Les prix de limmobilier dans les grandes villes ne baissent pas. Ce constat est dressé dans la dernière lettre mensuelle du Centre marocain de conjoncture (CMC) dédiée à limmobilier. Pour preuve, le Centre met en avant la croissance annuelle des prix dans le secteur*: elle est passée de 10 à 35% sur la période*2006-2012. Le CMC fait en outre état dune stagnation au premier trimestre*2013. Sur le segment de limmobilier résidentiel, la demande a connu une «effervescence» alimentée par la demande des ménages et par l«empressement dune appétence spéculative» en provenance de létranger, selon les analystes du CMC. Ces derniers ont tenté didentifier les déterminants qui expliqueraient cette hausse des prix. «Une partie de la hausse est expliquée par le déséquilibre du marché immobilier -rapport entre loffre et la demande-. Toutefois, ce premier déterminant nexplique pas à lui seul toute la hausse constatée», explique le rédacteur de la lettre du Centre.
Le Matin
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