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PLD (Peace, Love and Diversity)
Loin de moi l'idée de dire que tous les extrémistes de droites sont homosexuels ou que l'homosexualité mène au fascisme ou que l'homophobie des musulmans poussent les homosexuels vers les partis d'extrême droite.....
mais voici un article intéressant qui s'interroge sur le fait que des hauts cadres de l'extrême droite sont homos : Puim Fortyun, leader d'extrême droite hollandais tué par un extrémiste musulman, Jorg Haider, ex patron du FPO,....aujourd'hui on apprend que le bras droit de Marine est gay.....
Dans certains commentaires, j'ai vu que c'est la peur de l'Islam, des musulmans européens qui seraient par essence homophobe que des homos se tournent vers l'extrême droite, cela pourrait être le cas de Pim Fortyin, Jorg Haider et de Phillipot du Front National français...
http://www.resistances.be/unnaziwallon03.html
Un tabou au sein de la famille NATIONaliste
Homos et d’extrême droite !
jeudi 10 juillet 2014, par Anne-Laure DE RYCK
Si les rapports sexuels entre personnes du même sexe sont un terrible tabou chez les nationalistes, les solidaristes et autres identitaires, comme dans les religions, cependant, l’homosexualité existe bel et bien dans leurs rangs, de la base au sommet. Les « homo-fascistes » sont plus nombreux que l’on ne le pense. Quelques exemples non-exhaustifs. Des homos-nazis du parti d’Adolf Hitler au Front national français, en passant par des groupes d’extrême droite actifs en Belgique aussi.
Depuis la fin de l’ère présidentielle de Jean-Marie Le Pen, en 2011, le Front national de Marine Le Pen est dénoncé, par ses dissidents les plus radicaux, comme étant aux mains d’un « lobby gay ». Il est vrai que plusieurs dirigeants et élus frontistes le sont... clandestinement ou ouvertement. Mais cela ne date pas d’aujourd’hui.
Au milieu des années 1990, un adjoint au maire frontiste (l’équivalent en Belgique d’un échevin) de la ville de Toulon, alors tombée aux mains du FN, avait été retrouvé assassiné en robe de chambre aux pieds de son appartement. Cet ex-militaire d’élite - il provenait de la Légion - vivait avec un homme et le tout « Toulon gay » le connaissait fort bien. Le secret de son homosexualité était de polichinelle.
« Homos-nazis », une vielle tradition franco-allemande
En Europe, d’autres dirigeants d’extrême droite sont connus pour être des homosexuels notoires. Le chef de l’extrême droite autrichienne des années 1990-2000, Jörg Haider, l’était (voir ci-dessous), comme Pim Fortuyn, meneur au début des années 2000 de la nouvelle droite populiste batave.
Jadis, les « homos-nazis » représentaient quasi un courant interne, certes officieux mais fort actif, au coeur du NSDAP hitlérien. Dans les années 1980, des leaders néonazis français et allemands en furent leurs disciples politiques et également « sexuels ». Michel Caignet, l’un des chefs de la Fédération d’action nationale européenne (FANE), un groupe néonazi important à l’époque, dirigeait aussi le journal « Gaie France », dont le modèle homosexuel était toujours un très jeune garçon aux allures d’un juvénile soldat aryen.
En Allemagne, c’est le « compagnon de route » de Caignet, l’ex-militaire de carrière (encore un) Michael Kühnen, qui animait le courant « national-socialiste homosexuel ».
Pour le popularisé, Kühnen écrivit même une brochure revendiquant au grand jour ses penchants idéologiques et sexuels. Son titre : « National-socialisme et homosexualité ». Pour lui, le militant nationaliste européen devait épouser une femme pour fonder une famille, considérée comme le « fer de lance de la Nation », mais sa vie sexuelle pouvait – devait – se faire entre hommes lors de « liens de camaraderie », comme au temps des ordres militaro-religieux du Moyen-Âge.
