Bonjour
Il y a une vérité sur Dieu que tout le monde reconnaît en principe, mais dont on n'a pas assez tiré les conséquences.
Dieu est plus fort que tous les humains réunis. Et cela, non seulement hier et aujourd'hui, mais aussi demain et pour toujours.
Et non seulement plus fort, mais essentiellement indépendant des services que les humains pourraient penser lui rendre. Dieu n'a pas besoin d'être nourri, vêtu, logé, protégé, soigné, etc.
Et alors? me direz-vous.
Et alors ce concept de Dieu a été inventé par certains religieux pour s'opposer point par point à la condition des humains, à leur finitude. Un humain, même Trump, même l'empereur Auguste, n'est pas assez fort par lui-même pour résister à une coalition d'autres humains qui voudraient l'assassiner ou l'emprisonner. C'est comme la petite brute de chaque cour d'école. Cette petite brute est peut-être plus forte que les autres enfants, mais si dix enfants se liguaient contre lui, il ne tiendrait pas le coup. Le pouvoir d'intimidation de cette brute, ce bully, repose sur l'inertie et la passivité des autres jeunes (ainsi que sur un réseau d'alliances).
Ce genre de réalité est très visible dans les groupes de chimpanzés : le mâle alpha du moment finit toujours par être renversé par une coalition de singes subordonnés ambitieux, au terme d'un combat où un nouveau mâle alpha le remplace, avec la reconnaissance de ses alliés. Mais ce processus est un cycle sans fin et sans but ultime, de sorte que les sociétés de chimpanzés sont intrinsèquement instables et gangrenées par la violence et la compétition.
Chez les humains, cette réalité existe aussi. On connaît bien des cas dans l'histoire où un dictateur a été chassé ou tué par une révolution de palais ou un soulèvement populaire, ou encore par une intervention militaire étrangère. Superficiellement, on peut avoir l'impression que le dictateur a un pouvoir absolu et incontesté, mais ses bases sont toujours fragiles, et reposent encore une fois sur l'inertie, la passivité et le conformisme, voire le fatalisme. Car en réalité, le dictateur a très peu de pouvoir, et une coalition de quelques personnes à peine peut suffire à faire s'effondrer son règne.
Il y a une vérité sur Dieu que tout le monde reconnaît en principe, mais dont on n'a pas assez tiré les conséquences.
Dieu est plus fort que tous les humains réunis. Et cela, non seulement hier et aujourd'hui, mais aussi demain et pour toujours.
Et non seulement plus fort, mais essentiellement indépendant des services que les humains pourraient penser lui rendre. Dieu n'a pas besoin d'être nourri, vêtu, logé, protégé, soigné, etc.
Et alors? me direz-vous.
Et alors ce concept de Dieu a été inventé par certains religieux pour s'opposer point par point à la condition des humains, à leur finitude. Un humain, même Trump, même l'empereur Auguste, n'est pas assez fort par lui-même pour résister à une coalition d'autres humains qui voudraient l'assassiner ou l'emprisonner. C'est comme la petite brute de chaque cour d'école. Cette petite brute est peut-être plus forte que les autres enfants, mais si dix enfants se liguaient contre lui, il ne tiendrait pas le coup. Le pouvoir d'intimidation de cette brute, ce bully, repose sur l'inertie et la passivité des autres jeunes (ainsi que sur un réseau d'alliances).
Ce genre de réalité est très visible dans les groupes de chimpanzés : le mâle alpha du moment finit toujours par être renversé par une coalition de singes subordonnés ambitieux, au terme d'un combat où un nouveau mâle alpha le remplace, avec la reconnaissance de ses alliés. Mais ce processus est un cycle sans fin et sans but ultime, de sorte que les sociétés de chimpanzés sont intrinsèquement instables et gangrenées par la violence et la compétition.
Chez les humains, cette réalité existe aussi. On connaît bien des cas dans l'histoire où un dictateur a été chassé ou tué par une révolution de palais ou un soulèvement populaire, ou encore par une intervention militaire étrangère. Superficiellement, on peut avoir l'impression que le dictateur a un pouvoir absolu et incontesté, mais ses bases sont toujours fragiles, et reposent encore une fois sur l'inertie, la passivité et le conformisme, voire le fatalisme. Car en réalité, le dictateur a très peu de pouvoir, et une coalition de quelques personnes à peine peut suffire à faire s'effondrer son règne.