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VIB
Le Conseil de la ville est revenu, ce mardi, sur le désormais ex-futur métro aérien. Trop cher, le projet présenterait aussi des failles techniques. Mais pourquoi ne s'en apercevoir que maintenant?
L’information est à la Une de tous les journaux du jour: plus de 4 ans après le lancement du projet (annonce, études, etc.) Casablanca abandonne son projet de métro aérien. Ainsi en a décidé, hier mardi 1er juillet, le Conseil de la ville, présidé par le maire Mohammed Sajid.
Trop cher et difficile à réaliser
En cause, le coût -jugé trop onéreux- du projet, soit 9 milliards de dirhams, mais aussi des limites d’ordre technique. Des points noirs ont été relevés notamment au niveau des trémies (tunnels) du boulevard Zerktouni et des zones difficiles d’accès comme le boulevard Driss Harti…
La ligne du métro aérien devait relier le quartier Moulay Rachid au centre sur une distance de 15 kilomètres. Elle devait être opérationnelle en 2018.
Quatre lignes pour le prix d’une
En lieu et place, le conseil de la ville multiplie promesses et propositions alternatives. On va jusqu’à annoncer quatre nouvelles lignes de tram, d’un coup, sur 80 kilomètres et qui couvriront tous les quartiers de Casablanca: Moulay Rachid, Oulfa, Aïn Sebaa, Lissasfa. Epoustouflant! Un chiffre pour le dire et c’est Mohamed Brija qui le partage avec nous: "Un kilomètre de métro aérien coûte 560 millions de dirham alors qu'il coûte 200 millions de dirham pour une ligne de tram". Sur le papier, le calcul est vite fait.
Autre alternative, des bus à haut niveau de service (BHNS) capables de transporter plus de 200 personnes pourraient faire leur apparition. Pour cela, une étude de faisabilité est sur le point d'être lancée par Casa Transport.
Mais plus sérieusement, pourquoi avoir attendu tout ce temps pour annuler une décision prise il y a quatre ans et annoncée, confirmée et chiffrée tambour battant lors de l’annonce du plan de sauvetage de Casablanca (le fameux plan d’action prioritaire)?
Une bonne nouvelle?
Abdelmalek Bout, directeur général de l'Autorité organisatrice des déplacements urbains (AODU) à Casablanca précise: "Personnellement, je pense que certes, on a perdu beaucoup de temps. Mais les études (établies par Casa Transport) ne sont pas contraignantes et le Conseil de ville est libre de prendre les décisions qu'il juge bonnes".
Sinon, ajoute-il, ce revirement est une bonne nouvelle. "J'étais contre ce métro aérien, pour son coût excessif ainsi que l'ampleur et la longueur des travaux qui auraient aggravé les problèmes de circulation dans Casablanca et ce pendant plusieurs années (4 ans), sans parler des nombreuses difficultés que cela aurait causé aux riverains".
Source et suite (H24 Info) : Casablanca enterre son projet de métro aérien
L’information est à la Une de tous les journaux du jour: plus de 4 ans après le lancement du projet (annonce, études, etc.) Casablanca abandonne son projet de métro aérien. Ainsi en a décidé, hier mardi 1er juillet, le Conseil de la ville, présidé par le maire Mohammed Sajid.
Trop cher et difficile à réaliser
En cause, le coût -jugé trop onéreux- du projet, soit 9 milliards de dirhams, mais aussi des limites d’ordre technique. Des points noirs ont été relevés notamment au niveau des trémies (tunnels) du boulevard Zerktouni et des zones difficiles d’accès comme le boulevard Driss Harti…
La ligne du métro aérien devait relier le quartier Moulay Rachid au centre sur une distance de 15 kilomètres. Elle devait être opérationnelle en 2018.
En lieu et place, le conseil de la ville multiplie promesses et propositions alternatives. On va jusqu’à annoncer quatre nouvelles lignes de tram, d’un coup, sur 80 kilomètres et qui couvriront tous les quartiers de Casablanca: Moulay Rachid, Oulfa, Aïn Sebaa, Lissasfa. Epoustouflant! Un chiffre pour le dire et c’est Mohamed Brija qui le partage avec nous: "Un kilomètre de métro aérien coûte 560 millions de dirham alors qu'il coûte 200 millions de dirham pour une ligne de tram". Sur le papier, le calcul est vite fait.
Autre alternative, des bus à haut niveau de service (BHNS) capables de transporter plus de 200 personnes pourraient faire leur apparition. Pour cela, une étude de faisabilité est sur le point d'être lancée par Casa Transport.
Mais plus sérieusement, pourquoi avoir attendu tout ce temps pour annuler une décision prise il y a quatre ans et annoncée, confirmée et chiffrée tambour battant lors de l’annonce du plan de sauvetage de Casablanca (le fameux plan d’action prioritaire)?
Une bonne nouvelle?
Abdelmalek Bout, directeur général de l'Autorité organisatrice des déplacements urbains (AODU) à Casablanca précise: "Personnellement, je pense que certes, on a perdu beaucoup de temps. Mais les études (établies par Casa Transport) ne sont pas contraignantes et le Conseil de ville est libre de prendre les décisions qu'il juge bonnes".
Sinon, ajoute-il, ce revirement est une bonne nouvelle. "J'étais contre ce métro aérien, pour son coût excessif ainsi que l'ampleur et la longueur des travaux qui auraient aggravé les problèmes de circulation dans Casablanca et ce pendant plusieurs années (4 ans), sans parler des nombreuses difficultés que cela aurait causé aux riverains".
Source et suite (H24 Info) : Casablanca enterre son projet de métro aérien