Extraits de la brochure homo-nazie de Michael Kühnen :
« En 1932, à l’occasion d’une allocution publique, Adolf Hitler se range officiellement aux côtés de la SA [NDLR : les Sections d’Assaut du parti nazi] et de son chef Ernest Röhm, qui concevait et encourageait l’homosexualité de la même manière que l’avaient fait les Spartiates ou les Templiers. »
« La persécution des homosexuels sous le Troisième Reich ne s’est pas effectuée sur des principes nationaux-socialistes mais sur une conception morale judéo-chrétienne, étrangère à notre nature. »
« Une des missions du national-socialisme consiste d’une part à amener les homosexuels à réaliser leur destinée biologique en contribuant à l’établissement d’une civilisation évoluée, conforme à notre race et à notre nature, d’autre part de leur fournir les conditions mêmes de cette mission en surmontant les résistances psychologiques nées des conceptions morales judéo-chrétiennes. En ce sens, il y a compatibilité entre le national-socialisme et l’homosexualité comprise et vécue de cette manière. »
« Plusieurs millions d’hommes sont homosexuels, mais un nombre d’homme encore plus important ont des relations amoureuses occasionnelles ou fixes avec d’autres hommes ou des adolescents, sans pour autant faillir à leur devoir de procréation. »
Les liens belges du dirigeant homo-nazi
En 1991, Michael Kühnen est décédé du SIDA, transmis lors de rapports sexuels. Sa brochure sera traduite en français et diffusée en France par Michel Caignet. Dans les années 2000, elle sera rééditée (voir ci-contre sa couverture) par la mouvance dite « nationaliste-révolutionnaire » et « identitaire », dont le responsable de l’époque poursuit aujourd’hui une carrière politique au Front national de Marine Le Pen.
L’homo-nazi Michael Kühnen fut également le mentor de plusieurs très jeunes « cadres » néonazis étrangers, dans le cadre du Mouvement européen qu’il avait fondé avec son compagnon Michel Caignet. Parmi eux, il y avait quelques belges du Vlaamse militanten orde (VMO) et de l’Assaut, des groupes d’extrême droite de tendance « NS » (National-Socialiste) constitués quasi exclusivement d’hommes qui développaient pourtant officiellement une répulsion obsessionnelle des « pédés »... On se demande bien pourquoi !
L’exemple de l’extrême droite homosexuelle autrichienne
mais voici un article intéressant qui s'interroge sur le fait que des hauts cadres de l'extrême droite sont homos : Puim Fortyun, leader d'extrême droite hollandais tué par un extrémiste musulman, Jorg Haider, ex patron du FPO,....aujourd'hui on apprend que le bras droit de Marine est gay.....
Dans certains commentaires, j'ai vu que c'est la peur de l'Islam, des musulmans européens qui seraient par essence homophobe que des homos se tournent vers l'extrême droite, cela pourrait être le cas de Pim Fortyin, Jorg Haider et de Phillipot du Front National français...
http://www.resistances.be/unnaziwallon03.html
Un tabou au sein de la famille NATIONaliste
Homos et d’extrême droite !
jeudi 10 juillet 2014, par Anne-Laure DE RYCK
Si les rapports sexuels entre personnes du même sexe sont un terrible tabou chez les nationalistes, les solidaristes et autres identitaires, comme dans les religions, cependant, l’homosexualité existe bel et bien dans leurs rangs, de la base au sommet. Les « homo-fascistes » sont plus nombreux que l’on ne le pense. Quelques exemples non-exhaustifs. Des homos-nazis du parti d’Adolf Hitler au Front national français, en passant par des groupes d’extrême droite actifs en Belgique aussi.
Depuis la fin de l’ère présidentielle de Jean-Marie Le Pen, en 2011, le Front national de Marine Le Pen est dénoncé, par ses dissidents les plus radicaux, comme étant aux mains d’un « lobby gay ». Il est vrai que plusieurs dirigeants et élus frontistes le sont... clandestinement ou ouvertement. Mais cela ne date pas d’aujourd’hui.
Au milieu des années 1990, un adjoint au maire frontiste (l’équivalent en Belgique d’un échevin) de la ville de Toulon, alors tombée aux mains du FN, avait été retrouvé assassiné en robe de chambre aux pieds de son appartement. Cet ex-militaire d’élite - il provenait de la Légion - vivait avec un homme et le tout « Toulon gay » le connaissait fort bien. Le secret de son homosexualité était de polichinelle.
« Homos-nazis », une vielle tradition franco-allemande
En Europe, d’autres dirigeants d’extrême droite sont connus pour être des homosexuels notoires. Le chef de l’extrême droite autrichienne des années 1990-2000, Jörg Haider, l’était (voir ci-dessous), comme Pim Fortuyn, meneur au début des années 2000 de la nouvelle droite populiste batave.
Jadis, les « homos-nazis » représentaient quasi un courant interne, certes officieux mais fort actif, au coeur du NSDAP hitlérien. Dans les années 1980, des leaders néonazis français et allemands en furent leurs disciples politiques et également « sexuels ». Michel Caignet, l’un des chefs de la Fédération d’action nationale européenne (FANE), un groupe néonazi important à l’époque, dirigeait aussi le journal « Gaie France », dont le modèle homosexuel était toujours un très jeune garçon aux allures d’un juvénile soldat aryen.
En Allemagne, c’est le « compagnon de route » de Caignet, l’ex-militaire de carrière (encore un) Michael Kühnen, qui animait le courant « national-socialiste homosexuel ».
