Fidel Castro a laissé entendre, mercredi 8 mars, qu'il appartenait au président américain, Barack Obama, de prendre l'initiative d'une amélioration des relations avec Cuba, après une "rencontre magnifique", selon lui, avec des parlementaires américains.
Dans un commentaire publié sur le site cubadebate.cu, l'ancien président cubain, dont le pays est depuis quarante-sept ans sous embargo américain, écrit avoir interrogé lors de cette rencontre mardi un parlementaire sur "le sens de sa déclaration : 'Obama peut améliorer les relations avec Cuba, mais Cuba doit aider Obama'". "Nous n'étions pas les agresseurs, nous ne menacions pas les Etats-Unis. Cuba ne disposait d'aucune alternative lui permettant de prendre l'initiative", poursuit Fidel Castro, 82 ans, qui a cédé officiellement le pouvoir en février 2008 à son frère Raul pour des raisons de santé.
Les sept membres de la Chambre des représentants, qui effectuaient la première visite du genre à Cuba depuis juin 2007, doivent remettre un rapport au président Obama et au département d'Etat, avant le sommet des Amériques qui aura lieu du 17 au 19 avril à Trinité-et-Tobago.
Fidel Castro s'est entretenu avec trois des sept représentants du Caucus afro-américain. "Il semblait plein d'énergie, nous l'avons rencontré à son domicile, une maison très modeste, sa femme était là, son fils prenait des photos de nous", a raconté sur la chaîne CNN la représentante démocrate Barbara Lee. Les représentants démocrates s'étaient entretenus la veille pendant quatre heures et demie avec Raul Castro.
L'administration américaine a déjà approuvé un allègement de certaines sanctions, le général Raul Castro a réitéré sa "disposition à dialoguer sur tous les sujets, avec comme unique condition l'égalité souveraine des Etats et le respect absolu de l'indépendance nationale".
lemonde
Dans un commentaire publié sur le site cubadebate.cu, l'ancien président cubain, dont le pays est depuis quarante-sept ans sous embargo américain, écrit avoir interrogé lors de cette rencontre mardi un parlementaire sur "le sens de sa déclaration : 'Obama peut améliorer les relations avec Cuba, mais Cuba doit aider Obama'". "Nous n'étions pas les agresseurs, nous ne menacions pas les Etats-Unis. Cuba ne disposait d'aucune alternative lui permettant de prendre l'initiative", poursuit Fidel Castro, 82 ans, qui a cédé officiellement le pouvoir en février 2008 à son frère Raul pour des raisons de santé.
Les sept membres de la Chambre des représentants, qui effectuaient la première visite du genre à Cuba depuis juin 2007, doivent remettre un rapport au président Obama et au département d'Etat, avant le sommet des Amériques qui aura lieu du 17 au 19 avril à Trinité-et-Tobago.
Fidel Castro s'est entretenu avec trois des sept représentants du Caucus afro-américain. "Il semblait plein d'énergie, nous l'avons rencontré à son domicile, une maison très modeste, sa femme était là, son fils prenait des photos de nous", a raconté sur la chaîne CNN la représentante démocrate Barbara Lee. Les représentants démocrates s'étaient entretenus la veille pendant quatre heures et demie avec Raul Castro.
L'administration américaine a déjà approuvé un allègement de certaines sanctions, le général Raul Castro a réitéré sa "disposition à dialoguer sur tous les sujets, avec comme unique condition l'égalité souveraine des Etats et le respect absolu de l'indépendance nationale".
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