Pour l’implication des hommes dans l’éducation dispensée dans les crèches

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Le sexisme genre se conjugue au féminin en France

Où en est de la parité hommes-femmes au Maroc ? Les avis sont unanimes pour dire que le chemin demeure long et que les enjeux sont loin d’être gagnés. Un défi qui ne semble pas être spécifique à la société marocaine. D’autres pays plus démocratiques que le Royaume n’arrivent pas à concrétiser ce vœu et peinent encore à en faire une réalité. C’est le cas de la France à travers un récent rapport qui évoque l’importance que revêt cette question dès l’enfance.

Ledit document intitulé «Lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance» a été remis à la ministre française des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Voilà qui pourrait donner des idées à un pays comme le Maroc avide, de par les revendications de nombreuses associations et pas que féministes, de parvenir à une parité qui va dans l’ordre des choses, nouvelle Constitution et nouvelles aspirations obligent.

Ce document de 250 pages suggère une série de recommandations visant à mettre un terme aux discriminations, fantasmes, stéréotypes, préjugés et sexisme qui minent la société française. Pour en finir avec ces préjugés ou du moins les faire reculer, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, auteur de ce rapport, recommande trente propositions liées pour l’essentiel à l’éducation, l’orientation scolaire, la santé ainsi qu’aux activités scolaires, culturelles ou sportives.

Le rapport, qui recommande davantage l’implication des hommes dans l’éducation des enfants, constate que les petits « sont très majoritairement pris en charge par des femmes et font très vite le lien entre pourvoyeur de soin ou d’éducation et activités féminines».

Une réalité qui ne surprend guère au regard des chiffres relevés au niveau des crèches où les mères restent le référent prioritaire des employés. En effet, 99% des salariés de crèches sont des femmes et 7% seulement des instituteurs sont des hommes. S’agissant du Maroc, cette situation se vérifie aisément sur le terrain, loin de toute statistique.

De ce fait, une des pistes proposées serait donc d’ouvrir les métiers de la petite enfance aux hommes, préconise le rapport. Ce qui aura l’avantage de promouvoir la mixité.
En plus de sanctionner les propos sexistes en cours de récréation, le rapport estime nécessaire d’encourager les jeunes à envisager «un parcours atypique au regard de leur sexe».

Conscient que «filles et garçons n’ont pas le même rapport au corps et s’engagent diversement dans les activités scolaires, sportives ou culturelles», le rapport suggère également que des campagnes de sensibilisation soient menées pour encourager les filles à s’intéresser davantage à ces activités.

On se souvient qu’un rapport de l’Inspection générale de l’éducation nationale sur les stéréotypes de genre, remis en mai dernier à Vincent Peillon, était arrivé aussi à la conclusion que l’école entretient les inégalités entre filles et garçons.

http://www.libe.ma/Pour-l-implicati...cation-dispensee-dans-les-creches_a46019.html
 
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