JERUSALEM Les patrons des principaux organes de presse de la planète, ainsi que l'organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans Frontières (RSF) ont protesté auprès du gouvernement israélien contre sa décision d'interdire l'accès de la Bande de Gaza à tous les journalistes depuis deux semaines.
"Nous sommes très inquiets de (cette) interdiction d'accès prolongée et sans précédent", écrivent notamment les dirigeants des grandes agences de presse et des principales chaînes de télévision anglo-saxonnes, ainsi que du New York Times ou du Los Angeles Times, dans une lettre au Premier ministre.
Israël a bouclé le territoire palestinien après une recrudescence des tirs de roquettes. N'entrent plus que les biens d'urgence vitale, et ne peuvent circuler, pour ce qui est des personnes, que les cas médicaux graves et une poignée d'humanitaires. Une situation qui a été dénoncée par l'ONU, qui craint une crise humanitaire grave dans le territoire où vivent 1,4 millions de Palestiniens.
Selon Mark Regev, porte-parole de Ehoud Olmert, les journalistes ne sont pas spécifiquement visés, mais affectés par la décision générale de fermer les points de passage: "il n'y a pas de politique destinée à empêcher la presse d'entrer à Gaza, et dès que la situation sécuritaire permettra un fonctionnement normal des points de passage, les journalistes, comme tous ceux qui en ont subi les inconvénients, pourront recommencer à utiliser les points de passage", a-t-il déclaré.
Jusqu'ici, le gouvernement israélien autorisait la presse étrangère à entrer à Gaza, même en cas de violents combats. Depuis deux semaines, seuls les journalistes qui étaient sur place avant le bouclage ou les correspondants locaux palestiniens assurent la couverture de l'actualité dans le territoire.
L'association israélienne de la presse étrangère a également condamné cette interdiction, le Hamas estimant quant à lui, selon son porte-parole Ghazi Hamad, qu'elle fait partie de la volonté israélienne d'isoler encore plus le territoire.
La presse canadienne
"Nous sommes très inquiets de (cette) interdiction d'accès prolongée et sans précédent", écrivent notamment les dirigeants des grandes agences de presse et des principales chaînes de télévision anglo-saxonnes, ainsi que du New York Times ou du Los Angeles Times, dans une lettre au Premier ministre.
Israël a bouclé le territoire palestinien après une recrudescence des tirs de roquettes. N'entrent plus que les biens d'urgence vitale, et ne peuvent circuler, pour ce qui est des personnes, que les cas médicaux graves et une poignée d'humanitaires. Une situation qui a été dénoncée par l'ONU, qui craint une crise humanitaire grave dans le territoire où vivent 1,4 millions de Palestiniens.
Selon Mark Regev, porte-parole de Ehoud Olmert, les journalistes ne sont pas spécifiquement visés, mais affectés par la décision générale de fermer les points de passage: "il n'y a pas de politique destinée à empêcher la presse d'entrer à Gaza, et dès que la situation sécuritaire permettra un fonctionnement normal des points de passage, les journalistes, comme tous ceux qui en ont subi les inconvénients, pourront recommencer à utiliser les points de passage", a-t-il déclaré.
Jusqu'ici, le gouvernement israélien autorisait la presse étrangère à entrer à Gaza, même en cas de violents combats. Depuis deux semaines, seuls les journalistes qui étaient sur place avant le bouclage ou les correspondants locaux palestiniens assurent la couverture de l'actualité dans le territoire.
L'association israélienne de la presse étrangère a également condamné cette interdiction, le Hamas estimant quant à lui, selon son porte-parole Ghazi Hamad, qu'elle fait partie de la volonté israélienne d'isoler encore plus le territoire.
La presse canadienne