux dirhams ? J’ai dit : C’est ma mère qui me l’a demandé et si elle me demande d’avantages je le ferai.

65- Sufyân al Thawri rapporte qu’Ibn al Hanfiyya lavait les cheveux de sa mère avec les feuilles d’al Khatmiyya (Ketmie : Arbrisseau des régions chaudes) puis les peignait et les faisait teindre.
 
66- Al Zuhrî rapporte qu’al Hassan Ibn Ali ne mangeait pas avec sa mère et il était le meilleur envers elle. Comme on l’a interrogé à ce sujet, il a répondu : je crains qu’en mangeant avec, elle ne regarde quelque chose de la nourriture sans m’en rendre compte et que je le mange. Ainsi, je me montrerai ingrat envers elle.

67- Ismâ’îl Ibn Aoun rapporte ceci : « Un homme est entré auprès d’Ibn Sirin pendant que sa mère était avec lui, Cet homme demanda : Pourquoi Muhammad Ibn Sirin se plaint-il ? Les gens de la maison lui ont dit : Non, mais il est toujours ainsi lorsqu’il se trouve en présence de sa mère.

68- Hishâm rapporte ceci : Hafasa ne cessait d’implorer la miséricorde divine en faveur de son fils Hudhayl. Elle disait : Il allait couper les roseaux puis les faisait sécher en été pour qu’ils ne fassent de fumée en les brûlant. A l’arrivée de l’hiver, il se mettait derrière moi pendant ma prière et allumait un feu léger qui me réchauffait (sans être gênée par la fumée). Je lui disais : Cette nuit va rejoindre ton épouse. Mais il me répondait, je sais mieux ce qu’elle veut. Je le laisse donc et il arrive qu’il reste ainsi jusqu’au matin. De même il m’envoyait le lait qu’il avait trait le matin et comme je le disais : O mon fils ! Tu sais que je ne bois pas le lait dans la journée ! il me répondait : Le meilleur lait est celui qui reste la nuit dans le pis et je n’aime pas préférer quelqu’un d’autre à toi. Aussi tu peux l’envoyer à qui tu veux.

Aussi, à la mort de Hudhayl j’en fus très éprouvée et je ressentais une vive douleur dans ma poitrine qui ne s’arrêtait presque jamais. Un soir je me suis mise à prier en récitant la sourate al Nahl (les abeilles). En arrivant au verset 96 « Ce qui se trouve auprès de vous s’épuise et ce qui se trouve auprès de Dieu, demeure. Nous donnerons leur récompense à ceux qui auront été constants en fonction de leurs meilleurs actions ». (Coran : 16/96), je fus débarrassée de la douleur que je ressentais.


69- Anas Ibn al Nadhr al Ashja’i rapporte ceci : La mère d’Ibn Mas’ûd a demandé à boire au cours d’une nuit. Son fils alla lui apporter de l’eau. En revenant auprès d’elle, il a trouvé qu’elle s’était endormie. Il resta avec l’eau dans la main à son chevet jusqu’au matin.

70- Dhibyan Ibn Ali a Thawrî, qui était l’un des hommes les meilleurs avec leurs mère, disait qu’un soir sa mère s’est endormie en ayant quelque chose contre lui. Il se mit debout sur ses pieds parce qu’il n’aimait pas la réveiller. Ainsi, il ne voulait pas s’asseoir. Lorsqu’il faiblissait et ne pouvait se maintenir debout, deux de ses jeunes esclaves venaient pour l’aider à rester debout. Ainsi, il ne cessa de s’appuyez sur eux jusqu’à ce qu’elle fut réveillé.

71- Il l’emmena avec lui à la Mecque. S’il rencontrait une journée de grande chaleur au cours de leur voyage, il creusait un puits, puis il prenait une peau de mouton qu’il confectionnait comme une bassine où il versait de l’eau. Ensuite, il disait à sa mère : Entre dedans pour te rafraîchir dans cette eau.
 
72- Muhammad Ibn ‘Umar rapporte ceci : Muhammad Ibn Abdurraman Ibn Abî al-Zinad était un homme bon envers son père. Lorsque son père l’appelait par son nom : O Muhammad ! Il ne lui répondait pas tant qu’il ne s’asseyait parfaitement. Il se mettait alors à son chevet pour répondre à son appel. Et lorsque son père lui ordonnait quelque chose, il ne cherchait pas à bien comprendre ce qu’il voulait, par respect pour lui, et allait jusqu’à demander aux gens de la maison ce qu’ils en avaient compris.


