Voilà des désolations que je vagabondais, guidé par par la compagnie muette de son Corps, froid et pâle, d'une tranquillité lunaire.
Soulagé de la malédiction qui pesait sur son existence, il semblait attiré par la symphonie grandiose et mystique du ciel, un ciel fondu dans le plomb bouillonnant de la fatalité.
"Ce n'est pas grave"
En La disposant sur l'Autel du Sanctuaire, voilà ce que j'avais répondu, de toute ma Haine fébrile mais convaincue, à la Voix du Culte, Haute et Souveraine, lorsqu' Elle me gronda que je n'y survivrai pas.
J'ai dès lors fait corps avec les Fléaux, je me suis agrippé à leur Rage, j'ai défié Leur Terreur Immense.
Au bout de mon rituel immuable vers la Damnation, le vent soufflait des flèches taillées dans une braise infernale, transperçant mes viscères.
Des épées, animées par les ténèbres même, lacéraient ma poitrine et labouraient mon coeur.
Sans pour autant m'abréger dans le trépas salvateur.
Je n'étais plus qu'une ombre d'existence, un fantôme grotesque.
Dans mon délire dantesque, mes yeux brûlés par la vapeur du souffle des Enfers, semblaient distinguer le corps de ma Déchéance, et juraient dans leurs dilatations maladives, qu' Elle s'était redressée.
Que d'un pas hésitant, comme réveillée d'un Sommeil Antique, Elle arpentait à nouveau la Vie, qu'Elle en redécouvrait la Promesse.
Mais Elle ne semblait pas investie de Mon souvenir.
Il était trop tard.
Mon Pacte était dorénavant gravé dans mon sang et ma chair.
L'Abomination manipulait à Sa guise chacun de mes membres, et me noyait dans l'Oubli.
Longtemps, j'ai pensé pouvoir lutté contre sa Danse imposée.
Longtemps j'ai espéré une Résurrection, serait ce hors de Sa Mémoire.
De guerre las, je me suis abandonné aux flots vrombissants du puits de Lumière.
Je me suis soumis à l'Ordre de l'Univers.
Je me suis résolu à mourir.
Avec l'idée qu' Elle, aurait survécu.
Soulagé de la malédiction qui pesait sur son existence, il semblait attiré par la symphonie grandiose et mystique du ciel, un ciel fondu dans le plomb bouillonnant de la fatalité.
"Ce n'est pas grave"
En La disposant sur l'Autel du Sanctuaire, voilà ce que j'avais répondu, de toute ma Haine fébrile mais convaincue, à la Voix du Culte, Haute et Souveraine, lorsqu' Elle me gronda que je n'y survivrai pas.
J'ai dès lors fait corps avec les Fléaux, je me suis agrippé à leur Rage, j'ai défié Leur Terreur Immense.
Au bout de mon rituel immuable vers la Damnation, le vent soufflait des flèches taillées dans une braise infernale, transperçant mes viscères.
Des épées, animées par les ténèbres même, lacéraient ma poitrine et labouraient mon coeur.
Sans pour autant m'abréger dans le trépas salvateur.
Je n'étais plus qu'une ombre d'existence, un fantôme grotesque.
Dans mon délire dantesque, mes yeux brûlés par la vapeur du souffle des Enfers, semblaient distinguer le corps de ma Déchéance, et juraient dans leurs dilatations maladives, qu' Elle s'était redressée.
Que d'un pas hésitant, comme réveillée d'un Sommeil Antique, Elle arpentait à nouveau la Vie, qu'Elle en redécouvrait la Promesse.
Mais Elle ne semblait pas investie de Mon souvenir.
Il était trop tard.
Mon Pacte était dorénavant gravé dans mon sang et ma chair.
L'Abomination manipulait à Sa guise chacun de mes membres, et me noyait dans l'Oubli.
Longtemps, j'ai pensé pouvoir lutté contre sa Danse imposée.
Longtemps j'ai espéré une Résurrection, serait ce hors de Sa Mémoire.
De guerre las, je me suis abandonné aux flots vrombissants du puits de Lumière.
Je me suis soumis à l'Ordre de l'Univers.
Je me suis résolu à mourir.
Avec l'idée qu' Elle, aurait survécu.