Pour le popularisé, Kühnen écrivit même une brochure revendiquant au grand jour ses penchants idéologiques et sexuels. Son titre : « National-socialisme et homosexualité ». Pour lui, le militant nationaliste européen devait épouser une femme pour fonder une famille, considérée comme le « fer de lance de la Nation », mais sa vie sexuelle pouvait – devait – se faire entre hommes lors de « liens de camaraderie », comme au temps des ordres militaro-religieux du Moyen-Âge.
Extraits de la brochure homo-nazie de Michael Kühnen :
« En 1932, à l’occasion d’une allocution publique, Adolf Hitler se range officiellement aux côtés de la SA [NDLR : les Sections d’Assaut du parti nazi] et de son chef Ernest Röhm, qui concevait et encourageait l’homosexualité de la même manière que l’avaient fait les Spartiates ou les Templiers. »
« La persécution des homosexuels sous le Troisième Reich ne s’est pas effectuée sur des principes nationaux-socialistes mais sur une conception morale judéo-chrétienne, étrangère à notre nature. »
« Une des missions du national-socialisme consiste d’une part à amener les homosexuels à réaliser leur destinée biologique en contribuant à l’établissement d’une civilisation évoluée, conforme à notre race et à notre nature, d’autre part de leur fournir les conditions mêmes de cette mission en surmontant les résistances psychologiques nées des conceptions morales judéo-chrétiennes. En ce sens, il y a compatibilité entre le national-socialisme et l’homosexualité comprise et vécue de cette manière. »
« Plusieurs millions d’hommes sont homosexuels, mais un nombre d’homme encore plus important ont des relations amoureuses occasionnelles ou fixes avec d’autres hommes ou des adolescents, sans pour autant faillir à leur devoir de procréation. »
Les liens belges du dirigeant homo-nazi
En 1991, Michael Kühnen est décédé du SIDA, transmis lors de rapports sexuels. Sa brochure sera traduite en français et diffusée en France par Michel Caignet. Dans les années 2000, elle sera rééditée (voir ci-contre sa couverture) par la mouvance dite « nationaliste-révolutionnaire » et « identitaire », dont le responsable de l’époque poursuit aujourd’hui une carrière politique au Front national de Marine Le Pen.
L’homo-nazi Michael Kühnen fut également le mentor de plusieurs très jeunes « cadres » néonazis étrangers, dans le cadre du Mouvement européen qu’il avait fondé avec son compagnon Michel Caignet. Parmi eux, il y avait quelques belges du Vlaamse militanten orde (VMO) et de l’Assaut, des groupes d’extrême droite de tendance « NS » (National-Socialiste) constitués quasi exclusivement d’hommes qui développaient pourtant officiellement une répulsion obsessionnelle des « pédés »... On se demande bien pourquoi !
L’exemple de l’extrême droite homosexuelle autrichienne
« Dans la galaxie virile de l’extrême droite autrichienne, c’est une petite révolution qui en agace plus d’un : le parti BZÖ (Alliance pour l’avenir de l’Autriche), fondé par Jörg Haider en 2005, s’est choisi un leader ouvertement homosexuel, mettant fin à une omerta de plusieurs décennies. Car si les gays ont toujours été nombreux dans ces rangs bottés de cuir, jamais aucun d’entre eux n’avait osé sortir du placard.
Le téméraire s’appelle Gerald Grosz. Il a été élu jeudi et doit toute sa carrière à Jörg Haider, mort au volant alors qu’il sortait d’un bar homo, en octobre 2008. En mai, Grosz avait conclu un ’’partenariat enregistré’’ avec son compagnon, devenant ainsi le premier élu d’extrême droite à faire son coming out... »
Extrait de l’article « Un leader homosexuel pour le parti de feu Jörg Haider » de Blaise Gauquelin, publié sur le site du quotidien français Libération , le 7 octobre 2013, www.liberation.fr
SUR LE MÊME SUJET : La quenelle ou le désir homosexuel ? Une analyse de l’anthropologue David BERLINER
Le téméraire s’appelle Gerald Grosz. Il a été élu jeudi et doit toute sa carrière à Jörg Haider, mort au volant alors qu’il sortait d’un bar homo, en octobre 2008. En mai, Grosz avait conclu un ’’partenariat enregistré’’ avec son compagnon, devenant ainsi le premier élu d’extrême droite à faire son coming out... »
Extrait de l’article « Un leader homosexuel pour le parti de feu Jörg Haider » de Blaise Gauquelin, publié sur le site du quotidien français Libération , le 7 octobre 2013, www.liberation.fr
SUR LE MÊME SUJET : La quenelle ou le désir homosexuel ? Une analyse de l’anthropologue David BERLINER