73- Aoun Ibn’ Abdullâh rapporte qu’une fois sa mère l’a appelé et qu’il a répondu à son appel en élevant la voix devant elle. Il affranchit deux esclaves pour avoir élevé la voix devant elle (en sa présence).


74- Bakr ibn ‘Abâs rapporte ceci : Il m’arrivait d’être avec Mansûr qui restais assis dans sa séance (d’enseignement) lorsque sa mère qui était dure et grossière lui criait : O Mansûr ! Le gouvernement Ibn Hubayra veut que tu occupes le poste de juge (Cadi) mais tu refuses ! Il laissait sa barbe aller sur sa poitrine sans broncher ni lever le regard vers elle.

75- Sufyan Ibn ‘Uyayna rapporte ceci : Un homme qui rentrait de voyage trouva sa mère debout en prière. Il lui répugna de s’asseoir pendant que sa mère restait debout. Sa mère sut se qu’il voulait. Aussi, elle allongea sa prière pour qu’il soit mieux rétribué.
76- On nous rapporte qu’on a demandé à ‘Umar Ibn Dhurr à la mort de son fils : Comment était sa bonté à ton égard ? Il a dit : In n’a jamais marché avec moi de nuit sans être devant moi et il n’a jamais couché sur un toit sous lequel je me trouvais.
 
77- Al Mu’li Ibn Awb rapporte ceci : Je n’ai jamais vu un homme meilleur avec son père comme al Fadhl Ibn Yahya al Barmaki. Sa bonté était telle que son père Yahya ne faisait ses ablutions qu’avec de l’eau chaude. Or ils étaient tout les deux en prison. Au cours d’une nuit très froide, le geôlier leur interdit d’introduire du bois. Lorsque son père Yahya prit sa place pour dormir, al Fadhl se leva et alla ver un broc qui se trouvait dans leur geôle. Il le remplit d’eau et le rapprocha de la lanterne. Il resta debout en le tenant par la main jusqu’au matin.
Quelqu’un d’autre qu’al Ma’mûn rapporte que le geôlier se rendit compte de son procédé consistant à chauffer l’eau avec la lanterne et leur interdit d’y recourir au cours de la nuit suivante. Al Fadhl prit alors un broc rempli d’eau qu’il mit dans son lit et le colla à son ventre jusqu’au matin. Il put ainsi rendre l’eau tiède pour son père.


78- Ka’b al Ahbâr rapporte qye trois israélites se sont retrouvés ensemble. Ils se sont dit : Venons évoquer, chacun de nous, le plus grave pêché qu’il a commis.
L’un d’eux dit : Quand à moi je ne me rappelle pas avoir commis de plus grave péché que le suivant : Nous avions l’habitude, lorsque le vêtement de l’un d’entre nous été souillé par l’urine, de le couper. Or mon vêtement a été souillé par l’urine et je l’ai coupé mais sans bien détourné la souillure. Le deuxième a dit : J’étais avec un compagnon lorsque nous nous trouvâmes devant un arbre ; je suis sorti de derrière cet arbre subitement et j’ai causé la panique de mon compagnon. Il m’a dit Dieu est entre moi et toi !
Le troisième a dit : J’avais une mère qui m’a appelé un jour alors que le vent soufflait dans ma direction. J’ai répondu à son appel mais elle ne m’a pas entendu à cause de la direction du vent. Elle vint vers moi en colère et se mit à me lancer des pierres. J’ai alors pris un bâton pour me mettre devant elle afin qu’elle me corrige. Elle fût paniquée par mon geste et cogna un arbre qui lui blessa le visage. Voilà le plus grave péché que j’ai commis.

Wa salam aleykum wa rahmatu Allah wa barakatu :)
 
Personnellement, le récit 66 c'est mon préféré ;)

Les parents voudront toujours que tu manges mieux qu'eux, ils ne vont jamais t'en vouloir à cause de ça.
Donc, ton histoire 66 est un excès de zèle et je crois que le gars qui la racontait n'a pas d'enfants.
 
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