Pour une anthropologie non hégémonique

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ahmed II

Sweet & Sour
Faut-il rouvrir le débat sur la pertinence de l’anthropologie? se demandent les auteurs de ce manifeste "Pour une anthropologie non hégémonique".

« L’anthropologie est née il y a un peu plus de cent ans dans le cadre du rapport colonial que l’Europe et les États-Unis d’Amérique ont établi avec les autres civilisations. » Ainsi débute cet opuscule original de par son approche du problème.

« En quête de nouveaux espaces, continuent-ils, de nouveaux biens et de nouveaux pouvoirs, des savants se dotent d’une science qui visera à décrire les différentes cultures. Les Boas, Radcliffe-Brown, Malinowski et autres pionniers deviennent les références fortes de ces premiers pas qui définiront pour longtemps la discipline. »
 
«Seuls ceux qui connaissent le passé ont un avenir». Wilhelm von Humboldt

Les descendants du chef africain de la tribu des namas, prisonnier puis mort en détention en 1907, «se battent aujourd’hui pour récupérer son crâne, sans doute envoyé en Allemagne.»

On ne parle que de crâne, ici, et même pas des excuses que l'allemagne, responsable de ce génocide qui n'a pas dit publiquement son nom, tarde, un siècle après, à faire. Bizarre...
 

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Parenthèse que je reproduis également sur mon blog au fur et à mesure que je l'écris.
Sur le Web, j'ai eu une discussion avec Hector, un type qui se dit athée et fier de l'être. En fait, il s’immisçait dans un échange, que j'avais avec un internaute, sur le philosophe Michel Onfray, au moment où je lui demandais si "Onfray pensait oui ou non que nous étions des bêtes autrefois?".
Hector: « Si je puis me permettre, Onfray cite régulièrement Darwin dans le cadre d'une philosophie matérialiste radicale qui est la sienne (et la mienne aussi). Il ne fait donc aucun doute que non seulement nous avons l'animal pour origine, mais que nous sommes des animaux aujourd'hui encore (c'est moi qui souligne). Sa philosophie, continue-t-il, consiste à apprendre à se méfier de l'animal que nous sommes en commençant par exemple à nous connaître nous-même, selon le célèbre précepte socratique.»

Amen! C'est, cependant, une approche tout en douceur que nous offre-là Hector, ce qui est rare, sur le Web du moins. Mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, je vais vous faire une démonstration de ce que sont capables ce genre d'individus. En effet, ils se prennent en quelque sortes pour les nouveaux guides de l'humanité et font pièce aux religieux qui l'ont pourrie; une contestation qu'on ne peut reprocher à Hector qui en a fait son cheval de bataille. Ce faisant, je veux également attirer votre attention sur l'incapacité systématique à rester cordial sur les forums de discussion, modérés de surcroît, ce qui nuit à toute possibilité d'un débat ouvert. Par contre, le Web reflète bien la mentalité en général des gens assis derrière leur écran -et ce n'est pas joli! Le plus étrange est le cas des athées, ils ont développé un complexe de supériorité pathologique par rapport aux croyants. Paradoxalement, ils ferment les yeux sur l'état abominable dans laquelle s'enlisent nos sociétés, tout en faisant l'éloge d'un matérialisme scientifique par ailleurs empoisonné et qui commence sérieusement à battre de l'aile. Ce phénomène de dégradation est dû à la prise de conscience des citoyens face à l'incurie de l'industrie du médicament qui semble se soucier fort peu, en réalité de la santé de ses clients, la représentante en pharmacie, dont je reproduis l'échange, en est un bon exemple.
 
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Mais oui, vous avez bien lu! l'athéisme « est dépourvu de grossièreté et de barbarie »... Elle est trop bonne celle-là! Pensez-vous vraiment que ses fadaises valent une réplique? Quand les Grecs passaient le meilleur de leur temps à jouer avec le zizi d'un mignon imberbe pour alimenter leurs impulsions créatrices lors des banquets, peut-on alors désigner ces mœurs autrement que grossiers et barbares? C'est autre chose que de philosopher sur les meilleurs moyens d'offrir l'accessibilité à l'école pour tous les enfants, d'organiser le choix d'un nouveau ministre de l'agriculture, d'acheter quelques bijoux pour sa femme et réfléchir intelligemment à ce qu'elle ne tombe aux mains de son ami ou de réfléchir sur les moyens de concilier vie familiale et vie consacrer à un destin spirituel. Mais quand on a que l'atome pour figurer un paradis, quand on a que la voûte du ciel comme profondeur céleste ou que liberté et justice riment avec esclavage revendiqué, c'est l'utopisme sanglant in fine. Oui, je connais vos prédilections transmises de père en fils en honneur à la soi-disant splendeur de la Grèce antique, ces panégyriques dont nos professeurs ne se lassaient pas de nous enseigner. À les entendre, ils auraient tout inventé en matière de progrès et de science, telles la philosophie, la démocratie et l’Euréka. Je ne crains pas de vous dessiller les yeux pour en finir avec cette désinformation chronique*liée à l’esprit hellénique : en réalité, on se réfère à une civilisation creuse, une civilisation qui a eu des chèvres et des oliviers pour terreau historique et des dieux fous, sinon démoniaques, pour inspiration spirituelle. D’où les Grecs auraient-ils pu apprendre, seuls, tout leur savoir, de leurs dieux, de la dérivation des atomes? Quelle farce! Et l’on nous vend cette idée comme l’ancêtre civilisationel*idéal qui a illuminé le monde ! Et ils ont réussi*! Tout comme les juifs ont réussi à imposer urbi et orbi leur Dieu unique contre toutes variété et diversité spirituelles.
 

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